Dénutrition protéino-énergétique
I. Définition :
La dénutrition protéino-énergétique résulte d’un déséquilibre nutritionnel caractérisé
par un bilan énergétique et/ou protéique négatif. Elle est liée à un déficit calorique, une
augmentation des dépenses énergétiques et/ou protéiques mais aussi à l’association
d’un déficit d’apport à une augmentation des dépenses ou des pertes énergétiques
et/ou protéiques. Ce déséquilibre entraîne des pertes tissulaires, notamment
musculaires, qui entraînent des conséquences fonctionnelles délétères.
II. Diagnostic diététique :
Exemple : Alimentation hypoénergétique et hypoprotidique en lien avec une réduction
des prises alimentaires depuis plusieurs semaine se traduisant par une perte de X% en
Xmois et une albumine à Xg/L traduisant une dénutrition de stade X.
III. Apports recommandés et tableau de justification :
Nutriments Recommandations Justifications
Energie FH : 1,2 Dénutrition sévère
FH : 1,3 Dénutrition très sévère
NAP En fonction de la personne et de
ses activités
DEJ = MB X NAP X FH Recommandation visant à lutter
PA : 30 à 40 Kcal/Kg/j contre la dénutrition et
permettre une reprise de poids,
un retour à l’équilibre staturo-
pondéral et pallier
l’hypercatabolisme.
Protéines 1,2 à 1,5 g/Kg/j Alimentation hyperprotidique
pour lutter contre la dénutrition
et l’hypercatabolisme et favoriser
une reprise de masse maigre. Un
enrichissement protidique avec
œufs/jambon/produits laitiers
peut permettre de couvrir les
besoins. Réaugmenter
progressivement pour éviter un
SRI.
Lipides 35 à 40% de l’AET Alimentation normolipidique. Ils
permettent d’améliorer la
palatabilité et le texture des
plats, permet un enrichissement
énergétique.
Glucides %AET - %AET protéines - %AET En complément énergétique de
lipides = %AET glucides la ration. Rôle d’épargne azotée
pour préserver la masse
musculaire. Permet de ne pas
utiliser les protéines à des fins
I. Définition :
La dénutrition protéino-énergétique résulte d’un déséquilibre nutritionnel caractérisé
par un bilan énergétique et/ou protéique négatif. Elle est liée à un déficit calorique, une
augmentation des dépenses énergétiques et/ou protéiques mais aussi à l’association
d’un déficit d’apport à une augmentation des dépenses ou des pertes énergétiques
et/ou protéiques. Ce déséquilibre entraîne des pertes tissulaires, notamment
musculaires, qui entraînent des conséquences fonctionnelles délétères.
II. Diagnostic diététique :
Exemple : Alimentation hypoénergétique et hypoprotidique en lien avec une réduction
des prises alimentaires depuis plusieurs semaine se traduisant par une perte de X% en
Xmois et une albumine à Xg/L traduisant une dénutrition de stade X.
III. Apports recommandés et tableau de justification :
Nutriments Recommandations Justifications
Energie FH : 1,2 Dénutrition sévère
FH : 1,3 Dénutrition très sévère
NAP En fonction de la personne et de
ses activités
DEJ = MB X NAP X FH Recommandation visant à lutter
PA : 30 à 40 Kcal/Kg/j contre la dénutrition et
permettre une reprise de poids,
un retour à l’équilibre staturo-
pondéral et pallier
l’hypercatabolisme.
Protéines 1,2 à 1,5 g/Kg/j Alimentation hyperprotidique
pour lutter contre la dénutrition
et l’hypercatabolisme et favoriser
une reprise de masse maigre. Un
enrichissement protidique avec
œufs/jambon/produits laitiers
peut permettre de couvrir les
besoins. Réaugmenter
progressivement pour éviter un
SRI.
Lipides 35 à 40% de l’AET Alimentation normolipidique. Ils
permettent d’améliorer la
palatabilité et le texture des
plats, permet un enrichissement
énergétique.
Glucides %AET - %AET protéines - %AET En complément énergétique de
lipides = %AET glucides la ration. Rôle d’épargne azotée
pour préserver la masse
musculaire. Permet de ne pas
utiliser les protéines à des fins