Texte 9 : Postambule
Introduction :
Cet extrait est issu de l’œuvre La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne publié en 1791 par Olympes de
Gouges. Dans ce passage, après avoir présenter les articles, donc l’essentiel du contenu de La Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen, l’auteure s’adresse une dernière fois à ses consœurs pour leur faire comprendre qu’elles doivent se
battre et non pas attendre que tout leur vienne. Cet extrait appartient au parcours : «rire et savoir».
Axe de lecture : Ce commentaire essaiera de montrer comment, une dernière fois, l’auteur appelle les femmes et les
invite à prendre leurs responsabilités.
Analyse linéaire :
Le texte est constitué d’un seul paragraphe, donc un seul mouvement de pensée et de parole.
Phrase n°1 : Il y a dans ce texte une forme de colère et de véhémence, notamment lorsqu’on lit le premier verbe de la ligne
1, qui est à l’impératif et lourd de reproche : «Femme, réveille-toi».
L’expression «le tocsin de la raison» est une métaphore qui relève de la pensée des Lumières, qui a fait de la raison son
principal instrument de découverte de la vérité. C’est la raison que nous devons considérer comme le principale instrument
capable de nous avertir de la présence de dangers graves. Dans l’expression, «le tocsin de la raison se fait entendre dans
tout l’univers», le verbe est au présent, c’est une allusion au mouvement de révolution qui est en train de s’étendre.
«reconnais tes droits» est le dernier élément de la phrase et c’est la conclusion des 2 éléments qui précèdent. Le terme «tes
droits» renvoie à tous les articles précédents.
Phrase n°2 : «Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés». L’élément important est la négation «n’est
plus» car on assiste à une rupture historique. Cette rupture explique la métaphore du tocsin. En effet, le tocsin sert à nous
avertir de nos principaux dangers qui sont «les préjugés», «le fanatisme», «la superstition» et «le mensonge». C’est l’idée
qu’un monde nouveau commence marqué par la vérité. C’est une vision idéalisée de l’histoire. Le but d’Olympes de Gouges
n’est pas d’être dans la nuance mais de convaincre avec des images fortes.
Phrase n°3 : La métaphore du «flambeau de la vérité» fait allusion à la pensée des Lumières. Le flambeau s’oppose à une
autre métaphore qui est celle des «nuages de la sottise et de l’usurpation». On a là une métaphore filée qui oppose la lumière
à l’obscurité.
Dans cette phrase, les quatre termes utilisés appartiennent au domaine de l’intellectuelle. Dans le contexte, le mot
«usurpation» fait allusion à l’usurpation intellectuelle. En effet, cela concerne essentiellement l’Église parce que
l’essentielle de l’enseignement et de la recherche était fait par les personnes appartenant à l’Église.
Phrase n°4 : «L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers.» Avec cette
phrase, nous avons un retour en arrière historique, notamment avec l’utilisation de verbes au passé. Cette phrase se présente
comme un bilan historique de la révolution avec l’image très forte et commune à l’époque de l’esclavage, avec l’adjectif
«esclave» et la métaphore des «fers brisés». L’idée principale de ce bilan est que la femme a concouru à égalité avec
l’homme à cette libération. C’est une reconnaissance du rôle oubliée des femmes dans la victoire sur l’esclavage.
Introduction :
Cet extrait est issu de l’œuvre La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne publié en 1791 par Olympes de
Gouges. Dans ce passage, après avoir présenter les articles, donc l’essentiel du contenu de La Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen, l’auteure s’adresse une dernière fois à ses consœurs pour leur faire comprendre qu’elles doivent se
battre et non pas attendre que tout leur vienne. Cet extrait appartient au parcours : «rire et savoir».
Axe de lecture : Ce commentaire essaiera de montrer comment, une dernière fois, l’auteur appelle les femmes et les
invite à prendre leurs responsabilités.
Analyse linéaire :
Le texte est constitué d’un seul paragraphe, donc un seul mouvement de pensée et de parole.
Phrase n°1 : Il y a dans ce texte une forme de colère et de véhémence, notamment lorsqu’on lit le premier verbe de la ligne
1, qui est à l’impératif et lourd de reproche : «Femme, réveille-toi».
L’expression «le tocsin de la raison» est une métaphore qui relève de la pensée des Lumières, qui a fait de la raison son
principal instrument de découverte de la vérité. C’est la raison que nous devons considérer comme le principale instrument
capable de nous avertir de la présence de dangers graves. Dans l’expression, «le tocsin de la raison se fait entendre dans
tout l’univers», le verbe est au présent, c’est une allusion au mouvement de révolution qui est en train de s’étendre.
«reconnais tes droits» est le dernier élément de la phrase et c’est la conclusion des 2 éléments qui précèdent. Le terme «tes
droits» renvoie à tous les articles précédents.
Phrase n°2 : «Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés». L’élément important est la négation «n’est
plus» car on assiste à une rupture historique. Cette rupture explique la métaphore du tocsin. En effet, le tocsin sert à nous
avertir de nos principaux dangers qui sont «les préjugés», «le fanatisme», «la superstition» et «le mensonge». C’est l’idée
qu’un monde nouveau commence marqué par la vérité. C’est une vision idéalisée de l’histoire. Le but d’Olympes de Gouges
n’est pas d’être dans la nuance mais de convaincre avec des images fortes.
Phrase n°3 : La métaphore du «flambeau de la vérité» fait allusion à la pensée des Lumières. Le flambeau s’oppose à une
autre métaphore qui est celle des «nuages de la sottise et de l’usurpation». On a là une métaphore filée qui oppose la lumière
à l’obscurité.
Dans cette phrase, les quatre termes utilisés appartiennent au domaine de l’intellectuelle. Dans le contexte, le mot
«usurpation» fait allusion à l’usurpation intellectuelle. En effet, cela concerne essentiellement l’Église parce que
l’essentielle de l’enseignement et de la recherche était fait par les personnes appartenant à l’Église.
Phrase n°4 : «L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers.» Avec cette
phrase, nous avons un retour en arrière historique, notamment avec l’utilisation de verbes au passé. Cette phrase se présente
comme un bilan historique de la révolution avec l’image très forte et commune à l’époque de l’esclavage, avec l’adjectif
«esclave» et la métaphore des «fers brisés». L’idée principale de ce bilan est que la femme a concouru à égalité avec
l’homme à cette libération. C’est une reconnaissance du rôle oubliée des femmes dans la victoire sur l’esclavage.