Fiche texte 9
Ophélie
Oeuvre : Les Cahiers de Douai
Introduction :
Théodore de Banville s'intéresse au personnage d’Ophélie dès 1840. Le fondateur du
Parnasse écrit alors “La voie voie lactée”, poème qui inspirera Rimbaud. Ce dernier est un
jeune poète du XIXe siècle. Bien que la plupart de ses poèmes traduisent un esprit de
révolte et une émancipation créatrice, il essayera de se faire publier dans la revue du
Parnasse en proposant un poème qui correspond aux codes de ce mouvement dans ses
Cahiers de Douai écrit en 1870. Ce poème intitulé Ophélie s'inspire de la pièce Hamlet de
Shakespeare et fait l’oraison funèbre du personnage d’Ophélie. On peut donc se demander
comment Rimbaud fait l’oraison funèbre d’Ophélie.
- 3 mouvements : 1) une description idéaliste (v.1-16)
2) l’oraison funèbre (v.17-33)
3) une héroïne éternelle (v.33-36)
Lecture du texte
1er mouvement : une description idéaliste (v.1-16)
Dans ce premier mouvement, l’auteur fait une description idéaliste d’Ophélie, afin que le
lecteur déplore encore plus sa mort par la suite.
Une vision embellie de la mort :
● euphémismes “dorment” “flottent” qui réduisent la gravité de la situation
● périphrases “onde calme” “long fleuve noir” pour parler du Styx, fleuve des enfers
dans la mythologie greco-latine.
Une héroïne majestueuse :
● Hyperboles “grand front" et “long voile”, symboles de beauté.
● Mention du “lys” qui est à la fois un symbole de beauté chez les parnassiens et
associé à la blancheur, donc à l’innocence.
● Cette notion d’innocence est entretenue par les adjectifs “blanche” et “blanc” qui
s’opposent à l’adjectif “noir” qui désigne le fleuve.
● Mais cette blancheur est aussi un indicateur de la mort.
Notion d’éternité :
● hyperboles “voici plus de mille ans”
● présent qui marque l’intemporalité, comme si l’histoire se rejouait jours après jours.
Douleur adoucie au rang de mélancolie :
● avec l’adjectif “triste” et l’adjectif “douce” qui précède “folie” : on parle du désespoir
du personnage comme si il s’agissait juste de mélancolie.
La nature en harmonie avec l’héroïne :
● Nature semble faire une procession funéraire avec la personnification “pleure”
“s’incline”, “soupirent” et “dort”
Ophélie
Oeuvre : Les Cahiers de Douai
Introduction :
Théodore de Banville s'intéresse au personnage d’Ophélie dès 1840. Le fondateur du
Parnasse écrit alors “La voie voie lactée”, poème qui inspirera Rimbaud. Ce dernier est un
jeune poète du XIXe siècle. Bien que la plupart de ses poèmes traduisent un esprit de
révolte et une émancipation créatrice, il essayera de se faire publier dans la revue du
Parnasse en proposant un poème qui correspond aux codes de ce mouvement dans ses
Cahiers de Douai écrit en 1870. Ce poème intitulé Ophélie s'inspire de la pièce Hamlet de
Shakespeare et fait l’oraison funèbre du personnage d’Ophélie. On peut donc se demander
comment Rimbaud fait l’oraison funèbre d’Ophélie.
- 3 mouvements : 1) une description idéaliste (v.1-16)
2) l’oraison funèbre (v.17-33)
3) une héroïne éternelle (v.33-36)
Lecture du texte
1er mouvement : une description idéaliste (v.1-16)
Dans ce premier mouvement, l’auteur fait une description idéaliste d’Ophélie, afin que le
lecteur déplore encore plus sa mort par la suite.
Une vision embellie de la mort :
● euphémismes “dorment” “flottent” qui réduisent la gravité de la situation
● périphrases “onde calme” “long fleuve noir” pour parler du Styx, fleuve des enfers
dans la mythologie greco-latine.
Une héroïne majestueuse :
● Hyperboles “grand front" et “long voile”, symboles de beauté.
● Mention du “lys” qui est à la fois un symbole de beauté chez les parnassiens et
associé à la blancheur, donc à l’innocence.
● Cette notion d’innocence est entretenue par les adjectifs “blanche” et “blanc” qui
s’opposent à l’adjectif “noir” qui désigne le fleuve.
● Mais cette blancheur est aussi un indicateur de la mort.
Notion d’éternité :
● hyperboles “voici plus de mille ans”
● présent qui marque l’intemporalité, comme si l’histoire se rejouait jours après jours.
Douleur adoucie au rang de mélancolie :
● avec l’adjectif “triste” et l’adjectif “douce” qui précède “folie” : on parle du désespoir
du personnage comme si il s’agissait juste de mélancolie.
La nature en harmonie avec l’héroïne :
● Nature semble faire une procession funéraire avec la personnification “pleure”
“s’incline”, “soupirent” et “dort”