ROBERT DE CLERMONT
I. PRÉSENTATION
Robert de Clermont fut un fils de Louis IX et de Marguerite de Provence, né vers
1256 et mort le 7 février 1317. Il fut un comte de Clermont-en-Beauvaisis de 1268 à
sa mort.
II. SA VIE
Robert de Clermont fut le sixième et dernier fils de Louis IX et de Marguerite de
Provence. Il reçoit en 1268 en apanage le comté de Clermont-en-Beauvaisis de la part
de son père. En 1272, il se marie avec la fille et héritière de Jean de Bourgogne, le
deuxième fils du duc de Bourgogne Hugues IV de Bourgogne et qui est aussi un sire
de Bourbon par alliance. Robert est reconnu sire de Bourbon dès l’année 1283, grâce
lui aussi à sa femme, Béatrice. C’est le début de la troisième maison de Bourbon,
restée célèbre grâce à ses multiples accessions à des trônes prestigieux, tels que celui
d’Espagne, du Brésil, par sa branche des Bourbons d’Orléans, de Parme, de Naples,
de Sicile et bien évidemment de France. Lorsqu’il fut comte, Robert fut un bâtisseur
et fut le principal instigateur de la construction de l’hôpital Saint-Jacques de Moulins,
qui fut détruit durant la Révolution en 1793. Un an avant d’être reconnu Sire de
Bourbon par sa belle-mère Agnès de Bourbon, la défunte épouse de Jean de
Bourgogne, il gagne un procès contre elle, à la suite de son mariage avec Robert II
d’Artois, cette dernière désirant récupérer les territoires octroyés à son gendre. En
1279, un drame touche Robert, qui gardera des séquelles irréversibles. Son frère, le
roi de France Philippe III, l’arme pour un tournoi de chevalerie. Et le malheureux
Robert reçoit sans le vouloir un gros coup de masse sur sa tête. Il en ressortira de ce
drame une démence qui le poursuivra jusqu’à la fin de ses jours sur Terre. Mais
durant ces quelques périodes où il revient à la raison, il travaille pour son neveu,
l’héritier de son frère Philippe III, le roi Philippe IV dit le Bel, qui l’envoie en
missions diplomatiques aux côtés de Louis, le fils de Robert. Et c’est ainsi qu’ils vont
négocier ensemble avec l’empereur Henri VII du Saint-Empire. Il est aussi un
membre du conseil royal des deux rois, Philippe III et Philippe IV, mais son état
mental semble être incompatible avec quelconque responsabilité. En 1316, c’est
l’année de son dernier acte politique, devenant l’allié de son petit-neveu Philippe de
Poitiers à la suite de la mort de Louis X, pour la régence au nom de Jean Ier, au
détriment de Jeanne, la sœur de Jean.
III. SA MORT
Son état de démence étant bien trop important et son âge étant fort grand aussi, après
une vie bien remplie malgré ses séquelles, le comte Robert rend l’âme à l’âge de 61
ans, le 7 février 1317. Son fils Louis lui succède.
I. PRÉSENTATION
Robert de Clermont fut un fils de Louis IX et de Marguerite de Provence, né vers
1256 et mort le 7 février 1317. Il fut un comte de Clermont-en-Beauvaisis de 1268 à
sa mort.
II. SA VIE
Robert de Clermont fut le sixième et dernier fils de Louis IX et de Marguerite de
Provence. Il reçoit en 1268 en apanage le comté de Clermont-en-Beauvaisis de la part
de son père. En 1272, il se marie avec la fille et héritière de Jean de Bourgogne, le
deuxième fils du duc de Bourgogne Hugues IV de Bourgogne et qui est aussi un sire
de Bourbon par alliance. Robert est reconnu sire de Bourbon dès l’année 1283, grâce
lui aussi à sa femme, Béatrice. C’est le début de la troisième maison de Bourbon,
restée célèbre grâce à ses multiples accessions à des trônes prestigieux, tels que celui
d’Espagne, du Brésil, par sa branche des Bourbons d’Orléans, de Parme, de Naples,
de Sicile et bien évidemment de France. Lorsqu’il fut comte, Robert fut un bâtisseur
et fut le principal instigateur de la construction de l’hôpital Saint-Jacques de Moulins,
qui fut détruit durant la Révolution en 1793. Un an avant d’être reconnu Sire de
Bourbon par sa belle-mère Agnès de Bourbon, la défunte épouse de Jean de
Bourgogne, il gagne un procès contre elle, à la suite de son mariage avec Robert II
d’Artois, cette dernière désirant récupérer les territoires octroyés à son gendre. En
1279, un drame touche Robert, qui gardera des séquelles irréversibles. Son frère, le
roi de France Philippe III, l’arme pour un tournoi de chevalerie. Et le malheureux
Robert reçoit sans le vouloir un gros coup de masse sur sa tête. Il en ressortira de ce
drame une démence qui le poursuivra jusqu’à la fin de ses jours sur Terre. Mais
durant ces quelques périodes où il revient à la raison, il travaille pour son neveu,
l’héritier de son frère Philippe III, le roi Philippe IV dit le Bel, qui l’envoie en
missions diplomatiques aux côtés de Louis, le fils de Robert. Et c’est ainsi qu’ils vont
négocier ensemble avec l’empereur Henri VII du Saint-Empire. Il est aussi un
membre du conseil royal des deux rois, Philippe III et Philippe IV, mais son état
mental semble être incompatible avec quelconque responsabilité. En 1316, c’est
l’année de son dernier acte politique, devenant l’allié de son petit-neveu Philippe de
Poitiers à la suite de la mort de Louis X, pour la régence au nom de Jean Ier, au
détriment de Jeanne, la sœur de Jean.
III. SA MORT
Son état de démence étant bien trop important et son âge étant fort grand aussi, après
une vie bien remplie malgré ses séquelles, le comte Robert rend l’âme à l’âge de 61
ans, le 7 février 1317. Son fils Louis lui succède.