Les faits:
Bonjour à tous, je vais vous donner quelques informations supplémentaires sur les faits qui ont
conduit au procès de Christian Ranucci. Le 28 juillet 1976 à Marseille, Ranucci est mort guillotiné.
L'accusé a comparu pour le meurtre de Maria Dolores Rambla le 9 mars. C'était une fille de 8 ans qui
a été kidnappée. Deux jours plus tard, elle a été retrouvée morte, elle avait été poignardée. Après 20
heures d'interrogatoire, Christian a avoué les faits. Le pays a été très touché par les faits et a suivi le
procès de près. La quasi-totalité du pays est favorable à la peine de mort, ce qui a influencé le procès.
L'avocat qui assistait Ranucci était M. Paul Lambard. Il plaide contre le vieil ennemi : la peine de
mort.
Les arguments:
Nous allons maintenant discuter des arguments avancés par l'avocat dans son plaidoyer.
Dans ce premier fragment, l'avocat parle du comportement de son client, Ranucci.
« Vous, vous vous êtes montré froid comme un iceberg, impassible, comme étranger à nos débats.
Imbécile ! Mais Mesdames et Messieurs les jurés, ne vous fiez pas aux apparences. Juger sur les
apparences, c’est se faire le bourreau ! Juger en fonction de l’attitude qu’il a manifestée, ce serait
oublier de juger. » (p.35)
Dans cette citation, l'avocat affirme que le comportement de Ranucci pendant le procès ne devrait
pas influencer la décision. L'avocat fait valoir qu'ils doivent juger sur les faits et non sur son attitude.
La phrase suivante est :
« En donnant la mort à Ranucci, vous rouvririez les portes de la barbarie, vous grossiriez le
tombereau sanglant des erreurs judiciaires, vous deviendriez bourreau, vous céderiez à la colère, à la
peur, à la panique. » (p.36)
Le Maître affirme que la peine de mort ouvre les portes de la barbarie. En prononçant la peine de
mort, le tribunal céderait à la panique, à la peur et à la colère. L'avocat tente ainsi de montrer qu'il
estime que la peine de mort n'est plus une solution.
L'argument suivant est :
« Peut-on simplement imaginer le traumatisme qu’a vécu ce garçon ? Le choc absolu qu’il a subi à
l’instant où il se voit accusé du pire des crimes ? L’abîme dans lequel il est plongé ? Son désarroi
profond ? Sa totale solitude ? Alors, oui, ce garçon fragile a craqué. Oui, ses nerfs ont lâché. » (p.36)
L'avocat cite ici que la confession de Ranucci ne peut être utilisée comme preuve. Il pense que les
accusations pendant l'interrogatoire ont été si traumatisantes pour le client qu'il s'est effondré. Par
conséquent, nous ne pouvons pas conclure si la confession est vraie ou non. L'avocat veut dire par là
qu'il peut avoir admis quelque chose qu'il n'a pas fait.
La prochaine phrase est :
Bonjour à tous, je vais vous donner quelques informations supplémentaires sur les faits qui ont
conduit au procès de Christian Ranucci. Le 28 juillet 1976 à Marseille, Ranucci est mort guillotiné.
L'accusé a comparu pour le meurtre de Maria Dolores Rambla le 9 mars. C'était une fille de 8 ans qui
a été kidnappée. Deux jours plus tard, elle a été retrouvée morte, elle avait été poignardée. Après 20
heures d'interrogatoire, Christian a avoué les faits. Le pays a été très touché par les faits et a suivi le
procès de près. La quasi-totalité du pays est favorable à la peine de mort, ce qui a influencé le procès.
L'avocat qui assistait Ranucci était M. Paul Lambard. Il plaide contre le vieil ennemi : la peine de
mort.
Les arguments:
Nous allons maintenant discuter des arguments avancés par l'avocat dans son plaidoyer.
Dans ce premier fragment, l'avocat parle du comportement de son client, Ranucci.
« Vous, vous vous êtes montré froid comme un iceberg, impassible, comme étranger à nos débats.
Imbécile ! Mais Mesdames et Messieurs les jurés, ne vous fiez pas aux apparences. Juger sur les
apparences, c’est se faire le bourreau ! Juger en fonction de l’attitude qu’il a manifestée, ce serait
oublier de juger. » (p.35)
Dans cette citation, l'avocat affirme que le comportement de Ranucci pendant le procès ne devrait
pas influencer la décision. L'avocat fait valoir qu'ils doivent juger sur les faits et non sur son attitude.
La phrase suivante est :
« En donnant la mort à Ranucci, vous rouvririez les portes de la barbarie, vous grossiriez le
tombereau sanglant des erreurs judiciaires, vous deviendriez bourreau, vous céderiez à la colère, à la
peur, à la panique. » (p.36)
Le Maître affirme que la peine de mort ouvre les portes de la barbarie. En prononçant la peine de
mort, le tribunal céderait à la panique, à la peur et à la colère. L'avocat tente ainsi de montrer qu'il
estime que la peine de mort n'est plus une solution.
L'argument suivant est :
« Peut-on simplement imaginer le traumatisme qu’a vécu ce garçon ? Le choc absolu qu’il a subi à
l’instant où il se voit accusé du pire des crimes ? L’abîme dans lequel il est plongé ? Son désarroi
profond ? Sa totale solitude ? Alors, oui, ce garçon fragile a craqué. Oui, ses nerfs ont lâché. » (p.36)
L'avocat cite ici que la confession de Ranucci ne peut être utilisée comme preuve. Il pense que les
accusations pendant l'interrogatoire ont été si traumatisantes pour le client qu'il s'est effondré. Par
conséquent, nous ne pouvons pas conclure si la confession est vraie ou non. L'avocat veut dire par là
qu'il peut avoir admis quelque chose qu'il n'a pas fait.
La prochaine phrase est :