HGGSP
T6 AXE 1 : Produire et diffuser des connaissances :
L’épidémie du COVID-19 a mis l’accent sur la course à la connaissance que peuvent se
livrer les Etats et les FTN dans la recherche du vaccin.
- Accès et partage des connaissance = enjeux et démonstration de puissance pour les
Etats, dans la géopolitique et l’économie.
- Connaissance (processus actif de production) opposé au savoir (le résultat obtenu)
- Selon Peter Drucker, adj nous sommes dans l’ère de « la société de la connaissance ».
- La connaissance est un facteur de développement.
I. Donner accès à la connaissance dans le monde : Grandes
étapes de l’alphabétisation des femmes dans le monde du
16ème siècle à nos jours.
Fénelon (1651-1715) :
- Nom : François de Salignac de la Mothe Fénelon né en Dordogne.
- Issu d’une famille de la haute noblesse de Périgord, il fit ses études chez
les Jésuites, entra dans les ordres et devient archevêque de Cambrai en
1695 à la demande du duc et de la duchesse de Cambrai.
- C’est en 1687 qu’il révéla ses qualités de pédagogue dans son « Traité de
l’Education des Filles ». Il était le précepteur des huit filles de la duchesse
de Beauvilliers.
Renaissance à la fin du 18ème siècle : alphabétisation par des acteurs privés
- RENAISSANCE :
L’espagnol Jean-Louis VIVES et Erasme s’intéressent à l’éducation des filles.
Erasme : les filles doivent être instruites, au moins parce que les H et les F sont appelés à
vivre ensemble.
François Rabelais : principe utopie ; les deux sexes également libres et instruits, se mêlent
en parfaite harmonie à l’Abbaye de Thélème.
- Des institutions comme L’Aumône générale de Lyon offrent dès 1533 un enseignement aux
filles de condition modeste.
- 16ème siècle :
La Réforme Protestante : moment porteur pour le principe de l’accès aux femmes à la
culture.
, - 16ème siècle :
La Réforme : pose les bases du droit au savoir pour tout H + idée que l’écrit est obligatoire.
- La Contre-Réforme catholique : les congrégations religieuses adhèrent à ce processus.
Ecoles gratuites pour les filles pauvres OU filles fortunées il y avait des pensions payantes.
- Bordeaux : Jeanne de LESTONNAC (nièce de Montaigne) fonde la Compagnie Marie de
Notre Dame.
- 17ème siècle :
Fénelon dans De l’éducation des filles (1687) « la mauvaise éducation des filles fait plus de
mal que celle des hommes puisque le désordre des hommes vient souvent et de la mauvaise
éducation reçue de leurs mères, et des passions que d’autres femmes leur ont inspirées dans
un âge plus avancé ».
Pour Fénelon, enseignements à donner aux filles : religion, moral, économie domestique, la
grammaire, l’arithmétique, les « principales règles de la justice », la littérature, l’histoire, le
latin, la musique et la peinture.
Madame de Maintenon : programme de Fénelon après de 250 jeunes filles de la noblesse,
accueillie à la Maison royale de Saint Cyr (1686)
19ème siècle : Etat acteur majeur dans l’alphabétisation
- Mouvement vers une scolarisation obligatoire et prolongée pour les filles.
- Les États investissent le champ éducatif. L’éducation devient une préoccupation majeure
des États-nations en construction : moteur de progrès et un outil de maintien de l’ordre.
- L’enseignement primaire = aux pauvres
- L’enseignement secondaire = aux garçons riches.
- En France en 1850, la loi Falloux oblige aux communes de + de 800 habitants à créer des
écoles de filles.
- En 1880 avec la loi Camille Sée, les filles ont accès à l’enseignement secondaire.
- Pays d’Europe rendent la scolarisation obligatoire :
1812 : Prusse 1880 : Angleterre 1882 : France
- Des inégalités : taux de scolarisation des filles demeurent faibles en Europe de l’Est et du
Sud.
- Choix de scolariser les enfants dépend de la capacité des familles à se passer de la force
de travail qu’ils représentent CAR les filles sont les premières retenues pour aider la
famille.
- Rôle central des Églises : en France, les filles ne sont que 58 % à fréquenter le primaire
public et laïque en 1901-1902.
- Églises comme les États développent un discours sur les objectifs spécifiques de
l’éducation des filles :
- les préparer à leur rôle de futures mères de citoyens et de croyants.
- La maîtrise de la lecture et de l’écriture est donc pensée non comme un droit, mais
comme une compétence nécessaire pour remplir des responsabilités maternelles
→ discours qui assigne les femmes à l’espace domestique.
- Les supports d’apprentissage de la lecture et les livres pour enfants deviennent des
vecteurs majeurs d’apprentissage des normes de genre.
Exemple : cahier d’Anne Debarre en primaire « dans une famille la maman fait le ménage »
T6 AXE 1 : Produire et diffuser des connaissances :
L’épidémie du COVID-19 a mis l’accent sur la course à la connaissance que peuvent se
livrer les Etats et les FTN dans la recherche du vaccin.
- Accès et partage des connaissance = enjeux et démonstration de puissance pour les
Etats, dans la géopolitique et l’économie.
- Connaissance (processus actif de production) opposé au savoir (le résultat obtenu)
- Selon Peter Drucker, adj nous sommes dans l’ère de « la société de la connaissance ».
- La connaissance est un facteur de développement.
I. Donner accès à la connaissance dans le monde : Grandes
étapes de l’alphabétisation des femmes dans le monde du
16ème siècle à nos jours.
Fénelon (1651-1715) :
- Nom : François de Salignac de la Mothe Fénelon né en Dordogne.
- Issu d’une famille de la haute noblesse de Périgord, il fit ses études chez
les Jésuites, entra dans les ordres et devient archevêque de Cambrai en
1695 à la demande du duc et de la duchesse de Cambrai.
- C’est en 1687 qu’il révéla ses qualités de pédagogue dans son « Traité de
l’Education des Filles ». Il était le précepteur des huit filles de la duchesse
de Beauvilliers.
Renaissance à la fin du 18ème siècle : alphabétisation par des acteurs privés
- RENAISSANCE :
L’espagnol Jean-Louis VIVES et Erasme s’intéressent à l’éducation des filles.
Erasme : les filles doivent être instruites, au moins parce que les H et les F sont appelés à
vivre ensemble.
François Rabelais : principe utopie ; les deux sexes également libres et instruits, se mêlent
en parfaite harmonie à l’Abbaye de Thélème.
- Des institutions comme L’Aumône générale de Lyon offrent dès 1533 un enseignement aux
filles de condition modeste.
- 16ème siècle :
La Réforme Protestante : moment porteur pour le principe de l’accès aux femmes à la
culture.
, - 16ème siècle :
La Réforme : pose les bases du droit au savoir pour tout H + idée que l’écrit est obligatoire.
- La Contre-Réforme catholique : les congrégations religieuses adhèrent à ce processus.
Ecoles gratuites pour les filles pauvres OU filles fortunées il y avait des pensions payantes.
- Bordeaux : Jeanne de LESTONNAC (nièce de Montaigne) fonde la Compagnie Marie de
Notre Dame.
- 17ème siècle :
Fénelon dans De l’éducation des filles (1687) « la mauvaise éducation des filles fait plus de
mal que celle des hommes puisque le désordre des hommes vient souvent et de la mauvaise
éducation reçue de leurs mères, et des passions que d’autres femmes leur ont inspirées dans
un âge plus avancé ».
Pour Fénelon, enseignements à donner aux filles : religion, moral, économie domestique, la
grammaire, l’arithmétique, les « principales règles de la justice », la littérature, l’histoire, le
latin, la musique et la peinture.
Madame de Maintenon : programme de Fénelon après de 250 jeunes filles de la noblesse,
accueillie à la Maison royale de Saint Cyr (1686)
19ème siècle : Etat acteur majeur dans l’alphabétisation
- Mouvement vers une scolarisation obligatoire et prolongée pour les filles.
- Les États investissent le champ éducatif. L’éducation devient une préoccupation majeure
des États-nations en construction : moteur de progrès et un outil de maintien de l’ordre.
- L’enseignement primaire = aux pauvres
- L’enseignement secondaire = aux garçons riches.
- En France en 1850, la loi Falloux oblige aux communes de + de 800 habitants à créer des
écoles de filles.
- En 1880 avec la loi Camille Sée, les filles ont accès à l’enseignement secondaire.
- Pays d’Europe rendent la scolarisation obligatoire :
1812 : Prusse 1880 : Angleterre 1882 : France
- Des inégalités : taux de scolarisation des filles demeurent faibles en Europe de l’Est et du
Sud.
- Choix de scolariser les enfants dépend de la capacité des familles à se passer de la force
de travail qu’ils représentent CAR les filles sont les premières retenues pour aider la
famille.
- Rôle central des Églises : en France, les filles ne sont que 58 % à fréquenter le primaire
public et laïque en 1901-1902.
- Églises comme les États développent un discours sur les objectifs spécifiques de
l’éducation des filles :
- les préparer à leur rôle de futures mères de citoyens et de croyants.
- La maîtrise de la lecture et de l’écriture est donc pensée non comme un droit, mais
comme une compétence nécessaire pour remplir des responsabilités maternelles
→ discours qui assigne les femmes à l’espace domestique.
- Les supports d’apprentissage de la lecture et les livres pour enfants deviennent des
vecteurs majeurs d’apprentissage des normes de genre.
Exemple : cahier d’Anne Debarre en primaire « dans une famille la maman fait le ménage »
