Fiche texte 11
Le bal des pendus
Oeuvre : Les Cahiers de Douai
Introduction :
En 1870, Rimbaud écrit, dans le cadre d’un devoir de Français, une lettre fictive pour la
grâce de François Villon. Cela nous prouve que Rimbaud connaissait cette personne ainsi
que le poème “la ballade des pendus”. Il s’est inspiré de ce dernier pour écrire dans ses
Cahiers de Douai en 1870 “le bal des pendus”, qui décrit une scène macabre de pendus
dansant au vent. Ainsi, comment Rimbaud parvient-il à choquer le lecteur à travers une
scène macabre ?
- 3 mouvements : 1) Le jeu du diable (v. 1-12)
2) Une chorégraphie macabre (v.13-24)
3) Un squelette qui rejoint la danse (v.25-33)
Lecture du texte
1er mouvement : Le jeu du diable (v. 1-12)
Le premier vers de ce mouvement nous donne le ton : un ton macabre avec “au gibet noir”
et humouristique avec “manchot aimable”.
Une danse en temps réel :
● Répétition du verbe « danser » au présent d'énonciation : la danse se déroule sous
nos yeux.
● Répétition à l'infinitif « Belzébuth les fait danser, danser » : la dimension temporelle
est effacée.
● Aspect temporel qui dérive vers le présent de vérité générale : la scène prend une
dimension symbolique.
Le diable, marionnettiste :
● Le diable est sujet des verbes d’action dans la deuxième strophe, tandis que les
pendus ne sont qu’objets.
● De plus, le possessif “ses” couplé à la métaphore “pantins” achève de nous donner
la vision d’un diable marionnettiste.
● On peut aussi noter que le diable est anobli par le titre “Messires”
Des squelettes inconnus :
● “Saladins” au pluriel désignerait les soldats de Saladin (ancien Sultan d'Égypte).
● Sens symbolique : tous les « paladins du diable » : chevaliers qui ne suivent pas les
chemins vertueux de la religion.
● On comprend en tout cas que ceux que « Belzébuth tire par la cravate » sont guidés
par des forces rejetées comme païennes ou sataniques.
Un amour révolu :
● Le poète veut rappeler que bien que ces pendus appartiennent à présent au diable,
ils ont été aimés.
Le bal des pendus
Oeuvre : Les Cahiers de Douai
Introduction :
En 1870, Rimbaud écrit, dans le cadre d’un devoir de Français, une lettre fictive pour la
grâce de François Villon. Cela nous prouve que Rimbaud connaissait cette personne ainsi
que le poème “la ballade des pendus”. Il s’est inspiré de ce dernier pour écrire dans ses
Cahiers de Douai en 1870 “le bal des pendus”, qui décrit une scène macabre de pendus
dansant au vent. Ainsi, comment Rimbaud parvient-il à choquer le lecteur à travers une
scène macabre ?
- 3 mouvements : 1) Le jeu du diable (v. 1-12)
2) Une chorégraphie macabre (v.13-24)
3) Un squelette qui rejoint la danse (v.25-33)
Lecture du texte
1er mouvement : Le jeu du diable (v. 1-12)
Le premier vers de ce mouvement nous donne le ton : un ton macabre avec “au gibet noir”
et humouristique avec “manchot aimable”.
Une danse en temps réel :
● Répétition du verbe « danser » au présent d'énonciation : la danse se déroule sous
nos yeux.
● Répétition à l'infinitif « Belzébuth les fait danser, danser » : la dimension temporelle
est effacée.
● Aspect temporel qui dérive vers le présent de vérité générale : la scène prend une
dimension symbolique.
Le diable, marionnettiste :
● Le diable est sujet des verbes d’action dans la deuxième strophe, tandis que les
pendus ne sont qu’objets.
● De plus, le possessif “ses” couplé à la métaphore “pantins” achève de nous donner
la vision d’un diable marionnettiste.
● On peut aussi noter que le diable est anobli par le titre “Messires”
Des squelettes inconnus :
● “Saladins” au pluriel désignerait les soldats de Saladin (ancien Sultan d'Égypte).
● Sens symbolique : tous les « paladins du diable » : chevaliers qui ne suivent pas les
chemins vertueux de la religion.
● On comprend en tout cas que ceux que « Belzébuth tire par la cravate » sont guidés
par des forces rejetées comme païennes ou sataniques.
Un amour révolu :
● Le poète veut rappeler que bien que ces pendus appartiennent à présent au diable,
ils ont été aimés.