L'énergie nucléaire est l'utilisation de réactions nucléaires pour produire de l'électricité .
L'énergie nucléaire peut être obtenue à partir de réactions de fission nucléaire , de
désintégration nucléaire et de fusion nucléaire . Actuellement, la grande majorité de
l'électricité d'origine nucléaire est produite par la fission nucléaire de l'uranium et du
plutonium dans les centrales nucléaires. La France dispose peu de ressources énergétiques
(gaz, pétrole ou charbon) sur son territoire. Combinée aux chocs pétroliers des années 70,
la France a décidé de recourir à l'énergie nucléaire pour assurer sa sécurité
d'approvisionnement et acquérir une souveraineté. L'énergie nucléaire est considérée
comme l'une des énergies fossiles les plus propres. Mais en cas d'accident, elle devient la
plus dangereuse. Comme à Tchernobyl, lorsqu'une catastrophe nucléaire se produit, les
risques de contamination et les conséquences sanitaires sont extrêmement importants et
graves. D'ici, les chercheurs essayent de trouver un moyen pour minimizer les dangers du
nucléaire, et l'on se pose actuellement une question: le thorium, est-il l'avenir vert du
nucléaire?
Le thorium est souvent considéré comme l'avenir de l'énergie nucléaire, tout comme sa
seule alternative, l'uranium-238. Infiniment plus abondant dans la nature que l'uranium fissile
235, le thorium peut être converti par capture de neutrons en uranium fissile, d'où l'idée de
développer des réacteurs surgénérateurs alimentés au thorium qui résoudraient tout le
problème des ressources énergétiques pour les dix siècles à venir. Les réacteurs au thorium
réduiraient naturellement la génération de déchets à vie longue tels que les actinides
mineurs. Les déchets produits par les réacteurs au thorium ne restent radioactifs qu'entre
dix et quinze ans pour la plupart, avec seulement 0,01 % de radioactivité pendant des
milliers d'années. Plusieurs types de réacteurs au Thorium peuvent être considérés, le plus
sûr et le plus prometteur est le Réacteur à sels fondus. Le Thorium y est utilisé sous la
forme de sels de Fluorure de Lithium et de Béryllium. Les scientifiques de Grenoble INP
croient à l'utilisation future du thorium dans les réacteurs rapides à sels fondus :"Dans ce
cas, le liquide de refroidissement serait un mélange de sels fluorés porté à très haute
température." Comme ce type de réacteur fonctionne à pression atmosphérique et ne
possède pas de réserve de réactivité dans son cœur, il serait particulièrement sûr. L'état
liquide du combustible soulève également la possibilité d'un retraitement pendant le
fonctionnement du réacteur. "Il est possible d'extraire régulièrement les produits de fission
du combustible, de le purifier et même d'ajuster sa composition qui, de ce fait, reste toujours
optimale." Autre avantage : en cas de perte de refroidissement dans le cœur du réacteur,
comme ce fut le cas à Fukushima, le combustible liquide peut être évacué rapidement par
écoulement gravitationnel (et sans intervention humaine) dans des réservoirs conçus pour
refroidir passivement le combustible sur de longues périodes. périodes. Enfin, le carburant
étant insoluble dans l'eau et non explosif, il se solidifierait en cas de casse en refroidissant à
moins de 500 degrés. Liquide à haute température ces sels sont à la fois combustible
nucléaire et fluide transportant la chaleur (caloporteur). Il fonctionne à la pression
atmosphérique et un système de vidange automatique en cas de surchauffe du cœur assure
la sécurité de fonctionnement.
Le thorium ne peut pas à lui seul alimenter un réacteur ; contrairement à l'uranium naturel, il
ne contient pas suffisamment de matière fissile pour initier une réaction nucléaire en chaîne.