Le portrait de Sido par Colette
Introduction :
Colette est une écrivaine majeure du XXème siècle qui est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye et
représente à travers Sido une sorte de paradis de son enfance. Très jeune, son père appelé
le Capitaine n’est pas très présent lors de l’adolescence de Colette mais lui transcrit le goût
de l’écriture. Cet extrait est plus communément appelé « Sido au cerisier » et est un portrait
à la fois lucide et tendre de Sido par sa fille. L’écriture est autobiographique mais Colette ne
signe aucun pacte de vérité et se livre donc à la reconstruction d’un événement passé,
revendiquant le droit à l’erreur comme celui à l’errance.
Plan du texte :
- l619 à l627 : évocation d’une femme hors du commun.
- l628 à l639 : dialogue entre mère et fille.
- l640 à la fin : retour abrupt à la réalité concrète du jardin et conclusion.
Problématique : Comment Colette fait-elle le portrait complexe de sa mère à travers une
simple anecdote ?
l619 à l627 :
- recours à une anecdote qui est le point de départ de ce portrait en action rapportée au
passée composé « je l’ai vu suspendre ».
- le passé composée rapporte des faits passés mais qui ont une résonnance dans le présent
puisque Colette se ressaisie d’un moment de son enfance pour faire le portrait de sa mère
décédée depuis longtemps.
- « vue » : verbe qui place Colette dans la posture de la fillette qu’elle fut, elle témoin des
passions et des fantaisies maternelles.
- « je » : renvoi à l’enfance de Colette qui s’empare ici pour en sublimer le quotidien dans un
évènement dont elle extrait la particularité.
- « Ouest » : personnification du point cardinal par la majuscule.
- mimétisme de Sido sur le voisin qui a l’habitude de recourir à des épouvantails pour
effrayer les oiseaux.
- « enrhumé et doux, secoué d’éternuements en série » : le voisin fait l’objet d’une évocation
humoristique avec des adjectifs plaisants et très évocateurs d’un certain tempérament d’une
fragilité physique.
- l’épouvantail est désigné par sa fonction « à effrayer les merles » puis fait l’objet d’une très
courte description avec la personnification des « cerisiers » et des « groseilliers ».
- les arbres ici sont d’écrit comme des humains avec les termes « gibus poilus » (chapeau) et
Colette en révèle la sensibilité un peu exaltée.
- les « cerisiers » par personnification deviennent les « vieux chemineaux » (vagabonds) et
apparait alors comme un caractère grotesque de ces accoutrements renforcé par l’emploi du
pluriel.
- « peu de jours après, je trouvais ma mère sous l’arbre » : ellipse narrative qui recours à la
prolepse pour concentrer l’attention du lecteur sur la découverte de la mère
« passionnément immobile ».
- « passionnément immobile » : cela exprime les deux aspects mêlés de la personnalité de
Sido qui est la passion et l’attention ce qui révèle presque d’un oxymore.
Introduction :
Colette est une écrivaine majeure du XXème siècle qui est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye et
représente à travers Sido une sorte de paradis de son enfance. Très jeune, son père appelé
le Capitaine n’est pas très présent lors de l’adolescence de Colette mais lui transcrit le goût
de l’écriture. Cet extrait est plus communément appelé « Sido au cerisier » et est un portrait
à la fois lucide et tendre de Sido par sa fille. L’écriture est autobiographique mais Colette ne
signe aucun pacte de vérité et se livre donc à la reconstruction d’un événement passé,
revendiquant le droit à l’erreur comme celui à l’errance.
Plan du texte :
- l619 à l627 : évocation d’une femme hors du commun.
- l628 à l639 : dialogue entre mère et fille.
- l640 à la fin : retour abrupt à la réalité concrète du jardin et conclusion.
Problématique : Comment Colette fait-elle le portrait complexe de sa mère à travers une
simple anecdote ?
l619 à l627 :
- recours à une anecdote qui est le point de départ de ce portrait en action rapportée au
passée composé « je l’ai vu suspendre ».
- le passé composée rapporte des faits passés mais qui ont une résonnance dans le présent
puisque Colette se ressaisie d’un moment de son enfance pour faire le portrait de sa mère
décédée depuis longtemps.
- « vue » : verbe qui place Colette dans la posture de la fillette qu’elle fut, elle témoin des
passions et des fantaisies maternelles.
- « je » : renvoi à l’enfance de Colette qui s’empare ici pour en sublimer le quotidien dans un
évènement dont elle extrait la particularité.
- « Ouest » : personnification du point cardinal par la majuscule.
- mimétisme de Sido sur le voisin qui a l’habitude de recourir à des épouvantails pour
effrayer les oiseaux.
- « enrhumé et doux, secoué d’éternuements en série » : le voisin fait l’objet d’une évocation
humoristique avec des adjectifs plaisants et très évocateurs d’un certain tempérament d’une
fragilité physique.
- l’épouvantail est désigné par sa fonction « à effrayer les merles » puis fait l’objet d’une très
courte description avec la personnification des « cerisiers » et des « groseilliers ».
- les arbres ici sont d’écrit comme des humains avec les termes « gibus poilus » (chapeau) et
Colette en révèle la sensibilité un peu exaltée.
- les « cerisiers » par personnification deviennent les « vieux chemineaux » (vagabonds) et
apparait alors comme un caractère grotesque de ces accoutrements renforcé par l’emploi du
pluriel.
- « peu de jours après, je trouvais ma mère sous l’arbre » : ellipse narrative qui recours à la
prolepse pour concentrer l’attention du lecteur sur la découverte de la mère
« passionnément immobile ».
- « passionnément immobile » : cela exprime les deux aspects mêlés de la personnalité de
Sido qui est la passion et l’attention ce qui révèle presque d’un oxymore.