L’héritage de la Révolution et de l’Empire
I. Concert européen : « principe de légitimité » et aspiration libérale
A. La loi des Prince ?
1) Le Congrès de Vienne
Le Congrès de Vienne (septembre 1814- juin 1815) se tient après la chute de Napoléon Ier
dans la visée de réorganiser l’Europe après-guerre. Il se tient entre les 4 nations vainqueur
de la France soit la Prusse, le Royaume-Uni, l’Autriche et la Russie.
Le but est d’organiser un ordre postrévolutionnaire, par bien des points prérévolutionnaire :
Un certain ordre dynastique.
Les frontières sont fondées sur la base des dynasties régnantes et non sur la base des
peuples alors comment éviter que les révolutions reviennent à la surface ?
Le concert européen est la réunion en congrès des coalisés pour régler les crises, y compris
militairement de façon à réprimer tout mouvement qui remettrait en cause l’antilibéralisme.
C’est un projet réactionnaire au sens étymologique du terme, clairement dirigé contre le
mouvement libéral et national.
Dans ce congrès, quelques hommes dominent :
- Le ministre des affaires étrangères d’Autriche, Metternich
- Le Tsar de Russie, et son ministre des affaires étrangères, Nesselrod
Toutes les dynasties renversées par la révolution de Napoléon sont remises sur le trône.
C’est surtout vrai pour les dynasties des bourbons (en France, à Naples et en Espagne).
Aux Pays-Bas, Guillaume Ier est couronné roi, pour la première fois depuis le XVIe siècle, les
pays regroupent dans un même royaume belges et hollandais.
La Russie gagne la Finlande, une partie de la Pologne dont Varsovie et la Bessarabie
, L’Autriche va récupérer les provinces illyriennes et la Lombardie/Vénétie.
La Prusse gagne la Rhénanie mais il n’y a cependant pas de continuité territoriale du pays,
cependant elle gagne aussi l’autre partie de la Pologne.
Le Royaume-Uni gagne Malte, pour contrôler la Méditerranée.
Les Norvégiens sont englobés dans le Royaume de Suède
La France revient à ses frontières de 1791 et est encerclée d’état tampons constitués de
forteresse pour empêcher toutes velléités révolutionnaires ou expansionnistes.
L’Allemagne reste divisée en 39 états, tous souverains avec différents statuts (Villes libres,
principautés, royaumes…).
La confédération germanique de juin 1815 dans le cadre du Congrès de Vienne, s’est dotée
d’un parlement représentant les états. Cependant elle n’a pas de pouvoir réel. En clair ce
sont des ambassadeurs, leurs propos ne sont que symboliques.
L’Italie est coupée en 8, mais les états pontificaux posent problèmes quant à leur
appropriation.
Le Royaume des Deux-Siciles avec la capitale à Naples et le Royaume de Piémont-Sardaigne à
Turin, sont les deux forces d’Italie.
1) Les limites du nouvel ordre européen
Instaurer un nouvel ordre est très difficile. Pourquoi ?
Elles ont beau avoir un intérêt commun à la contre-révolution mais entre elles, leur intérêt
divergent.
La Pologne est répartie en 3 états. La Russie voudrait recréer un état polonais pour le placer
sous souveraineté russe (pour accroitre l’Empire).
La Prusse et l’Angleterre vont jusqu’à menacer la Russie de guerre si elle envahit la Pologne.
Ainsi l’entente n’est pas absolue, force est de le constater.
La question des détroits pose aussi problème :
- Le détroit des Dardanelles, qui engendrait le démantèlement d’une partie de l’Empire
ottoman. Le Royaume-Uni trouve cela inacceptable car elle refuse de voir la Russie
contrôler le détroit et ainsi lui donner un accès à la Méditerranée.
- Le détroit du Bosphore
La France tire profit de ces divergences et particulièrement un homme : Talleyrand
La France grâce à lui rentre dans le congrès et bien que vaincue devient une puissance
dirigeante.
Le Royaume-Uni est représenté par le vainqueur de Waterloo, le Duc de Wellington. C’est le
seul pays européen à être engagé dans un processus de développement économique et
commercial (libéralisme…). C’est pour cela que le Royaume-Uni refuse d’adhérer au pacte de
la Sainte-Alliance entre Russie, Prusse et Autriche.
Ce pacte évoque les saintes écritures et affirme que les souverains sont liés par une
souveraineté indissoluble de l’ordre du droit divin à l’encontre d’un droit des nations. (25
sept 1815).
Les États pontificaux ne le ratifient pas car le roi de Prusse est protestants et le Tsar
orthodoxe.
I. Concert européen : « principe de légitimité » et aspiration libérale
A. La loi des Prince ?
1) Le Congrès de Vienne
Le Congrès de Vienne (septembre 1814- juin 1815) se tient après la chute de Napoléon Ier
dans la visée de réorganiser l’Europe après-guerre. Il se tient entre les 4 nations vainqueur
de la France soit la Prusse, le Royaume-Uni, l’Autriche et la Russie.
Le but est d’organiser un ordre postrévolutionnaire, par bien des points prérévolutionnaire :
Un certain ordre dynastique.
Les frontières sont fondées sur la base des dynasties régnantes et non sur la base des
peuples alors comment éviter que les révolutions reviennent à la surface ?
Le concert européen est la réunion en congrès des coalisés pour régler les crises, y compris
militairement de façon à réprimer tout mouvement qui remettrait en cause l’antilibéralisme.
C’est un projet réactionnaire au sens étymologique du terme, clairement dirigé contre le
mouvement libéral et national.
Dans ce congrès, quelques hommes dominent :
- Le ministre des affaires étrangères d’Autriche, Metternich
- Le Tsar de Russie, et son ministre des affaires étrangères, Nesselrod
Toutes les dynasties renversées par la révolution de Napoléon sont remises sur le trône.
C’est surtout vrai pour les dynasties des bourbons (en France, à Naples et en Espagne).
Aux Pays-Bas, Guillaume Ier est couronné roi, pour la première fois depuis le XVIe siècle, les
pays regroupent dans un même royaume belges et hollandais.
La Russie gagne la Finlande, une partie de la Pologne dont Varsovie et la Bessarabie
, L’Autriche va récupérer les provinces illyriennes et la Lombardie/Vénétie.
La Prusse gagne la Rhénanie mais il n’y a cependant pas de continuité territoriale du pays,
cependant elle gagne aussi l’autre partie de la Pologne.
Le Royaume-Uni gagne Malte, pour contrôler la Méditerranée.
Les Norvégiens sont englobés dans le Royaume de Suède
La France revient à ses frontières de 1791 et est encerclée d’état tampons constitués de
forteresse pour empêcher toutes velléités révolutionnaires ou expansionnistes.
L’Allemagne reste divisée en 39 états, tous souverains avec différents statuts (Villes libres,
principautés, royaumes…).
La confédération germanique de juin 1815 dans le cadre du Congrès de Vienne, s’est dotée
d’un parlement représentant les états. Cependant elle n’a pas de pouvoir réel. En clair ce
sont des ambassadeurs, leurs propos ne sont que symboliques.
L’Italie est coupée en 8, mais les états pontificaux posent problèmes quant à leur
appropriation.
Le Royaume des Deux-Siciles avec la capitale à Naples et le Royaume de Piémont-Sardaigne à
Turin, sont les deux forces d’Italie.
1) Les limites du nouvel ordre européen
Instaurer un nouvel ordre est très difficile. Pourquoi ?
Elles ont beau avoir un intérêt commun à la contre-révolution mais entre elles, leur intérêt
divergent.
La Pologne est répartie en 3 états. La Russie voudrait recréer un état polonais pour le placer
sous souveraineté russe (pour accroitre l’Empire).
La Prusse et l’Angleterre vont jusqu’à menacer la Russie de guerre si elle envahit la Pologne.
Ainsi l’entente n’est pas absolue, force est de le constater.
La question des détroits pose aussi problème :
- Le détroit des Dardanelles, qui engendrait le démantèlement d’une partie de l’Empire
ottoman. Le Royaume-Uni trouve cela inacceptable car elle refuse de voir la Russie
contrôler le détroit et ainsi lui donner un accès à la Méditerranée.
- Le détroit du Bosphore
La France tire profit de ces divergences et particulièrement un homme : Talleyrand
La France grâce à lui rentre dans le congrès et bien que vaincue devient une puissance
dirigeante.
Le Royaume-Uni est représenté par le vainqueur de Waterloo, le Duc de Wellington. C’est le
seul pays européen à être engagé dans un processus de développement économique et
commercial (libéralisme…). C’est pour cela que le Royaume-Uni refuse d’adhérer au pacte de
la Sainte-Alliance entre Russie, Prusse et Autriche.
Ce pacte évoque les saintes écritures et affirme que les souverains sont liés par une
souveraineté indissoluble de l’ordre du droit divin à l’encontre d’un droit des nations. (25
sept 1815).
Les États pontificaux ne le ratifient pas car le roi de Prusse est protestants et le Tsar
orthodoxe.
