PHILOSOPHIE
TERMINALE
,1. LA POLITIQUE
2. L’ÉTAT
3. LA CULTURE
4. LA NATURE
5. LE TRAVAIL
6. LA RELIGION
7. L’INCONSCIENT
8. LA CONSCIENCE
9. LE TEMPS
10.LA LIBERTÉ
11. LE BONHEUR
12. LA MORALE
13. LE DEVOIR
, LA POLITIQUE
1. L’autorité politique est-elle fondée sur une compétence?
ANALYSE
INTRODUCTION
➔ AUTORITÉ: caractéristique d’une personne possédant un pouvoir sur les autres.
➔ AUTORITÉ POLITIQUE: → institution (ÉTAT) + ceux qui l’incarnent (souverain,
gouverneur…) = promulguer des lois et les faire respecter
AUTORITÉ ≠ FORCE
→ pas domination qui s’exerce par la violence mais une domination ACCEPTÉ et RECONNUE
→ rapport de pouvoir LÉGITIME
PROBLÉMATIQUE
Qu’est-ce qui rend légitime la domination d’un homme sur d’autres hommes?
“Fonder”: poser les bases (théoriques ou matérielles) // construire
La construction d’un État impliquant des rapports de commandement et d'obéissance
implique-t-elle une compétence quelconque chez celui qui va exercer le pouvoir?
POUR RÉPONDRE: distinguer entre
➢ la question de fait (ce qui est)
→ ils existent/ont existé nombreux régimes politiques qui ne sont pas fondés sur la
compétence = Dictature (fondé sur peur et violence) ou démocraties où dirigeants sont
incompétents et menteurs
➢ la question de droit (ce qui doit être)
on se pose la question philosophiquement
→ qu’est-ce qui rend légitime l’exercice du pouvoir?
→ faudrait-il que l’autorité politique soit fondée sur une compétence?
DÉVELOPPEMENT
AVOIR UNE COMPÉTENCE: posséder une capacité dans un domaine, maîtriser savoir/art
(C’est logique préférer quelqu’un de compétent mais on trouve deux difficultés:)
1. NÉCESSAIRE ≠ SUFFISANT d’être compétent pour exercer un pouvoir. Il y a des gens plus
instruits que d’autres, pourtant cela ne signifie pas qu’ils doivent imposer leurs volontés
à ceux qui le sont moins ⇒ tous les hommes sont également libres quelles que soient
leurs différences
⇒ CONSENTEMENT > COMPÉTENCE qu’il faudrait fonder l’autorité
= ROUSSEAU et HOBBES: accorder autorité → décider de donner à qlq le pouvoir
d’exercer un mandat → la source du pouvoir politique est dans cette décision
2. QUELLE EST LA COMPÉTENCE POLITIQUE? (S’IL Y EN A UNE!)
⇒ savoir administrer les affaires de l’État?
⇒ savoir prendre des risques calculés, d’être un peu visionnaire tout en restant prudent
(ce qui ne s’apprend pas à l’école)
, ⇒ savoir comprendre les aspirations du peuple, d'avoir du charisme, de maîtriser la
parole et l’image pour séduire les foules?
→ PLATON: cité idéale serait gouvernée par des sages (“les philosophes deviennent rois
et les rois philosophes)
PLATON La critique des sophistes
Le reproche de Platon :
→ les sophistes ont un savoir complètement creux
→ que de « beaux parleurs » qui maîtrisent les subtilités du langage et se servent de ce
pseudo-savoir pour séduire les foules
→ ils parviennent à persuader cars ils s’adressent à des ignorants
→ ne se préoccupent ni de la vérité ni du bien
→ rhétorique leur permet de faire paraître vrai ce qui est faux et inversement
→ seul art: connaître toutes recettes pour flatter un auditoire, attiser émotions, jouer sur les
attentes ou les craintes du public
● Critique sur la DÉMAGOGIE (l’art de conduire le peuple en le flattant) qui conduit la
démocratie athénienne et donc pose la question sur la démocratie: ce régime n’est-il pas
finalement le plus propice à ce que des dirigeants incompétents manipulent un peuple
ignorant et stupide ? Est-il bien raisonnable de confier le pouvoir au peuple (démos) dans
ces conditions ?
● Critique sur le rôle "d'éducateurs" des sophistes: « éducateurs bien étranges » puisqu’ils
entretiennent l’ignorance au lieu de la combattre. Or, pour Platon, il est de la
responsabilité du politique non seulement de gérer les affaires, mais surtout d’éduquer
son peuple.
PLATON La tripartition de la Cité
c’est le principe rationnel (l’intelligence) qui doit gouverner dans l’âme comme dans la cité.
TERMINALE
,1. LA POLITIQUE
2. L’ÉTAT
3. LA CULTURE
4. LA NATURE
5. LE TRAVAIL
6. LA RELIGION
7. L’INCONSCIENT
8. LA CONSCIENCE
9. LE TEMPS
10.LA LIBERTÉ
11. LE BONHEUR
12. LA MORALE
13. LE DEVOIR
, LA POLITIQUE
1. L’autorité politique est-elle fondée sur une compétence?
ANALYSE
INTRODUCTION
➔ AUTORITÉ: caractéristique d’une personne possédant un pouvoir sur les autres.
➔ AUTORITÉ POLITIQUE: → institution (ÉTAT) + ceux qui l’incarnent (souverain,
gouverneur…) = promulguer des lois et les faire respecter
AUTORITÉ ≠ FORCE
→ pas domination qui s’exerce par la violence mais une domination ACCEPTÉ et RECONNUE
→ rapport de pouvoir LÉGITIME
PROBLÉMATIQUE
Qu’est-ce qui rend légitime la domination d’un homme sur d’autres hommes?
“Fonder”: poser les bases (théoriques ou matérielles) // construire
La construction d’un État impliquant des rapports de commandement et d'obéissance
implique-t-elle une compétence quelconque chez celui qui va exercer le pouvoir?
POUR RÉPONDRE: distinguer entre
➢ la question de fait (ce qui est)
→ ils existent/ont existé nombreux régimes politiques qui ne sont pas fondés sur la
compétence = Dictature (fondé sur peur et violence) ou démocraties où dirigeants sont
incompétents et menteurs
➢ la question de droit (ce qui doit être)
on se pose la question philosophiquement
→ qu’est-ce qui rend légitime l’exercice du pouvoir?
→ faudrait-il que l’autorité politique soit fondée sur une compétence?
DÉVELOPPEMENT
AVOIR UNE COMPÉTENCE: posséder une capacité dans un domaine, maîtriser savoir/art
(C’est logique préférer quelqu’un de compétent mais on trouve deux difficultés:)
1. NÉCESSAIRE ≠ SUFFISANT d’être compétent pour exercer un pouvoir. Il y a des gens plus
instruits que d’autres, pourtant cela ne signifie pas qu’ils doivent imposer leurs volontés
à ceux qui le sont moins ⇒ tous les hommes sont également libres quelles que soient
leurs différences
⇒ CONSENTEMENT > COMPÉTENCE qu’il faudrait fonder l’autorité
= ROUSSEAU et HOBBES: accorder autorité → décider de donner à qlq le pouvoir
d’exercer un mandat → la source du pouvoir politique est dans cette décision
2. QUELLE EST LA COMPÉTENCE POLITIQUE? (S’IL Y EN A UNE!)
⇒ savoir administrer les affaires de l’État?
⇒ savoir prendre des risques calculés, d’être un peu visionnaire tout en restant prudent
(ce qui ne s’apprend pas à l’école)
, ⇒ savoir comprendre les aspirations du peuple, d'avoir du charisme, de maîtriser la
parole et l’image pour séduire les foules?
→ PLATON: cité idéale serait gouvernée par des sages (“les philosophes deviennent rois
et les rois philosophes)
PLATON La critique des sophistes
Le reproche de Platon :
→ les sophistes ont un savoir complètement creux
→ que de « beaux parleurs » qui maîtrisent les subtilités du langage et se servent de ce
pseudo-savoir pour séduire les foules
→ ils parviennent à persuader cars ils s’adressent à des ignorants
→ ne se préoccupent ni de la vérité ni du bien
→ rhétorique leur permet de faire paraître vrai ce qui est faux et inversement
→ seul art: connaître toutes recettes pour flatter un auditoire, attiser émotions, jouer sur les
attentes ou les craintes du public
● Critique sur la DÉMAGOGIE (l’art de conduire le peuple en le flattant) qui conduit la
démocratie athénienne et donc pose la question sur la démocratie: ce régime n’est-il pas
finalement le plus propice à ce que des dirigeants incompétents manipulent un peuple
ignorant et stupide ? Est-il bien raisonnable de confier le pouvoir au peuple (démos) dans
ces conditions ?
● Critique sur le rôle "d'éducateurs" des sophistes: « éducateurs bien étranges » puisqu’ils
entretiennent l’ignorance au lieu de la combattre. Or, pour Platon, il est de la
responsabilité du politique non seulement de gérer les affaires, mais surtout d’éduquer
son peuple.
PLATON La tripartition de la Cité
c’est le principe rationnel (l’intelligence) qui doit gouverner dans l’âme comme dans la cité.
