Analyse psychosociale des aménagements dans les transports
en commun pour les personnes à mobilité réduite
Notre dissertation portera sur les infrastructures mises en place pour les personnes à mobilité réduite
dans les transports en commun. Nous nous sommes penchés sur la question de l’impact qu’elles ont
sur la personne et sur son comportement. Nous en sommes donc arrivés au constat que les
aménagements prévus dans les transports en commun pour les PMR leur permettent une meilleure
intégration dans la société.
Ces aménagements influencent ses rapports sociaux extérieurs. Une personne à mobilité réduite a
tendance à se sentir exclue, voire marginalisée dû à son handicap. Parfois la société pose sur elle un
regard stéréotypé, de telle sorte que son handicap, et ainsi son manque de mobilité, soit une fatalité
à son insertion dans la société. De cela résultait la désaffiliation, la mise à l’écart du groupe des
personnes sans problème de mobilité. Evoluant dans un monde ou les flux et la mobilité occupent
une place de plus en plus considérable, on peut constater que ce handicap pénalise les personnes
concernées à trouver un travail et s’inscrire dans des groupes sociaux, ils sont victimes parfois d’un
certain isolement. C’est pour cela que les handicapés doivent souvent faire face à une désaffiliation
sociale.
Les transports en communs sont de plus en plus accessibles à ce public (aménagement des gares et
stations de métro, ascenseurs, autorisation des chiens guides d’aveugles …) Grâce à ces
aménagements, dans le groupe une certaine cohésion sociale apparaît : tous les passagers, qu’ils
aient des problèmes de mobilité ou non ont le même but, se déplacer, arriver à une destination
déterminée pour diverses raisons qu’elles soient récréatives ou professionnelles. On peut souligner
le fait que le désavantage qu’ont naturellement les handicapés est compensé par des discriminations
positives (aides gratuites qui leur sont spécifiques et dans certains cas des billets de transport
gratuits) afin de pallier à leur situation de handicap et de leur prouver que ça n’est pas une fatalité à
l’insertion.
Dans les sociétés ou ces aides spécifiques ne leur sont pas accordées, les personnes visées peuvent
également avoir une mauvaise vision d’elle-même, une mauvaise estime par le fait qu’elle se
sentent inférieures aux personnes qui savent marcher dans la rue sans problème, conduire et prendre
les transports en commun, ainsi se sentir condamné à vivre en marge de la société. Elles se sentent
dévalorisées car elle ne peut pas faire « comme tout le monde ». Elles réfléchissent sur leurs
appartenances sociales, elle se sent catégorisée et mise dans le tiroir des « rejetés de la société ».
Grâce aux aménagements, l’individu peut toujours se comparer aux autres car il est plus intégré et
considéré: il y a certes une comparaison descendante en ce qui concerne les capacités physiques, le
fait d’être en chaise roulante, d’être aveugle ou d’avoir un handicap moteur. Mais il peut y avoir
une comparaison ascendante également, en effet, des personnes ont tendance à être perçues comme
courageuses, battantes et parfois admirées pour ce genre de vertus par rapport au reste de la société.
Car elles parviennent à se débrouiller avec un désavantage naturel que les autres n’ont pas, elles
peuvent faire l’objet d’une certaine compassion aussi de la part des usagers valides.
en commun pour les personnes à mobilité réduite
Notre dissertation portera sur les infrastructures mises en place pour les personnes à mobilité réduite
dans les transports en commun. Nous nous sommes penchés sur la question de l’impact qu’elles ont
sur la personne et sur son comportement. Nous en sommes donc arrivés au constat que les
aménagements prévus dans les transports en commun pour les PMR leur permettent une meilleure
intégration dans la société.
Ces aménagements influencent ses rapports sociaux extérieurs. Une personne à mobilité réduite a
tendance à se sentir exclue, voire marginalisée dû à son handicap. Parfois la société pose sur elle un
regard stéréotypé, de telle sorte que son handicap, et ainsi son manque de mobilité, soit une fatalité
à son insertion dans la société. De cela résultait la désaffiliation, la mise à l’écart du groupe des
personnes sans problème de mobilité. Evoluant dans un monde ou les flux et la mobilité occupent
une place de plus en plus considérable, on peut constater que ce handicap pénalise les personnes
concernées à trouver un travail et s’inscrire dans des groupes sociaux, ils sont victimes parfois d’un
certain isolement. C’est pour cela que les handicapés doivent souvent faire face à une désaffiliation
sociale.
Les transports en communs sont de plus en plus accessibles à ce public (aménagement des gares et
stations de métro, ascenseurs, autorisation des chiens guides d’aveugles …) Grâce à ces
aménagements, dans le groupe une certaine cohésion sociale apparaît : tous les passagers, qu’ils
aient des problèmes de mobilité ou non ont le même but, se déplacer, arriver à une destination
déterminée pour diverses raisons qu’elles soient récréatives ou professionnelles. On peut souligner
le fait que le désavantage qu’ont naturellement les handicapés est compensé par des discriminations
positives (aides gratuites qui leur sont spécifiques et dans certains cas des billets de transport
gratuits) afin de pallier à leur situation de handicap et de leur prouver que ça n’est pas une fatalité à
l’insertion.
Dans les sociétés ou ces aides spécifiques ne leur sont pas accordées, les personnes visées peuvent
également avoir une mauvaise vision d’elle-même, une mauvaise estime par le fait qu’elle se
sentent inférieures aux personnes qui savent marcher dans la rue sans problème, conduire et prendre
les transports en commun, ainsi se sentir condamné à vivre en marge de la société. Elles se sentent
dévalorisées car elle ne peut pas faire « comme tout le monde ». Elles réfléchissent sur leurs
appartenances sociales, elle se sent catégorisée et mise dans le tiroir des « rejetés de la société ».
Grâce aux aménagements, l’individu peut toujours se comparer aux autres car il est plus intégré et
considéré: il y a certes une comparaison descendante en ce qui concerne les capacités physiques, le
fait d’être en chaise roulante, d’être aveugle ou d’avoir un handicap moteur. Mais il peut y avoir
une comparaison ascendante également, en effet, des personnes ont tendance à être perçues comme
courageuses, battantes et parfois admirées pour ce genre de vertus par rapport au reste de la société.
Car elles parviennent à se débrouiller avec un désavantage naturel que les autres n’ont pas, elles
peuvent faire l’objet d’une certaine compassion aussi de la part des usagers valides.
