Fiche EAF 12
Texte 11 : Céline, Voyage au bout de la nui
Publié en 1932, Voyage au bout de la nuit de Ferdinand Céline illustre une esth
impose un flux verbal seulement coupé par des blancs. Le narrateur à la prem
bout de la nuit est aussi le personnage principal, et son prénom Ferdinand, pr
confère une dimension autobiographique à la fiction. Le lecteur se trouve ains
vision subjective de ce "je" » déroutant, et la tentation d’identification est renfo
langue, l’oralité et la ponctuation émotive. L’histoire tout entière est placée sou
qui reflète une condition humaine sordide et désespérée. Notre extrait se situ
Blessé et réformé au cours de la première guerre mondiale, le narrateur et pe
Ferdinand Bardamu, connait des années d’errance en Afrique puis aux États-U
médecin auprès des pauvres de la banlieue parisienne. Au cours de ce parcou
semé de désillusions sur la vie et l’Homme en générale, Bardamu a souvent cr
Robinson (référence intertextuelle explicite au héros de Defoe capable de surv
civilisation alors qu’il est échoué seul sur son île), qui figure en quelques sortes
finit par être tué. Dans cet extrait caractéristique du style novateur de l’auteur
de son voyage fait un bilan amer et désespéré de son existence dans un style
place à la langue orale.
Lecture de l'extrait
Comment cet extrait parvient-il à transmettre l’énergie du désespoir qui a env
ce roman ?
Nous dégageons 3 mouvements du texte :
Mvmt 1 : l’introspection du personnage qui fait le constat d’une vie ratée (l.1 à
Mvmt 2 : la comparaison que Bardamu établit entre lui et Robinson avec une
de Robinson (l. 9 à 13).
Mvmt 3 : Bardamu fait le constat de ce qui le différencie de ce personnage ex
14 à 18).
Mvmt 1 : Un regard rétrospectif (l.1 à 9)
L1-3 : narrateur évoque large = ouverture + appel au voyage. "Là-bas tout a
=traditionnellement : départ / aventure / ailleurs. Ici, "mais", conjonction de
adversative = désintérêt + renforcé par négation partielle "plus rien […] à p
Texte 11 : Céline, Voyage au bout de la nui
Publié en 1932, Voyage au bout de la nuit de Ferdinand Céline illustre une esth
impose un flux verbal seulement coupé par des blancs. Le narrateur à la prem
bout de la nuit est aussi le personnage principal, et son prénom Ferdinand, pr
confère une dimension autobiographique à la fiction. Le lecteur se trouve ains
vision subjective de ce "je" » déroutant, et la tentation d’identification est renfo
langue, l’oralité et la ponctuation émotive. L’histoire tout entière est placée sou
qui reflète une condition humaine sordide et désespérée. Notre extrait se situ
Blessé et réformé au cours de la première guerre mondiale, le narrateur et pe
Ferdinand Bardamu, connait des années d’errance en Afrique puis aux États-U
médecin auprès des pauvres de la banlieue parisienne. Au cours de ce parcou
semé de désillusions sur la vie et l’Homme en générale, Bardamu a souvent cr
Robinson (référence intertextuelle explicite au héros de Defoe capable de surv
civilisation alors qu’il est échoué seul sur son île), qui figure en quelques sortes
finit par être tué. Dans cet extrait caractéristique du style novateur de l’auteur
de son voyage fait un bilan amer et désespéré de son existence dans un style
place à la langue orale.
Lecture de l'extrait
Comment cet extrait parvient-il à transmettre l’énergie du désespoir qui a env
ce roman ?
Nous dégageons 3 mouvements du texte :
Mvmt 1 : l’introspection du personnage qui fait le constat d’une vie ratée (l.1 à
Mvmt 2 : la comparaison que Bardamu établit entre lui et Robinson avec une
de Robinson (l. 9 à 13).
Mvmt 3 : Bardamu fait le constat de ce qui le différencie de ce personnage ex
14 à 18).
Mvmt 1 : Un regard rétrospectif (l.1 à 9)
L1-3 : narrateur évoque large = ouverture + appel au voyage. "Là-bas tout a
=traditionnellement : départ / aventure / ailleurs. Ici, "mais", conjonction de
adversative = désintérêt + renforcé par négation partielle "plus rien […] à p