Théorie de Mac Lean : Nous avons trois cerveaux
- Le cerveau reptilien (survie, instinct) qui gère les réflexes
- Le cerveau intermédiaire ou limbique est le cerveau des
émotions, qui permet l’attachement, l’affectivité
- Le néocortex (fonctions intellectuelles), cerveau le plus
développé est le cerveau de la raison
Il a fallu 500 millions d’années pour voir l’apparition de ces trois
cerveaux.
Le cerveau reptilien est situé à la base du SNC (Système
Nerveux Cérébral), il est hérité de nos plus lointains ancêtres. Il
est composé de moelle épinière, d’un tronc cérébral (structure
nerveuse au contact de la moelle épinière), du cervelet et de
l’hypothalamus. Il règne sur nos pulsions fondamentales (faim,
soif, sexualité, agressivité) et assure une réponse immédiate au
présent. Il privilégie l’odorat. Ce cerveau (l’hypothalamus) ou
« cerveau de notre milieu intérieur ») est en liaison intime avec
notre équilibre biologique et endocrinien.
En effet, il régule le fonctionnement de l'hypophyse qui,
elle, commande à toutes nos glandes endocrines la production
d’hormones. Les hormones contrôlent tout le fonctionnement de
nos cellules.
Le cerveau paléo-mammalien (ou intermédiaire) se situe
autour et au-dessus, il est apparu dès les premiers
mammifères. Il est composé du thalamus, du lobe limbique :
hippocampe (mémoire), gyrus cingulaire (important pour la
sexualité, l’empathie…) et amygdales (qui gèrent la peur).
Notre cerveau limbique introduit l’affectivité, les soins
parentaux, le sens du clan. Il se base sur l’importance de la
vocalisation et de l’audition. Il gère la mémoire : l’affectivité
nécessite la mise en place d’une mémoire à long terme. La
notion de plaisir ou de déplaisir nécessite le souvenir d’une
expérience passée. Par expérience, nous apprenons qu’il y a
des choses qui sont défavorables ou favorables à notre plaisir, à
notre équilibre biologique. Qui dit mémoire dit motivation : « si
1
, un évènement ne vous intéresse pas, vous ne le mémorisez
pas ».
Le cerveau néo-mammalien (ou néocortex) se situe autour
et vers l’avant. Il est composé d’un cortex (lobes frontaux, lobes
pariétaux, lobes occipitaux, lobes temporaux). Le cerveau néo-
mammalien, avec ses lobes frontaux, connaît la raison et le
langage symbolique. Il privilégie la vision et permet
l’abstraction, l’association, l’imagination. Il nous permet
d’imaginer ou d’inventer des comportements nouveaux à partir
d’expériences anciennes. C’est le cerveau de l’anticipation, de
l’avenir…
Notre cerveau possède plus de mille milliards de neurones,
et crée jusqu’à 10 000 connexions avec d’autres neurones. Ces
connexions se font et se défont en permanence. Ces connexions
sont les souvenirs.
Apprentissage et mémoire
1)La mémoire
A- Mémoire et apprentissage
La mémoire est la capacité à se souvenir d’expériences
passées.
L’apprentissage est une modification durable du
comportement qui se traduit par un gain de connaissance, de
compétences, de compréhension… associé aux informations
mémorisées.
L’Homme est un « être pensant », il sait et sait qu’il sait.
Nous sommes conscients de ce que nous sommes.
Quatre paliers de l’apprentissage :
- Je ne sais pas que je ne sais pas
2
- Le cerveau reptilien (survie, instinct) qui gère les réflexes
- Le cerveau intermédiaire ou limbique est le cerveau des
émotions, qui permet l’attachement, l’affectivité
- Le néocortex (fonctions intellectuelles), cerveau le plus
développé est le cerveau de la raison
Il a fallu 500 millions d’années pour voir l’apparition de ces trois
cerveaux.
Le cerveau reptilien est situé à la base du SNC (Système
Nerveux Cérébral), il est hérité de nos plus lointains ancêtres. Il
est composé de moelle épinière, d’un tronc cérébral (structure
nerveuse au contact de la moelle épinière), du cervelet et de
l’hypothalamus. Il règne sur nos pulsions fondamentales (faim,
soif, sexualité, agressivité) et assure une réponse immédiate au
présent. Il privilégie l’odorat. Ce cerveau (l’hypothalamus) ou
« cerveau de notre milieu intérieur ») est en liaison intime avec
notre équilibre biologique et endocrinien.
En effet, il régule le fonctionnement de l'hypophyse qui,
elle, commande à toutes nos glandes endocrines la production
d’hormones. Les hormones contrôlent tout le fonctionnement de
nos cellules.
Le cerveau paléo-mammalien (ou intermédiaire) se situe
autour et au-dessus, il est apparu dès les premiers
mammifères. Il est composé du thalamus, du lobe limbique :
hippocampe (mémoire), gyrus cingulaire (important pour la
sexualité, l’empathie…) et amygdales (qui gèrent la peur).
Notre cerveau limbique introduit l’affectivité, les soins
parentaux, le sens du clan. Il se base sur l’importance de la
vocalisation et de l’audition. Il gère la mémoire : l’affectivité
nécessite la mise en place d’une mémoire à long terme. La
notion de plaisir ou de déplaisir nécessite le souvenir d’une
expérience passée. Par expérience, nous apprenons qu’il y a
des choses qui sont défavorables ou favorables à notre plaisir, à
notre équilibre biologique. Qui dit mémoire dit motivation : « si
1
, un évènement ne vous intéresse pas, vous ne le mémorisez
pas ».
Le cerveau néo-mammalien (ou néocortex) se situe autour
et vers l’avant. Il est composé d’un cortex (lobes frontaux, lobes
pariétaux, lobes occipitaux, lobes temporaux). Le cerveau néo-
mammalien, avec ses lobes frontaux, connaît la raison et le
langage symbolique. Il privilégie la vision et permet
l’abstraction, l’association, l’imagination. Il nous permet
d’imaginer ou d’inventer des comportements nouveaux à partir
d’expériences anciennes. C’est le cerveau de l’anticipation, de
l’avenir…
Notre cerveau possède plus de mille milliards de neurones,
et crée jusqu’à 10 000 connexions avec d’autres neurones. Ces
connexions se font et se défont en permanence. Ces connexions
sont les souvenirs.
Apprentissage et mémoire
1)La mémoire
A- Mémoire et apprentissage
La mémoire est la capacité à se souvenir d’expériences
passées.
L’apprentissage est une modification durable du
comportement qui se traduit par un gain de connaissance, de
compétences, de compréhension… associé aux informations
mémorisées.
L’Homme est un « être pensant », il sait et sait qu’il sait.
Nous sommes conscients de ce que nous sommes.
Quatre paliers de l’apprentissage :
- Je ne sais pas que je ne sais pas
2
