Microéconomie
Chapitre 7 – Les rendements d’échelle
I] Définitions
• Les rendements croissants
Une production se fait à rendements croissants si le coût moyen de production diminue
quand la quantité produite s’accroît.
Le coût moyen de production est ce que l’entreprise doit en moyenne dépenser pour
produire une unité de bien ou de service (on parle aussi de coût unitaire ou de prix de
revient).
Pour que le coût moyen de production diminue, il faut que la quantité de facteurs de
production (travail ou capital) nécessaires pour la production d’une unité de bien ou de
services soit plus faible. Autrement dit, il faut que la productivité augmente.
L’existence de rendements croissants implique que plus l’entreprise produit, plus les
facteurs de production sont efficaces.
→ Comment peut-on expliquer les rendements croissants ?
Il se peut qu’un des facteurs de production ne soit pas divisible, ce qui oblige à en utiliser
une grande quantité, même quand la production est faible.
C’est le cas par exemple d’un local qui héberge un restaurant : impossible d’en réduire la
taille si un soir le nombre de clients se réduit de moitié. Le coût de ce type de facteur est un
coût fixe pour l’entreprise, elle doit le payer quelque soit le niveau de production (quelque
soit le nombre de clients qui viennent diner).
Quand le niveau de production est bas, une partie de ce facteur « indivisible » est superflu,
donc improductive.
A l’inverse, quand le niveau de production augmente, on utilise mieux ce facteur (donc ce
local), la salle de restaurant se remplie, et son coût peut être réparti sur une plus grande
quantité de biens ou de services rendus.
Dans ce cas, on parle de rendements croissants.
• Les rendements décroissants
Il s’agit de la théorie économique selon laquelle la production croit à un taux moindre que
celui d’un facteur donc on augmente l’usage, les autres facteurs étant maintenu constant.
Chapitre 7 – Les rendements d’échelle
I] Définitions
• Les rendements croissants
Une production se fait à rendements croissants si le coût moyen de production diminue
quand la quantité produite s’accroît.
Le coût moyen de production est ce que l’entreprise doit en moyenne dépenser pour
produire une unité de bien ou de service (on parle aussi de coût unitaire ou de prix de
revient).
Pour que le coût moyen de production diminue, il faut que la quantité de facteurs de
production (travail ou capital) nécessaires pour la production d’une unité de bien ou de
services soit plus faible. Autrement dit, il faut que la productivité augmente.
L’existence de rendements croissants implique que plus l’entreprise produit, plus les
facteurs de production sont efficaces.
→ Comment peut-on expliquer les rendements croissants ?
Il se peut qu’un des facteurs de production ne soit pas divisible, ce qui oblige à en utiliser
une grande quantité, même quand la production est faible.
C’est le cas par exemple d’un local qui héberge un restaurant : impossible d’en réduire la
taille si un soir le nombre de clients se réduit de moitié. Le coût de ce type de facteur est un
coût fixe pour l’entreprise, elle doit le payer quelque soit le niveau de production (quelque
soit le nombre de clients qui viennent diner).
Quand le niveau de production est bas, une partie de ce facteur « indivisible » est superflu,
donc improductive.
A l’inverse, quand le niveau de production augmente, on utilise mieux ce facteur (donc ce
local), la salle de restaurant se remplie, et son coût peut être réparti sur une plus grande
quantité de biens ou de services rendus.
Dans ce cas, on parle de rendements croissants.
• Les rendements décroissants
Il s’agit de la théorie économique selon laquelle la production croit à un taux moindre que
celui d’un facteur donc on augmente l’usage, les autres facteurs étant maintenu constant.