Texte 17 : Prologue
Introduction :
Il s’agit du prologue de la pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce écrite en 1990. Elle ne sera publiée
qu’en 1999 après la mort de son auteur. On ne peut rattacher Lagarce à un mouvement littéraire car il n’a pas de genre
particulier.
Louis, un écrivain, revient voir sa famille dans son village natal après douze années d’absence, pour annoncer sa mort
prochaine dû à une maladie grave. Ces retrouvailles ravivent des souvenirs mais créent des tensions entre les membres de
la famille.
Cet extrait appartient au parcours : «crise personnelle, crise familiale».
Axe de lecture : Le commentaire montrera que ce passage nous plonge d’emblée dans un univers tragique.
Analyse linéaire :
Ligne 1 à 5 :
Le début ressemble à celui d’une tragédie, notamment avec le chœur. Cependant, à la différence du choeur antique, c’est
le personnage lui-même qui vient annoncer sa mort, ce qui est d’autant plus douloureux. Dès le départ Louis ne se
donne aucune illusion.
On a ensuite des marques du futur avec les expressions : «l’année d’après», «j’allais mourir», «je mourrai». Néanmoins,
l’expression : «j’ai près de trente-quatre ans maintenant» contraste avec ces marques du futur.
Le caractère inéluctable de cette mort est évidemment mis en lumière par la répétition de «l’année d’après» aux lignes 1
et 5. Louis possède la date de sa mort et revient constamment dessus. C’est la réalité, il ne peut rien y faire.
Ligne 6 à 15 :
Les verbes sont à l’imparfait, c’est à dire que le personnage évoque un état qui a duré et de l’attente, notamment avec
l’utilisation de «j’attendais» à la ligne 6. De plus, nous avons aux lignes 6 et 8 une épanorthose avec la
répétition du complément de temps «de nombreux mois».
Cette attente est marqué par de l’inaction, on le voit avec l’emploi de «à ne rien faire» à la ligne 6. Cette attente est
également marquée par l’évocation d’action minimal et aussi par la peur d’agir, notamment avec l’expression «on ose
bouger» à la ligne 10.
Cette peur s’explique par la présence d’un «ennemi», terme utilisé à la ligne 14 qui désigne la maladie. L’adverbe
«aussitôt» situé à la même montre la puissance de cette ennemi.
Nouvelle action énigmatique qui est celle de tricher, car il ne dit pas ce que c’est que cette tricherie.
Introduction :
Il s’agit du prologue de la pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce écrite en 1990. Elle ne sera publiée
qu’en 1999 après la mort de son auteur. On ne peut rattacher Lagarce à un mouvement littéraire car il n’a pas de genre
particulier.
Louis, un écrivain, revient voir sa famille dans son village natal après douze années d’absence, pour annoncer sa mort
prochaine dû à une maladie grave. Ces retrouvailles ravivent des souvenirs mais créent des tensions entre les membres de
la famille.
Cet extrait appartient au parcours : «crise personnelle, crise familiale».
Axe de lecture : Le commentaire montrera que ce passage nous plonge d’emblée dans un univers tragique.
Analyse linéaire :
Ligne 1 à 5 :
Le début ressemble à celui d’une tragédie, notamment avec le chœur. Cependant, à la différence du choeur antique, c’est
le personnage lui-même qui vient annoncer sa mort, ce qui est d’autant plus douloureux. Dès le départ Louis ne se
donne aucune illusion.
On a ensuite des marques du futur avec les expressions : «l’année d’après», «j’allais mourir», «je mourrai». Néanmoins,
l’expression : «j’ai près de trente-quatre ans maintenant» contraste avec ces marques du futur.
Le caractère inéluctable de cette mort est évidemment mis en lumière par la répétition de «l’année d’après» aux lignes 1
et 5. Louis possède la date de sa mort et revient constamment dessus. C’est la réalité, il ne peut rien y faire.
Ligne 6 à 15 :
Les verbes sont à l’imparfait, c’est à dire que le personnage évoque un état qui a duré et de l’attente, notamment avec
l’utilisation de «j’attendais» à la ligne 6. De plus, nous avons aux lignes 6 et 8 une épanorthose avec la
répétition du complément de temps «de nombreux mois».
Cette attente est marqué par de l’inaction, on le voit avec l’emploi de «à ne rien faire» à la ligne 6. Cette attente est
également marquée par l’évocation d’action minimal et aussi par la peur d’agir, notamment avec l’expression «on ose
bouger» à la ligne 10.
Cette peur s’explique par la présence d’un «ennemi», terme utilisé à la ligne 14 qui désigne la maladie. L’adverbe
«aussitôt» situé à la même montre la puissance de cette ennemi.
Nouvelle action énigmatique qui est celle de tricher, car il ne dit pas ce que c’est que cette tricherie.