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La Koré en péplos
État de conservation
La Koré est relativement en bonne état de conservation. On constate la
disparition de son avant-bras gauche mais aussi quelques fissures surtout au niveau
du cou certainement du à sa reconstitution. La Koré portent aussi de nombreuses
traces d’usures comme au niveau de ses cheveux, de son front ou de son nez. Enfin,
on constate qu’une partie de ses pieds à disparut.
Description
La Koré en péplos est une statue en marbre de Paros d’une hauteur sans
plinthe d’1m18 et d’une hauteur avec plinthe d’1m20. Il s’agit d’une statue ronde-
bosse. Elle est vêtue d’un chitôn dont les fins plis ondulés dépassent en bas. Mais
aussi d’un péplos en laine dont le repli s’arrête un peu au-dessus de la taille,
couvrant ainsi les deux bras jusqu’au coudes. Ce péplos n’apparaît d’ailleurs que sur
ses pieds et au niveau des bras. On peut aussi constater que son bras gauche est
plié alors que son bras droit est très légèrement fléchi le long du corps. (figure a)
De plus, la statue a gardé de nombreuses traces de peinture sur le péplos, au
bas du chitôn, sur les cheveux, les yeux et les lévres. Le péplos est symétriquement
pincé par la ceinture pour encagrer le bas du corps de deux plis très stricts, auxquels
répondent les deux extrémités pendantes de la ceinture, que les bandes peintes sur
le péplos doublaient. Surtout, la dépression verticale qui divise cette partie de la
figure prolonge jusqu’à la ceinture ce qui dans la réalité, n’est que le creusement de
l’étoffe plaquée entre les jambes. Immédiatement au-dessus de la ceinture, l’ampleur
du buste est bien marquée, tandis que des deux côtés, les bords du repli dessinent
des plis souples totalement aplatis pour ne pas nuire à la clarté des formes.
Aujourd’hui sans la couleur, on s’aperçoit à peine que le chitôn dépasse sur le coude
droit.(figure b)
, 2
Les mèches pendantes, ondulées et non gaufrés sont plus écartées que
d’ordinaire pour mettre en valeur les volumes de la poitrine. Le visage posséde une
vigueur qui reste féminine. Les pommettes saillent au-dessus des creux que dessine
le sourire esquissé. On constate les arcades sourcilières forment un dessin très
géométrique des arcades. Les arrêtes du nez qui prolongendent les arcades sont
très raides tandis qu’un vallonnement très étalé qui sépare les arcades des yeux.
Le relief est obtenue en inclinant à l’extrême le globe oculaire, à peu près
rectiligne qui paraît surplomber le départ de la joue. La paupière supérieure n’est
qu’un mince liseré.
Des trous en deux rangées entourent la tête entière. De plus, l’on constate
qu’il y a un trou au niveau de ses lobes d’oreilles. Enfin, on remarque la présence
d’un fin bandeau partant d’une oreilles à l’autres en passant par l’arrière du crâne.
Interprétation
Habituellement les korai portent simplement le chitôn or celle-ci porte en plus
un pélpos qui lui a donné le nom de péplophore. De plus, on peut supposer qu’elle
devait porter un objet dans sa main gauche mais également dans sa main droite. Les
traces de peinture montrent que le vêtement devait être richement décoré. Quand à
la présence de traces de fixation sur la tête, elles laissent supposer l’existence d’une
couronne.
Au moment de sa découverte le marbre conservait encore une grande partie
de sa polychromie élaborée qui compense dans une certaine mesure la simplicité du
costume.
On peut remarqué la façon dont la poitrine soulève le vêtement alors qu’il y à
là trois épaisseurs d’étoffes, et les courbes pleines du profil ce qui fait que la
présence du corp sous le vêtement s’impose.
La Koré en péplos
État de conservation
La Koré est relativement en bonne état de conservation. On constate la
disparition de son avant-bras gauche mais aussi quelques fissures surtout au niveau
du cou certainement du à sa reconstitution. La Koré portent aussi de nombreuses
traces d’usures comme au niveau de ses cheveux, de son front ou de son nez. Enfin,
on constate qu’une partie de ses pieds à disparut.
Description
La Koré en péplos est une statue en marbre de Paros d’une hauteur sans
plinthe d’1m18 et d’une hauteur avec plinthe d’1m20. Il s’agit d’une statue ronde-
bosse. Elle est vêtue d’un chitôn dont les fins plis ondulés dépassent en bas. Mais
aussi d’un péplos en laine dont le repli s’arrête un peu au-dessus de la taille,
couvrant ainsi les deux bras jusqu’au coudes. Ce péplos n’apparaît d’ailleurs que sur
ses pieds et au niveau des bras. On peut aussi constater que son bras gauche est
plié alors que son bras droit est très légèrement fléchi le long du corps. (figure a)
De plus, la statue a gardé de nombreuses traces de peinture sur le péplos, au
bas du chitôn, sur les cheveux, les yeux et les lévres. Le péplos est symétriquement
pincé par la ceinture pour encagrer le bas du corps de deux plis très stricts, auxquels
répondent les deux extrémités pendantes de la ceinture, que les bandes peintes sur
le péplos doublaient. Surtout, la dépression verticale qui divise cette partie de la
figure prolonge jusqu’à la ceinture ce qui dans la réalité, n’est que le creusement de
l’étoffe plaquée entre les jambes. Immédiatement au-dessus de la ceinture, l’ampleur
du buste est bien marquée, tandis que des deux côtés, les bords du repli dessinent
des plis souples totalement aplatis pour ne pas nuire à la clarté des formes.
Aujourd’hui sans la couleur, on s’aperçoit à peine que le chitôn dépasse sur le coude
droit.(figure b)
, 2
Les mèches pendantes, ondulées et non gaufrés sont plus écartées que
d’ordinaire pour mettre en valeur les volumes de la poitrine. Le visage posséde une
vigueur qui reste féminine. Les pommettes saillent au-dessus des creux que dessine
le sourire esquissé. On constate les arcades sourcilières forment un dessin très
géométrique des arcades. Les arrêtes du nez qui prolongendent les arcades sont
très raides tandis qu’un vallonnement très étalé qui sépare les arcades des yeux.
Le relief est obtenue en inclinant à l’extrême le globe oculaire, à peu près
rectiligne qui paraît surplomber le départ de la joue. La paupière supérieure n’est
qu’un mince liseré.
Des trous en deux rangées entourent la tête entière. De plus, l’on constate
qu’il y a un trou au niveau de ses lobes d’oreilles. Enfin, on remarque la présence
d’un fin bandeau partant d’une oreilles à l’autres en passant par l’arrière du crâne.
Interprétation
Habituellement les korai portent simplement le chitôn or celle-ci porte en plus
un pélpos qui lui a donné le nom de péplophore. De plus, on peut supposer qu’elle
devait porter un objet dans sa main gauche mais également dans sa main droite. Les
traces de peinture montrent que le vêtement devait être richement décoré. Quand à
la présence de traces de fixation sur la tête, elles laissent supposer l’existence d’une
couronne.
Au moment de sa découverte le marbre conservait encore une grande partie
de sa polychromie élaborée qui compense dans une certaine mesure la simplicité du
costume.
On peut remarqué la façon dont la poitrine soulève le vêtement alors qu’il y à
là trois épaisseurs d’étoffes, et les courbes pleines du profil ce qui fait que la
présence du corp sous le vêtement s’impose.