Histoire
Fiche des références
I. La France de 1870 à 1995
Chapitre 2 : L’installation d’une république fragile
> 1864 : Discours des libertés nécessaires de Thiers devant le Corps législatif
> 1867: droit d’interpellation
> Mai 1869 : élection législative qui voit la progression des républicains
> Janvier 1870 : nomination d’E. Olliver en tant que chef du cabinet
> 8 mai 1870 : referendum sur la libéralisation de l’Empire, 7,35 mns de oui contre 1,44 mns de non
> Juillet 1870 : dépêche d’EMS, humiliation de la France sur la scène internationale
> 19 juillet 1870 : déclaration de guerre à la Prusse
> 4 août 1870 : première série de défaite en Alsace
> 20 août 1870 : siège de Metz, le maréchal Bazaine se retrouve enfermé
> 2 septembre 1870 : défaite de Sedan
> 3 septembre 1870 : proclamation de la République à Lyon, Marseille
> 3 septembre 1870 : proclamation de la Ligue du Sud-Ouest, république par le bas
> 4 septembre 1870 : J. Favre proclame la déchéance de la famille impériale
> 4 septembre 1870 : Gambetta proclame la République depuis l’Hôtel de ville
> 19 septembre 1870 : début du siège de Paris
> 7 octobre 1870 : Gambetta fuit Paris en ballon pour gagner Tours
> 28 octobre 1870 : capitulation de Metz
> Janvier 1871 : prise de Versailles
> 18 janvier 1871 : proclamation de l’Empire allemand
> 28 janvier 1871 : armistice
> 8 février 1871 : élection d’une Assemblée constituante, 400 monarchistes pour 160 républicains
> 18 mars 1871 : émeutes qui marquent le début de la Commune
> 26 mars 1871 : élection de la Commune
> 21-28 mai 1871 : semaine sanglante, 25-35k morts et 10k arrestations
> J. Favre : chef de fil des républicains
> J. Ferry : se fait connaître avec Les comptes fantastiques d’Haussmann
> L. Gambetta : programme de Belleville en 1869
> Comte de Palikao : militaire qui remplace Ollivier en août 1870
> Trochu : chef du gouvernement de Défense national, lien avec la légalité
> P. Nord : « moment républicain », l’instauration de la république est une transformation dilue
> A. Pleissis, De la fête impériale au mur des fédérés :
> F. Roth, La guerre de 70 : banalisation de la violence dès la guerre de 1870
Chapitre 3 : La républicanisation des institutions
→ Solder la guerre et reconstruire le pays
> Février 1871 : fondation par E. Boutmy de l’École libre des sciences politiques
> 1er mars 1871 : défilé des troupes allemandes à Paris
> 10 mai 1871 : Traité de Francfort
> Juillet 1871 et 1872 : grandes campagnes d’emprunts nationaux lancées par Thiers
,> Juillet 1872 : loi de réformes des armées : création du service militaire et du Conseil Supérieur de la
Guerre
> Mars 1873 : remboursement de l’indemnité de guerre
> Septembre 1873 : évacuation des dernières troupes allemandes
> Mars 1875 : loi qui institue une meilleure formation des cadres de l’armée
> 1875 : fin de l’État de siège
→ La république monarchiste
> 17 février 1871 : Thiers nommé chef du pouvoir exécutif
> 10 mars 1871 : pacte de Bordeaux
> Avril 1871 : nomination et non plus élection des maires des grandes villes
> Juillet 1871 : échec de la première restauration monarchique
> Août 1871 : Loi Rivet, Thiers devient officiellement Président de la République
> 14 mars 1872 : loi de répression sociale à l’égard des militants socialistes
> 13 novembre 1872 : Thiers proclame ses orientations républicaines
> 1873 : début de la construction de la Basilique du Sacré-cœur
> Mars 1873 : loi chinoise (loi de Broglie), limitation des pouvoirs de Thiers face à l’Assemblée
> 24 mai 1873 : démission de Thiers, élection de Mac-Mahon
> 19 mai 1874 : loi limitant le travail des enfants
> 30 janvier 1875 : amendement Wallon, encrage de la République
> 24 et 25 février 1875 : lois constitutionnelles qui organisent le Sénat et les pouvoirs publics
> 16 juillet 1875 : loi constitutionnelle qui précise le rapport entre les organes de l’État
→ La conquête républicaine
> 1872 : Kulturkampf de Bismarck contre Pie IX, tension avec la France
> 24 mai 1874 : enterrement du Comte D’Atlonslée, démonstration républicaine
> 1875 : L. Buffet chef du gouvernement, gouvernement de centre qui comprend le libéral L. Say
> Décembre 1875 : élection des sénateurs inamovibles : 17 monarchistes élus seulement
> Janvier 1876 : élection d’une courte majorité conservatrice au Sénat
> Février-Mars 1876 : élection de la chambre des députés : 360 républicains face à 150 conservateurs
> 4 mai 1877 : discours de Gambetta contre le cléricalisme (« le cléricalisme, voilà l’ennemi ! »)
> 16 mai 1877 : lettre ouverte de Mac-Mahon pour demander à J. Simon de démissionner, et il remplace
par de Broglie
> 30 mai 1877 : manifeste des 363
> 25 juin 1877 : Mac-Mahon dissout la Chambre
> 5 Septembre 1877 : funérailles de Thiers, occasion pour les républicains de se mettre en scène
> Octobre 1877 : élection de 326 républicains, léger recul mais toujours largement majoritaires
> Novembre 1877 – juillet 1878 : basculement des élus locaux à gauche
> 15 décembre 1877 : Mac-Mahon se soumet à l’Assemblée et appelle Dufaure
> Janvier 1879 : le Sénat bascule à gauche
> 30 janvier 1879 : Mac-Mahon démissionne et est remplacé par Jules Grévy
> Comte de Chambord : petit-fils de Charles X, prétendant au trône très anti-libéral
> Comte de Paris : petit fils de Louis-Philippe, prétendant plus libéral
> Comte D’Atlonslée : aristocrate devenu radical
> O. de Fourtou : ministre de l’intérieur en 1877, remplace les préfets républicains par des conservateurs
ce qui choque les électeurs
> Cl Digeon, « La crise allemande de la pensée française » : sentiment d’infériorité par rapport au
système allemand
> D. Halevy : « République des ducs »
> S. Barrows : « Les murs qui parlent : le graffiti politique en 1877 », Le mouvement social, 2016 :
,participation des classes populaires à la campagne de l’été 1877 par le biais des graffitis
> Gambetta, Discours de Grenoble, 26 septembre 1872 : « La politique républicaine commence,
l’administration républicaine reste toute entière à faire. » | « couches sociales nouvelles »
> Manifeste de Monsieur le Comte de Chambord, été 1871 : à propos du drapeau blanc : « Il a flotté
sur mon berceau et je veux qu’il ombrage ma tombe » | « Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc de
Henri IV »
> A. Thiers, 13 novembre 1872 : « La république sera conservatrice ou ne sera pas. La France ne peut
vivre dans de continuelle alarme »
> A. Renoir, Le Bal du moulin de la Galette, 1876 : vie populaire joyeuse dans les quartiers parisiens
> Gambetta, 24 mai 1874 : « L’ancienne aristocratie appartient à la France. Elle peut encore la servir. »
Chapitre 4 : La républicanisation du pays
→ La mise en œuvre des principes : les grandes loi républicaines
> 1879 : plan Freyssinet
> Février 1879 : La Marseillaise est confirmée comme hymne nationale
> 21 juillet 1879 : les Chambres retournent siéger à Paris
> Juillet 1880 : le 14 juillet devient officiellement fête nationale
> Octobre 1880 : décret gouvernemental expulsant 5000 membres de congrégations non autorisées
> 21 décembre 1880 : Loi Sée sur les lycée de jeunes filles
> 1880 : loi autorisant le travail le dimanche (lutte anti-cléricale)
> Novembre 1881 – Janvier 1882 : Grand ministère de Gambetta
> 29 juillet 1881 : loi sur la liberté de la presse
> Été 1881 : élection législative, presque la moitié des circonscriptions sans candidat monarchiste
> 16 juin 1881 : première loi Ferry qui rend l’école gratuite et laïque
> 28 mars 1882 : seconde loi Ferry qui rend l’école obligatoire de 6 à 13 ans
> 21 mars 1884 : loi Waldeck-Rousseau qui autorise les syndicats
> 5 Avril 1884 : élection du maire par le Conseil municipal
> 27 juillet 1884 : loi Naquet, possibilité de divorcer pour faute
> 13 août 1884 : révision constitutionnelle
> 1885 : grand code électoral, sacralise le vote
> 1885 : transformation de l’église Sainte-Geneviève en Panthéon
> 1er juin 1885 : funérailles nationales de V. Hugo
> Octobre 1886 : Loi Goblet sur la laïcisation du personnel scolaire
> A. Aulard : historien de l’école méthodique, militant républicain qui étudie Danton
> E. Littré : intellectuel polyvalent, républicain élu sénateur inamovible
> Ch. Renouvier : vulgarisateur néo-kantien, écrit dans la revue La critique philosophique
> E. Lavisse : historien officieux de la république
> J. Dalou : sculpteur qui réalise de nombreuses statues en l’honneur de la République (Le triomphe de
la République, 19 novembre 1899)
> J. Charles-Roux : homme politique marseillais et homme d’affaire
> H. Taine : historien libéral et anticlérical mais critique à l’égard de la Révolution et de la République
> J. Guesde : socialiste marxiste
> Elisée Reclus : géographe anarchiste, « voter, c’est abdiquer »
> P. Déroulède : nationaliste, fondé la Ligue des patriotes en 1882
> Baron de Mackau : exemple de notable, député de l’Orne de 1866 à 1918, dirige la droite aux élections
de 1885
> A. Burdeau : « pauvre vertueux », élu président de la Chambre en 1894, exemple d’ascension sociale
> Carré de Malberg : « absolutisme parlementaire »
, > A. Mayer : la république est « un régime sans roi pourvu d’une aristocratie »
> C. Campinchin : « Tant que Mac-Mahon sera mort, on ne dissoudra pas l’Assemblée nationale »
> Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, 1882 : « plébiscite de tous les jours », passé en commun
approprié subjectivement
> J. Jaurès, L’Armée Nouvelle, 1911 : « La nation est le seul bien des pauvres »
> Le tour de la France par deux enfants, G. Bruno, 1877
> Suffrage universel, peinture de A. Bramtot commandée en 1891 par la mairie des Lilas
> P. Verlaine : « Buste pour mairie », Invectives, 1881 : comparaison entre Marianne et une prostituée
> P. Rosanvallon, Le sacre du citoyen : la IIIe République a sacralisé la figure du citoyen, « le nombre
et la raison »
> Z. Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, 1972 : évoque un « mythe de la revanche »
| prémisses du fascisme en France dès le boulangisme
> V. Wright : enquête sur l’origine des membres du Conseil d’État, épuration réelle mais limitée
> J. Garrigues : parle d’une « république des hommes d’affaire »
> M. Agulhon : étude de l’enracinement de la République dans les esprits (représentations de Marianne)
> D. Halévy : « on ne met pas une nouvelle-née dans les bras d’un tambour » en parlant de Gambetta
> Ch. Charles : 44 % des cadres de la diplomatie de la période sont d’origine aristocratique,
« bourgeoisie de robe » pour illustrer le rapprochement entre les élites politiques et économiques
Chapitre 5 : La républicanisation consolidée dans les crises
→ Le défi boulangiste
> Janvier 1886 : Boulanger ministre de la guerre
> Janvier 1886 : grève de Decazville
> Avril 1887 : affaire Schnaebelé
> 12 mai 1887 : Boulanger est renvoyé du ministère de la Guerre
> Décembre 1887 : scandale des décorations, Wilson, gendre de Grévy, accusé
> Mars 1888 : création du journal boulangiste La Cocarde, vite dirigé par M. Barrès
> 15 avril 1888 : Boulanger élu député du Nord
> 27 janvier 1889 : Boulanger élu député de Paris
> Octobre 1889 : élection de seulement 42 députés boulangistes
> 1891 : suicide de Boulanger
> 1892 : scandale de Panama
> 1893 : élections, renouvellement de la Chambre après Panama, Clemenceau n’est pas réélu
→ Revendications sociales et tensions politiques
> 1879 : « Immortel congrès » socialiste de Marseille
> 1885 : un seul député socialiste est élu
> Juillet 1889 : IIe Internationale à Paris
> 1er mai 1891 : fusillade de Fourmies
> 1891 : création d’un office du Travail confié à Arthur Fontaine
> Mars 1892 : attentat de l’ouvrier Ravachol contre des magistrats
> 1892 : création de la Fédération Nationale des Bourses du Travail par F. Peloutier
> 1893 : une cinquantaine d’élus socialistes
> 9 décembre 1893 : attentat d’A. Vaillant à la Chambre
> 12 décembre 1893 : loi restreignant la liberté d’expression
> Juin 1894 : assassinat de Sadi Carnot par Caserio
> 30 novembre 1894 : loi Siegfried, création des HBM
> 1893-1894 : Lois scélérates
> Septembre 1895 : fondation de la CGT
> 1896 : succès des socialistes aux municipales
Fiche des références
I. La France de 1870 à 1995
Chapitre 2 : L’installation d’une république fragile
> 1864 : Discours des libertés nécessaires de Thiers devant le Corps législatif
> 1867: droit d’interpellation
> Mai 1869 : élection législative qui voit la progression des républicains
> Janvier 1870 : nomination d’E. Olliver en tant que chef du cabinet
> 8 mai 1870 : referendum sur la libéralisation de l’Empire, 7,35 mns de oui contre 1,44 mns de non
> Juillet 1870 : dépêche d’EMS, humiliation de la France sur la scène internationale
> 19 juillet 1870 : déclaration de guerre à la Prusse
> 4 août 1870 : première série de défaite en Alsace
> 20 août 1870 : siège de Metz, le maréchal Bazaine se retrouve enfermé
> 2 septembre 1870 : défaite de Sedan
> 3 septembre 1870 : proclamation de la République à Lyon, Marseille
> 3 septembre 1870 : proclamation de la Ligue du Sud-Ouest, république par le bas
> 4 septembre 1870 : J. Favre proclame la déchéance de la famille impériale
> 4 septembre 1870 : Gambetta proclame la République depuis l’Hôtel de ville
> 19 septembre 1870 : début du siège de Paris
> 7 octobre 1870 : Gambetta fuit Paris en ballon pour gagner Tours
> 28 octobre 1870 : capitulation de Metz
> Janvier 1871 : prise de Versailles
> 18 janvier 1871 : proclamation de l’Empire allemand
> 28 janvier 1871 : armistice
> 8 février 1871 : élection d’une Assemblée constituante, 400 monarchistes pour 160 républicains
> 18 mars 1871 : émeutes qui marquent le début de la Commune
> 26 mars 1871 : élection de la Commune
> 21-28 mai 1871 : semaine sanglante, 25-35k morts et 10k arrestations
> J. Favre : chef de fil des républicains
> J. Ferry : se fait connaître avec Les comptes fantastiques d’Haussmann
> L. Gambetta : programme de Belleville en 1869
> Comte de Palikao : militaire qui remplace Ollivier en août 1870
> Trochu : chef du gouvernement de Défense national, lien avec la légalité
> P. Nord : « moment républicain », l’instauration de la république est une transformation dilue
> A. Pleissis, De la fête impériale au mur des fédérés :
> F. Roth, La guerre de 70 : banalisation de la violence dès la guerre de 1870
Chapitre 3 : La républicanisation des institutions
→ Solder la guerre et reconstruire le pays
> Février 1871 : fondation par E. Boutmy de l’École libre des sciences politiques
> 1er mars 1871 : défilé des troupes allemandes à Paris
> 10 mai 1871 : Traité de Francfort
> Juillet 1871 et 1872 : grandes campagnes d’emprunts nationaux lancées par Thiers
,> Juillet 1872 : loi de réformes des armées : création du service militaire et du Conseil Supérieur de la
Guerre
> Mars 1873 : remboursement de l’indemnité de guerre
> Septembre 1873 : évacuation des dernières troupes allemandes
> Mars 1875 : loi qui institue une meilleure formation des cadres de l’armée
> 1875 : fin de l’État de siège
→ La république monarchiste
> 17 février 1871 : Thiers nommé chef du pouvoir exécutif
> 10 mars 1871 : pacte de Bordeaux
> Avril 1871 : nomination et non plus élection des maires des grandes villes
> Juillet 1871 : échec de la première restauration monarchique
> Août 1871 : Loi Rivet, Thiers devient officiellement Président de la République
> 14 mars 1872 : loi de répression sociale à l’égard des militants socialistes
> 13 novembre 1872 : Thiers proclame ses orientations républicaines
> 1873 : début de la construction de la Basilique du Sacré-cœur
> Mars 1873 : loi chinoise (loi de Broglie), limitation des pouvoirs de Thiers face à l’Assemblée
> 24 mai 1873 : démission de Thiers, élection de Mac-Mahon
> 19 mai 1874 : loi limitant le travail des enfants
> 30 janvier 1875 : amendement Wallon, encrage de la République
> 24 et 25 février 1875 : lois constitutionnelles qui organisent le Sénat et les pouvoirs publics
> 16 juillet 1875 : loi constitutionnelle qui précise le rapport entre les organes de l’État
→ La conquête républicaine
> 1872 : Kulturkampf de Bismarck contre Pie IX, tension avec la France
> 24 mai 1874 : enterrement du Comte D’Atlonslée, démonstration républicaine
> 1875 : L. Buffet chef du gouvernement, gouvernement de centre qui comprend le libéral L. Say
> Décembre 1875 : élection des sénateurs inamovibles : 17 monarchistes élus seulement
> Janvier 1876 : élection d’une courte majorité conservatrice au Sénat
> Février-Mars 1876 : élection de la chambre des députés : 360 républicains face à 150 conservateurs
> 4 mai 1877 : discours de Gambetta contre le cléricalisme (« le cléricalisme, voilà l’ennemi ! »)
> 16 mai 1877 : lettre ouverte de Mac-Mahon pour demander à J. Simon de démissionner, et il remplace
par de Broglie
> 30 mai 1877 : manifeste des 363
> 25 juin 1877 : Mac-Mahon dissout la Chambre
> 5 Septembre 1877 : funérailles de Thiers, occasion pour les républicains de se mettre en scène
> Octobre 1877 : élection de 326 républicains, léger recul mais toujours largement majoritaires
> Novembre 1877 – juillet 1878 : basculement des élus locaux à gauche
> 15 décembre 1877 : Mac-Mahon se soumet à l’Assemblée et appelle Dufaure
> Janvier 1879 : le Sénat bascule à gauche
> 30 janvier 1879 : Mac-Mahon démissionne et est remplacé par Jules Grévy
> Comte de Chambord : petit-fils de Charles X, prétendant au trône très anti-libéral
> Comte de Paris : petit fils de Louis-Philippe, prétendant plus libéral
> Comte D’Atlonslée : aristocrate devenu radical
> O. de Fourtou : ministre de l’intérieur en 1877, remplace les préfets républicains par des conservateurs
ce qui choque les électeurs
> Cl Digeon, « La crise allemande de la pensée française » : sentiment d’infériorité par rapport au
système allemand
> D. Halevy : « République des ducs »
> S. Barrows : « Les murs qui parlent : le graffiti politique en 1877 », Le mouvement social, 2016 :
,participation des classes populaires à la campagne de l’été 1877 par le biais des graffitis
> Gambetta, Discours de Grenoble, 26 septembre 1872 : « La politique républicaine commence,
l’administration républicaine reste toute entière à faire. » | « couches sociales nouvelles »
> Manifeste de Monsieur le Comte de Chambord, été 1871 : à propos du drapeau blanc : « Il a flotté
sur mon berceau et je veux qu’il ombrage ma tombe » | « Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc de
Henri IV »
> A. Thiers, 13 novembre 1872 : « La république sera conservatrice ou ne sera pas. La France ne peut
vivre dans de continuelle alarme »
> A. Renoir, Le Bal du moulin de la Galette, 1876 : vie populaire joyeuse dans les quartiers parisiens
> Gambetta, 24 mai 1874 : « L’ancienne aristocratie appartient à la France. Elle peut encore la servir. »
Chapitre 4 : La républicanisation du pays
→ La mise en œuvre des principes : les grandes loi républicaines
> 1879 : plan Freyssinet
> Février 1879 : La Marseillaise est confirmée comme hymne nationale
> 21 juillet 1879 : les Chambres retournent siéger à Paris
> Juillet 1880 : le 14 juillet devient officiellement fête nationale
> Octobre 1880 : décret gouvernemental expulsant 5000 membres de congrégations non autorisées
> 21 décembre 1880 : Loi Sée sur les lycée de jeunes filles
> 1880 : loi autorisant le travail le dimanche (lutte anti-cléricale)
> Novembre 1881 – Janvier 1882 : Grand ministère de Gambetta
> 29 juillet 1881 : loi sur la liberté de la presse
> Été 1881 : élection législative, presque la moitié des circonscriptions sans candidat monarchiste
> 16 juin 1881 : première loi Ferry qui rend l’école gratuite et laïque
> 28 mars 1882 : seconde loi Ferry qui rend l’école obligatoire de 6 à 13 ans
> 21 mars 1884 : loi Waldeck-Rousseau qui autorise les syndicats
> 5 Avril 1884 : élection du maire par le Conseil municipal
> 27 juillet 1884 : loi Naquet, possibilité de divorcer pour faute
> 13 août 1884 : révision constitutionnelle
> 1885 : grand code électoral, sacralise le vote
> 1885 : transformation de l’église Sainte-Geneviève en Panthéon
> 1er juin 1885 : funérailles nationales de V. Hugo
> Octobre 1886 : Loi Goblet sur la laïcisation du personnel scolaire
> A. Aulard : historien de l’école méthodique, militant républicain qui étudie Danton
> E. Littré : intellectuel polyvalent, républicain élu sénateur inamovible
> Ch. Renouvier : vulgarisateur néo-kantien, écrit dans la revue La critique philosophique
> E. Lavisse : historien officieux de la république
> J. Dalou : sculpteur qui réalise de nombreuses statues en l’honneur de la République (Le triomphe de
la République, 19 novembre 1899)
> J. Charles-Roux : homme politique marseillais et homme d’affaire
> H. Taine : historien libéral et anticlérical mais critique à l’égard de la Révolution et de la République
> J. Guesde : socialiste marxiste
> Elisée Reclus : géographe anarchiste, « voter, c’est abdiquer »
> P. Déroulède : nationaliste, fondé la Ligue des patriotes en 1882
> Baron de Mackau : exemple de notable, député de l’Orne de 1866 à 1918, dirige la droite aux élections
de 1885
> A. Burdeau : « pauvre vertueux », élu président de la Chambre en 1894, exemple d’ascension sociale
> Carré de Malberg : « absolutisme parlementaire »
, > A. Mayer : la république est « un régime sans roi pourvu d’une aristocratie »
> C. Campinchin : « Tant que Mac-Mahon sera mort, on ne dissoudra pas l’Assemblée nationale »
> Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, 1882 : « plébiscite de tous les jours », passé en commun
approprié subjectivement
> J. Jaurès, L’Armée Nouvelle, 1911 : « La nation est le seul bien des pauvres »
> Le tour de la France par deux enfants, G. Bruno, 1877
> Suffrage universel, peinture de A. Bramtot commandée en 1891 par la mairie des Lilas
> P. Verlaine : « Buste pour mairie », Invectives, 1881 : comparaison entre Marianne et une prostituée
> P. Rosanvallon, Le sacre du citoyen : la IIIe République a sacralisé la figure du citoyen, « le nombre
et la raison »
> Z. Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, 1972 : évoque un « mythe de la revanche »
| prémisses du fascisme en France dès le boulangisme
> V. Wright : enquête sur l’origine des membres du Conseil d’État, épuration réelle mais limitée
> J. Garrigues : parle d’une « république des hommes d’affaire »
> M. Agulhon : étude de l’enracinement de la République dans les esprits (représentations de Marianne)
> D. Halévy : « on ne met pas une nouvelle-née dans les bras d’un tambour » en parlant de Gambetta
> Ch. Charles : 44 % des cadres de la diplomatie de la période sont d’origine aristocratique,
« bourgeoisie de robe » pour illustrer le rapprochement entre les élites politiques et économiques
Chapitre 5 : La républicanisation consolidée dans les crises
→ Le défi boulangiste
> Janvier 1886 : Boulanger ministre de la guerre
> Janvier 1886 : grève de Decazville
> Avril 1887 : affaire Schnaebelé
> 12 mai 1887 : Boulanger est renvoyé du ministère de la Guerre
> Décembre 1887 : scandale des décorations, Wilson, gendre de Grévy, accusé
> Mars 1888 : création du journal boulangiste La Cocarde, vite dirigé par M. Barrès
> 15 avril 1888 : Boulanger élu député du Nord
> 27 janvier 1889 : Boulanger élu député de Paris
> Octobre 1889 : élection de seulement 42 députés boulangistes
> 1891 : suicide de Boulanger
> 1892 : scandale de Panama
> 1893 : élections, renouvellement de la Chambre après Panama, Clemenceau n’est pas réélu
→ Revendications sociales et tensions politiques
> 1879 : « Immortel congrès » socialiste de Marseille
> 1885 : un seul député socialiste est élu
> Juillet 1889 : IIe Internationale à Paris
> 1er mai 1891 : fusillade de Fourmies
> 1891 : création d’un office du Travail confié à Arthur Fontaine
> Mars 1892 : attentat de l’ouvrier Ravachol contre des magistrats
> 1892 : création de la Fédération Nationale des Bourses du Travail par F. Peloutier
> 1893 : une cinquantaine d’élus socialistes
> 9 décembre 1893 : attentat d’A. Vaillant à la Chambre
> 12 décembre 1893 : loi restreignant la liberté d’expression
> Juin 1894 : assassinat de Sadi Carnot par Caserio
> 30 novembre 1894 : loi Siegfried, création des HBM
> 1893-1894 : Lois scélérates
> Septembre 1895 : fondation de la CGT
> 1896 : succès des socialistes aux municipales