J’éteins ma caméra, satisfaite de mon travail. Je vais commencer le montage ce soir pour
pouvoir publier la vidéo demain, mais pour le moment mon attention est ailleurs. Je suis
tellement enthousiaste à l’idée de finalement entamer la phase finale de mon projet.
Cela fait des mois que je travaille sur ma nageoire mécanique et je fais du sur-place
depuis les dernières semaines. Je redoute cette étape depuis le début du projet. Après des
heures de recherches sur Internet et plusieurs séances de remue-méninge, je sais
finalement comment procéder. J’ai commandé tout le matériel nécessaire et il m’attend
tranquillement dans l’entrée. Je monte dans l’ascenseur pour me rendre au rez-de-
chaussée.
Alors que j’ouvre la porte, ma commande est là, comme prévu. Je me penche pour la
ramasser et la dépose sur mes genoux. Elle est très lourde, je crois que je ne manquerai de
rien.
Enthousiaste, je me dirige immédiatement vers le garage, là où se trouve ma création. Je
l’appelle ma nageoire, il s’agit en fait d’un exosquelette de titane en forme de nageoire de
poisson, ou de sirène dont, je l’espère, je me servirais pour nager une fois qu’elle sera
terminée.
Je souffre d’une mutation génétique qui veut que les muscles de mes jambes ne puissent
se développer correctement, c’est pour cette raison que je ne peux pas marcher.
Alors que j’arrive dans la pièce, je m’installe à mon bureau pour ouvrir la boite. Elle
contient un crayon 3D et des centaines et des centaines de cartouches faites d’un matériau
semblable à du silicone et dont le nom complexe m’échappe, ce sera mon « encre » avec
laquelle je dessinerai la coquille extérieure de ma nageoire, doit les écailles de poisson.
pouvoir publier la vidéo demain, mais pour le moment mon attention est ailleurs. Je suis
tellement enthousiaste à l’idée de finalement entamer la phase finale de mon projet.
Cela fait des mois que je travaille sur ma nageoire mécanique et je fais du sur-place
depuis les dernières semaines. Je redoute cette étape depuis le début du projet. Après des
heures de recherches sur Internet et plusieurs séances de remue-méninge, je sais
finalement comment procéder. J’ai commandé tout le matériel nécessaire et il m’attend
tranquillement dans l’entrée. Je monte dans l’ascenseur pour me rendre au rez-de-
chaussée.
Alors que j’ouvre la porte, ma commande est là, comme prévu. Je me penche pour la
ramasser et la dépose sur mes genoux. Elle est très lourde, je crois que je ne manquerai de
rien.
Enthousiaste, je me dirige immédiatement vers le garage, là où se trouve ma création. Je
l’appelle ma nageoire, il s’agit en fait d’un exosquelette de titane en forme de nageoire de
poisson, ou de sirène dont, je l’espère, je me servirais pour nager une fois qu’elle sera
terminée.
Je souffre d’une mutation génétique qui veut que les muscles de mes jambes ne puissent
se développer correctement, c’est pour cette raison que je ne peux pas marcher.
Alors que j’arrive dans la pièce, je m’installe à mon bureau pour ouvrir la boite. Elle
contient un crayon 3D et des centaines et des centaines de cartouches faites d’un matériau
semblable à du silicone et dont le nom complexe m’échappe, ce sera mon « encre » avec
laquelle je dessinerai la coquille extérieure de ma nageoire, doit les écailles de poisson.