THÈME 5 – DE LA GESTION DES BIENS PUBLICS ET DES BIENS COMMUNS
On va essayer de comprendre dans ce thème comment l’État à un rôle à jouer dans l’économie.
Comment il peut intervenir dans la produc=on et la ges=on des biens.
Théorie économique dominante (= classiques) :
- L’État ne doit pas intervenir sauf si le marché est défaillant (on avait vu que grâce à la
liberté d’échange, on produisait des biens de la manière la plus efficace possible).
L’intervenFon de l’État est inuFle car le marché assure l’allocaFon opFmale des
ressources
- Différentes défaillances du marché :
o Externalités (taxer pour des externalités négaFves et subvenFons pour des
externalités posiFves)
o Les asymétries d’informaFon (thème 6)
o Biens publics ou biens collecFfs
Qu’est-ce qui légiFme l’intervenFon de l’État dans l’économie ?
1. LES BIENS PUBLICS
Dans certains cas, la théorie classique admet que des biens et services puissent être produits
et changés au travers d’autres mécanismes que le marché. (Exemple : biens/ services publics)
Bien public = bien que chacun peut consommer en même temps, en même quanFté et dans
sa totalité
Caractéris)ques :
- Non rivalité = uFliser un bien public consommé par un agent sans que ça ne dégrade
son uFlité pour un autre qui voudrait le consommer aussi à profiter du bien sans que
cela n’empêche quiconque d’en jouir. (Exemple : un phare dans un port : plusieurs
bateaux peuvent en bénéficier sans que ça n’empêche un autre bateau de profiter de la
lumière).
- Non exclusion = on ne peut envisager que qqn exclut l’accès du bien/ service à une
personne par un système de prix par exemple. (Exemple : biens fournis par l’État, les
autorités publiques comme la défense na=onale ou la sécurité sociale)
- Coût marginal nul de producFon (qui se situe du côté de l’offre du produit) = la
producFon d’une unité supplémentaire ne va en rien coûter à la collecFvité.
, Biens communs = biens qui doivent rester accessibles à tous mais dans l’usage, il y a une
rivalité, quand qqn en profite ça peut affecter d’autres individus. (Exemple : toutes les
ressources naturelles)
Différents types de biens :
Gouvernance par le marché, les pouvoirs publics ou les communautés :
- Les biens privés seront généralement échangés sur un « marché »
- Les biens publics seront produits par les pouvoirs publics qui sont les seules à pouvoir
imposer la contribuFon de chacun
- Les biens communs peuvent faire l’objet d’une gouvernance par le marché, par les
pouvoirs publics, ou gérés par les autorités locales
1.1. Produire des biens publics
Quelle quanFté faut-il fournir à sa société pour les pouvoirs publics ? suffisante pour couvrir
les besoin de toute la populaFon.
Mais problème : on ne connait pas la valeur réelle d’un bien public pour un individu, pour la
société pour légiFmer les impôts.
Problème du free rider/ clandesFn : personne qui consomme sans payer…
En général, on a envie de pouvoir profiter de tout convenablement (route, sécurité sociale,
environnement) mais on déteste payer les impôts… Mais on est obligé et on n’a pas envie de
payer pour les autres pour quelque chose que je n’uFlise pas.
On va essayer de comprendre dans ce thème comment l’État à un rôle à jouer dans l’économie.
Comment il peut intervenir dans la produc=on et la ges=on des biens.
Théorie économique dominante (= classiques) :
- L’État ne doit pas intervenir sauf si le marché est défaillant (on avait vu que grâce à la
liberté d’échange, on produisait des biens de la manière la plus efficace possible).
L’intervenFon de l’État est inuFle car le marché assure l’allocaFon opFmale des
ressources
- Différentes défaillances du marché :
o Externalités (taxer pour des externalités négaFves et subvenFons pour des
externalités posiFves)
o Les asymétries d’informaFon (thème 6)
o Biens publics ou biens collecFfs
Qu’est-ce qui légiFme l’intervenFon de l’État dans l’économie ?
1. LES BIENS PUBLICS
Dans certains cas, la théorie classique admet que des biens et services puissent être produits
et changés au travers d’autres mécanismes que le marché. (Exemple : biens/ services publics)
Bien public = bien que chacun peut consommer en même temps, en même quanFté et dans
sa totalité
Caractéris)ques :
- Non rivalité = uFliser un bien public consommé par un agent sans que ça ne dégrade
son uFlité pour un autre qui voudrait le consommer aussi à profiter du bien sans que
cela n’empêche quiconque d’en jouir. (Exemple : un phare dans un port : plusieurs
bateaux peuvent en bénéficier sans que ça n’empêche un autre bateau de profiter de la
lumière).
- Non exclusion = on ne peut envisager que qqn exclut l’accès du bien/ service à une
personne par un système de prix par exemple. (Exemple : biens fournis par l’État, les
autorités publiques comme la défense na=onale ou la sécurité sociale)
- Coût marginal nul de producFon (qui se situe du côté de l’offre du produit) = la
producFon d’une unité supplémentaire ne va en rien coûter à la collecFvité.
, Biens communs = biens qui doivent rester accessibles à tous mais dans l’usage, il y a une
rivalité, quand qqn en profite ça peut affecter d’autres individus. (Exemple : toutes les
ressources naturelles)
Différents types de biens :
Gouvernance par le marché, les pouvoirs publics ou les communautés :
- Les biens privés seront généralement échangés sur un « marché »
- Les biens publics seront produits par les pouvoirs publics qui sont les seules à pouvoir
imposer la contribuFon de chacun
- Les biens communs peuvent faire l’objet d’une gouvernance par le marché, par les
pouvoirs publics, ou gérés par les autorités locales
1.1. Produire des biens publics
Quelle quanFté faut-il fournir à sa société pour les pouvoirs publics ? suffisante pour couvrir
les besoin de toute la populaFon.
Mais problème : on ne connait pas la valeur réelle d’un bien public pour un individu, pour la
société pour légiFmer les impôts.
Problème du free rider/ clandesFn : personne qui consomme sans payer…
En général, on a envie de pouvoir profiter de tout convenablement (route, sécurité sociale,
environnement) mais on déteste payer les impôts… Mais on est obligé et on n’a pas envie de
payer pour les autres pour quelque chose que je n’uFlise pas.
