Fiche texte 4
Fragment 32
Oeuvre : Les Caractères ou les moeurs de ce siècle
Introduction :
- contexte : classicisme -> plaire et instruire
- auteur : Jean de la Bruyère, moraliste classique
- extrait : Fragment 32, JDLB allie une forme plaisante avec un récit, et un but instructif en
dénonçant un défaut : la versatilité de la cour.
- hypothèse de lecture : Dans ce récit, La Bruyère dénonce la versatilité de la cour.
- mouvements : 1) L’admiration excessive de la cour (l.1-6)
2) Le décalage avec la réalité (l.6-10)
3) Une cour versatile (l.10-15)
Lecture du texte
1er mouvement : L’’admiration excessive de la cour (l.1-6)
Ce premier mouvement nous fait entrer dans un récit au contexte clair : la proposition
“Vient-on de placer quelqu’un dans un nouveau poste” nous donne une indication de temps
et le pronom indéfini “quelqu’un” nous révèle un personnage qui cristallise l’histoire mais
reste secondaire. De plus, le cadre spatial est lui aussi précis : les lieux précédés d’un article
défini ( ex “la galerie” ) prouvent que l’on est à Versailles.
Courtisans excessifs dans leur louange :
● Une situation qui aurait pu être normale devient problématique : métaphore filée
hyperbolique “déborde”, “on en a par-dessus les yeux”, “inonde”.
Des louanges qui ne sont que flatteries :
● Ces louanges sont animées par de mauvaises intentions comme le prouve la
comparaison “l’envie, la jalousie parlent comme l’adulation”.
● Les courtisans ne sont pas eux-mêmes : ils subissent. On le voit avec les verbes “se
laisser entraîner” “emporter” “force” dont les courtisans ne sont pas sujets, et avec
l’allégorie “l’envie, la jalousie parlent” qui montre que ce sont les sentiments qui
agissent, et non les courtisans.
● La situation est absurde, comme le montre les antithèses “ce qu’ils en pensent et ce
qu’ils n’en pensent pas”, “louer celui qu’ils ne connaissent point”.
On peut donc voir dans ce mouvement une admiration excessive puisque les courtisans
sont hypocrites dans leur louange.
2e mouvement : Le décalage avec la réalité (l.6-10)
Dans ce deuxième mouvement, LB va mettre en avant un honnête homme.-> homme idéal
au XVIIe siècle (cultivé, humble et maître de lui-même)
Un homme vertueux :
● Il possède les valeurs propres à l’honnête homme : “esprit, mérite”.
Fragment 32
Oeuvre : Les Caractères ou les moeurs de ce siècle
Introduction :
- contexte : classicisme -> plaire et instruire
- auteur : Jean de la Bruyère, moraliste classique
- extrait : Fragment 32, JDLB allie une forme plaisante avec un récit, et un but instructif en
dénonçant un défaut : la versatilité de la cour.
- hypothèse de lecture : Dans ce récit, La Bruyère dénonce la versatilité de la cour.
- mouvements : 1) L’admiration excessive de la cour (l.1-6)
2) Le décalage avec la réalité (l.6-10)
3) Une cour versatile (l.10-15)
Lecture du texte
1er mouvement : L’’admiration excessive de la cour (l.1-6)
Ce premier mouvement nous fait entrer dans un récit au contexte clair : la proposition
“Vient-on de placer quelqu’un dans un nouveau poste” nous donne une indication de temps
et le pronom indéfini “quelqu’un” nous révèle un personnage qui cristallise l’histoire mais
reste secondaire. De plus, le cadre spatial est lui aussi précis : les lieux précédés d’un article
défini ( ex “la galerie” ) prouvent que l’on est à Versailles.
Courtisans excessifs dans leur louange :
● Une situation qui aurait pu être normale devient problématique : métaphore filée
hyperbolique “déborde”, “on en a par-dessus les yeux”, “inonde”.
Des louanges qui ne sont que flatteries :
● Ces louanges sont animées par de mauvaises intentions comme le prouve la
comparaison “l’envie, la jalousie parlent comme l’adulation”.
● Les courtisans ne sont pas eux-mêmes : ils subissent. On le voit avec les verbes “se
laisser entraîner” “emporter” “force” dont les courtisans ne sont pas sujets, et avec
l’allégorie “l’envie, la jalousie parlent” qui montre que ce sont les sentiments qui
agissent, et non les courtisans.
● La situation est absurde, comme le montre les antithèses “ce qu’ils en pensent et ce
qu’ils n’en pensent pas”, “louer celui qu’ils ne connaissent point”.
On peut donc voir dans ce mouvement une admiration excessive puisque les courtisans
sont hypocrites dans leur louange.
2e mouvement : Le décalage avec la réalité (l.6-10)
Dans ce deuxième mouvement, LB va mettre en avant un honnête homme.-> homme idéal
au XVIIe siècle (cultivé, humble et maître de lui-même)
Un homme vertueux :
● Il possède les valeurs propres à l’honnête homme : “esprit, mérite”.