La sociologie des organisations
La sociologie des organisations cherche à comprendre le fonctionnement interne d’une organisation. L’organisation
interne est-elle liée, ou non, à son environnement ? L’entreprise est ici vue comme une organisation parmi d’autres
puisqu’il y a aussi des APU, des partis politiques, des associations, des syndicats, l’Eglise, l’armée,…
La sociologie des organisations est une branche de la sociologie qui étudie comment des individus mettent en place
des activités organisées. Comment des individus arrivent-ils à organiser leurs activités ? Qui organise ? Qui distribue
les tâches ? Derrière la question de l’organisation, il y a la question du pouvoir ou de l’autorité. Quelles sont les tâches
à réaliser et qui les réalisent ? + Question de la circulation de l’information, parce que le but ultime est d’atteindre un
objectif commun. L’action collective, à priori, est supérieure à l’action individuelle. L’organisation sous-entend un
fonctionnement, des règles et un contrôle des règles.
Une organisation est un ensemble de règles relativement stables (formelles et informelles) et orientées vers un but
principal. Les règles formelles sont les règles écrites et les règles informelles correspondent aux comportements à
adopter qui ne sont pas forcément mentionnés dans des règles.
I/ L’organisation rationnelle.
Vision sociologique de l’entreprise, de l’organisation, efficace parce que rationnelle. Ces approches naissent à la fin du
XIXème, début XXème, en lien avec la transformation de l’économie de la société, puisque de grands corps
apparaissent (administrations de plus en plus puissantes, grandes entreprises, syndicats qui s’organisent).
A- Max Weber. L’autorité rationnelle légale et la bureaucratie : gages d’efficacité dans la société
moderne.
Max Weber (1864-1920), sociologue. S’inscrit dans des sociétés modernes : il observe la société de son époque,
l’essor du capitalisme. Il s’interroge sur la nature de l’autorité dans les organisations, sur sa légitimité et sur l’action
rationnelle.
Désenchantement du monde : dvpmt des techniques, sciences, le monde apparaît moins « magique », sociétés qui
expliquent le monde grâce à des explications scientifiques et rationnelles (dépassement de la religion). Les explications
ne sont plus irrationnelles : càd religieuses ou magiques. La rationalité pénètre toutes les sphères de la société.
Il montre que de plus en plus de règles formelles interviennent, caractérisées par « la bureaucratie » (qui existe dans
toutes les organisations). Ce n’est pas la bureaucratie au sens péjoratif : elle est rationnelle et efficace. Elle rend les
choses prévisibles, lisibles, et facilite le fonctionnement de l’organisation. Toutes ces règles formelles préétablies sont
vues comme une forme de droit interne. Cela permet de mettre de côté les valeurs des individus, leurs affects, leurs
sentiments, qui pourraient modifier leur comportement. La règle entraine des comportements neutres, justes, et
permettent la centralisation des décisions (= la hiérarchie). L’organisation rationnelle répond à une logique verticale
(décision vient d’en haut).
Il présente les caractéristiques de la bureaucratie :
- L’individu travaille dans une fonction mais n’en est pas le propriétaire. On n’hérite pas d’une fonction, on a une
aptitude à une fonction mais qui est propre à la personne, elle ne se transmet pas.
- La bureaucratie ne fonctionne qu’avec des règles préétablies et impersonnelles : les mêmes pour tous. On
gomme les individualités.
- Les postes sont préétablis et les compétences avec. On recherche des hommes pour la fonction, mais on
n’adapte pas la fonction à l’homme. Apparaît la figure du fonctionnaire : une fonction par rapport aux
compétences nécessaires.
- L’organisation bureaucratique est hiérarchisée, ce qui permet le contrôle et le bon fonctionnement de
l’organisation.
- Les fonctionnaires sont des spécialistes. Ils ne sont pas polyvalents : spécialisés que dans une tâche. Cf
taylorisme.
La rationalisation doit s’appuyer sur l’autorité. Il distingue trois formes d’autorité :
- Autorité traditionnelle : chefs choisis pour leur expérience ou leur âge.
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La sociologie des organisations cherche à comprendre le fonctionnement interne d’une organisation. L’organisation
interne est-elle liée, ou non, à son environnement ? L’entreprise est ici vue comme une organisation parmi d’autres
puisqu’il y a aussi des APU, des partis politiques, des associations, des syndicats, l’Eglise, l’armée,…
La sociologie des organisations est une branche de la sociologie qui étudie comment des individus mettent en place
des activités organisées. Comment des individus arrivent-ils à organiser leurs activités ? Qui organise ? Qui distribue
les tâches ? Derrière la question de l’organisation, il y a la question du pouvoir ou de l’autorité. Quelles sont les tâches
à réaliser et qui les réalisent ? + Question de la circulation de l’information, parce que le but ultime est d’atteindre un
objectif commun. L’action collective, à priori, est supérieure à l’action individuelle. L’organisation sous-entend un
fonctionnement, des règles et un contrôle des règles.
Une organisation est un ensemble de règles relativement stables (formelles et informelles) et orientées vers un but
principal. Les règles formelles sont les règles écrites et les règles informelles correspondent aux comportements à
adopter qui ne sont pas forcément mentionnés dans des règles.
I/ L’organisation rationnelle.
Vision sociologique de l’entreprise, de l’organisation, efficace parce que rationnelle. Ces approches naissent à la fin du
XIXème, début XXème, en lien avec la transformation de l’économie de la société, puisque de grands corps
apparaissent (administrations de plus en plus puissantes, grandes entreprises, syndicats qui s’organisent).
A- Max Weber. L’autorité rationnelle légale et la bureaucratie : gages d’efficacité dans la société
moderne.
Max Weber (1864-1920), sociologue. S’inscrit dans des sociétés modernes : il observe la société de son époque,
l’essor du capitalisme. Il s’interroge sur la nature de l’autorité dans les organisations, sur sa légitimité et sur l’action
rationnelle.
Désenchantement du monde : dvpmt des techniques, sciences, le monde apparaît moins « magique », sociétés qui
expliquent le monde grâce à des explications scientifiques et rationnelles (dépassement de la religion). Les explications
ne sont plus irrationnelles : càd religieuses ou magiques. La rationalité pénètre toutes les sphères de la société.
Il montre que de plus en plus de règles formelles interviennent, caractérisées par « la bureaucratie » (qui existe dans
toutes les organisations). Ce n’est pas la bureaucratie au sens péjoratif : elle est rationnelle et efficace. Elle rend les
choses prévisibles, lisibles, et facilite le fonctionnement de l’organisation. Toutes ces règles formelles préétablies sont
vues comme une forme de droit interne. Cela permet de mettre de côté les valeurs des individus, leurs affects, leurs
sentiments, qui pourraient modifier leur comportement. La règle entraine des comportements neutres, justes, et
permettent la centralisation des décisions (= la hiérarchie). L’organisation rationnelle répond à une logique verticale
(décision vient d’en haut).
Il présente les caractéristiques de la bureaucratie :
- L’individu travaille dans une fonction mais n’en est pas le propriétaire. On n’hérite pas d’une fonction, on a une
aptitude à une fonction mais qui est propre à la personne, elle ne se transmet pas.
- La bureaucratie ne fonctionne qu’avec des règles préétablies et impersonnelles : les mêmes pour tous. On
gomme les individualités.
- Les postes sont préétablis et les compétences avec. On recherche des hommes pour la fonction, mais on
n’adapte pas la fonction à l’homme. Apparaît la figure du fonctionnaire : une fonction par rapport aux
compétences nécessaires.
- L’organisation bureaucratique est hiérarchisée, ce qui permet le contrôle et le bon fonctionnement de
l’organisation.
- Les fonctionnaires sont des spécialistes. Ils ne sont pas polyvalents : spécialisés que dans une tâche. Cf
taylorisme.
La rationalisation doit s’appuyer sur l’autorité. Il distingue trois formes d’autorité :
- Autorité traditionnelle : chefs choisis pour leur expérience ou leur âge.
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