Texte 7 : Les droits de la femme
Introduction :
Cet extrait est issu de l’œuvre La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne publié en 1791 par Olympes de
Gouges. La Révolution vient d’abolir un grand nombre de privilèges qui rendait la société très inégalitaire. Pourtant, la
Révolution maintient l’infériorité juridique et politique des femmes. En publiant sa Déclaration, Olympe de Gouges tente
de remédier à cette injustice mais elle commence par s’adresser à tous les hommes sur un ton essentiellement polémique
afin de les amener à prendre conscience qu’il n’est pas trop tard et qu’ils doivent revenir sur leurs erreurs. Cet extrait
appartient au parcours : «rire et savoir».
Axe de lecture : Ce commentaire montrera qu’il s’agit d’un texte polémique et donc d’un texte de combat.
Analyse linéaire :
Titre : Le titre de cet extrait est Les droits de la femme. C’est un titre qui donne d’emblée l’objectif du texte. Olympe de
Gouges fait comprendre que pour elle, l’expression «les droits de l’homme» doit être comprise dans son sens le plus
restreint. Quand elle utilise l’expression «les droits de la femme», elle fait comprendre que lorsqu’elle lit «les droits de
l’homme», il s’agit du droit des masculins
Elle emploie l’expression «les droit de la femme» pour montrer que d’après elle l’expression «les droits de l’homme» ne
concerne que les hommes et qu’il faut donc s’occuper maintenant des «droits de la femme».
Paragraphe n°1 : La première phrase donne le ton de tout le texte, c’est-à-dire un ton polémique. Tout d’abord, on a
l’adresse direct «homme». Le terme «homme» est à prendre dans son sens générale, ce qui signifie qu’elle s’adresse à
tous les hommes.
De même qu’on avait les droits de la femme et ici l’homme, c’est donc bien ici une question de rapport entre tous les
hommes et toutes les femmes. On a deux généralités. C’est-à-dire que tous les hommes sont responsables.
C’est un texte polémique, elle va donc à l’essentiel, c’est pourquoi elle simplifie. C’est un des procédés de la tonalité
polémique.
Le tutoiement marque l’égalité. Cette égalité d’ailleurs que les révolutionnaires hommes ont revendiqué en instaurant le
tutoiement.
“Es-tu capable ?” est le ton du défi qui fait parti de la polémique. C’est une question purement oratoire car elle s’adresse
à un homme abstrait. Pour donner plus de force à son discours, elle lui donne une dimension oratoire. Elle personnifie et
elle personnalise sa position. Elle fait comme si c’était une relation directe d’une femme face à un homme. Elle met en
scène une confrontation verbale. Elle emploie l’adjectif «juste». Elle rappelle que la Révolution française est faite au nom
de la justice donc elle sous-entend que la justice n’a pas été atteinte et que donc la Révolution a échoué.
La 2ème phrase renforce la confrontation avec l’expression : «c’est une femme qui t’en fait la question». On peut voir
une forme d’audace de la part de l’auteure.
Elle rappelle que de nombreux autres droits ont été retirés aux femmes avec : «tu ne lui ôteras pas du moins ce droit». La
3ème phrase «Dis-moi» est sur le ton du défi.
Ensuite : «qui t’as donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ?» est la question centrale de toute sa démarche. Le
verbe «opprimer» possède une connotation négative et rappelle que les hommes étaient également par l’Ancien régime.
En utilisant le terme «souverain empire» elle reprend le langage des révolutionnaires afin de le retourner contre eux. Avec
les termes «Ta force ? Tes talents ?», elle utilise des termes que les hommes utilisent pour montrer leur supériorité.
Introduction :
Cet extrait est issu de l’œuvre La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne publié en 1791 par Olympes de
Gouges. La Révolution vient d’abolir un grand nombre de privilèges qui rendait la société très inégalitaire. Pourtant, la
Révolution maintient l’infériorité juridique et politique des femmes. En publiant sa Déclaration, Olympe de Gouges tente
de remédier à cette injustice mais elle commence par s’adresser à tous les hommes sur un ton essentiellement polémique
afin de les amener à prendre conscience qu’il n’est pas trop tard et qu’ils doivent revenir sur leurs erreurs. Cet extrait
appartient au parcours : «rire et savoir».
Axe de lecture : Ce commentaire montrera qu’il s’agit d’un texte polémique et donc d’un texte de combat.
Analyse linéaire :
Titre : Le titre de cet extrait est Les droits de la femme. C’est un titre qui donne d’emblée l’objectif du texte. Olympe de
Gouges fait comprendre que pour elle, l’expression «les droits de l’homme» doit être comprise dans son sens le plus
restreint. Quand elle utilise l’expression «les droits de la femme», elle fait comprendre que lorsqu’elle lit «les droits de
l’homme», il s’agit du droit des masculins
Elle emploie l’expression «les droit de la femme» pour montrer que d’après elle l’expression «les droits de l’homme» ne
concerne que les hommes et qu’il faut donc s’occuper maintenant des «droits de la femme».
Paragraphe n°1 : La première phrase donne le ton de tout le texte, c’est-à-dire un ton polémique. Tout d’abord, on a
l’adresse direct «homme». Le terme «homme» est à prendre dans son sens générale, ce qui signifie qu’elle s’adresse à
tous les hommes.
De même qu’on avait les droits de la femme et ici l’homme, c’est donc bien ici une question de rapport entre tous les
hommes et toutes les femmes. On a deux généralités. C’est-à-dire que tous les hommes sont responsables.
C’est un texte polémique, elle va donc à l’essentiel, c’est pourquoi elle simplifie. C’est un des procédés de la tonalité
polémique.
Le tutoiement marque l’égalité. Cette égalité d’ailleurs que les révolutionnaires hommes ont revendiqué en instaurant le
tutoiement.
“Es-tu capable ?” est le ton du défi qui fait parti de la polémique. C’est une question purement oratoire car elle s’adresse
à un homme abstrait. Pour donner plus de force à son discours, elle lui donne une dimension oratoire. Elle personnifie et
elle personnalise sa position. Elle fait comme si c’était une relation directe d’une femme face à un homme. Elle met en
scène une confrontation verbale. Elle emploie l’adjectif «juste». Elle rappelle que la Révolution française est faite au nom
de la justice donc elle sous-entend que la justice n’a pas été atteinte et que donc la Révolution a échoué.
La 2ème phrase renforce la confrontation avec l’expression : «c’est une femme qui t’en fait la question». On peut voir
une forme d’audace de la part de l’auteure.
Elle rappelle que de nombreux autres droits ont été retirés aux femmes avec : «tu ne lui ôteras pas du moins ce droit». La
3ème phrase «Dis-moi» est sur le ton du défi.
Ensuite : «qui t’as donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ?» est la question centrale de toute sa démarche. Le
verbe «opprimer» possède une connotation négative et rappelle que les hommes étaient également par l’Ancien régime.
En utilisant le terme «souverain empire» elle reprend le langage des révolutionnaires afin de le retourner contre eux. Avec
les termes «Ta force ? Tes talents ?», elle utilise des termes que les hommes utilisent pour montrer leur supériorité.