LES VARIABLES
Variable Indépendante Provoquée : L’élément d’une expérience que
l’expérimentateur manipule.
Variable Dépendante : La mesure de la réponse du candidat.
Variable Contrôlée : Il y a des facteurs parasites qui peuvent influencer le
déroulement de l’expérience. Il faut donc contrôler ces facteurs pour qu’ils ne
varient pas et qu’ils n’interfèrent pas.
1) La normalisation
Exp de Germaine de Montmollin, 1965 : La normalisation est l’émergence
d’une norme commune par concessions mutuelles. La fonction de ce processus
est l’atteinte d’un consensus dans le groupe.
Exp de Sherif, 1936 : Les sujets devaient fixer un point lumineux dans
l’obscurité et le fait d’être dans l’obscurité totale entraîne une illusion d’optique
(-> effet autocinétique). Les sujets ne sont pas au courant du fait que le point
ne bouge pas réellement et doivent estimer la longueur du mouvement du
point. L’exp montre que lors de la passation en groupe, il y a création d’une
norme collective. La norme est intériorisée.
2) La polarisation (voir feuille 1)
a) Janis, 1972 : a étudié la pensée de groupe dans « Victims of groupthinking »
dans lequel plusieurs exemples de mauvaises décisions prises par le
gouvernement américain sont mises en avant (ex : sous-estimation des forces
japonaises à Pearl Harbor pendant la WW2). Selon Janis, la pensée de groupe est
différente de la pensée individuelle, elle est moins critique et aboutira donc à de
moins bonnes décisions.
b) Stoner, 1961 : En laboratoire, le psy social demande aux sujets de répondre à
un questionnaire qui décrivait des situations et les sujets devaient choisir une
alternative plus ou moins risquée. Ensuite ils devaient en discuter en groupe
pour trouver une décision commune. Stoner constate alors une extrémisation
des positions, les sujets se montraient plus audacieux en groupe. C’est ce qu’il
appelle le « risky shift » = polarisation, ou déplacement vers le risque.
c) Kogan et Wallach, 1967 : exp à 3 conditions :
- 1ère condition : la même que Stoner
- 2ème condition : décision individuelle, discussion en groupe puis avis
personnel
- 3ème condition : décision individuelle, visionnage d’une vidéo avec les avis des
autres SANS INTERACTION, puis avis personnel.
VI (à 3 modalités) type d’interaction
VD prise de risque
Les résultats montrent qu’il y a une augmentation de la prise de risque pour les
2 premières conditions et il en conclut que les groupes sont plus enclins à prendre des
risques, comparé aux individus seuls.
Variable Indépendante Provoquée : L’élément d’une expérience que
l’expérimentateur manipule.
Variable Dépendante : La mesure de la réponse du candidat.
Variable Contrôlée : Il y a des facteurs parasites qui peuvent influencer le
déroulement de l’expérience. Il faut donc contrôler ces facteurs pour qu’ils ne
varient pas et qu’ils n’interfèrent pas.
1) La normalisation
Exp de Germaine de Montmollin, 1965 : La normalisation est l’émergence
d’une norme commune par concessions mutuelles. La fonction de ce processus
est l’atteinte d’un consensus dans le groupe.
Exp de Sherif, 1936 : Les sujets devaient fixer un point lumineux dans
l’obscurité et le fait d’être dans l’obscurité totale entraîne une illusion d’optique
(-> effet autocinétique). Les sujets ne sont pas au courant du fait que le point
ne bouge pas réellement et doivent estimer la longueur du mouvement du
point. L’exp montre que lors de la passation en groupe, il y a création d’une
norme collective. La norme est intériorisée.
2) La polarisation (voir feuille 1)
a) Janis, 1972 : a étudié la pensée de groupe dans « Victims of groupthinking »
dans lequel plusieurs exemples de mauvaises décisions prises par le
gouvernement américain sont mises en avant (ex : sous-estimation des forces
japonaises à Pearl Harbor pendant la WW2). Selon Janis, la pensée de groupe est
différente de la pensée individuelle, elle est moins critique et aboutira donc à de
moins bonnes décisions.
b) Stoner, 1961 : En laboratoire, le psy social demande aux sujets de répondre à
un questionnaire qui décrivait des situations et les sujets devaient choisir une
alternative plus ou moins risquée. Ensuite ils devaient en discuter en groupe
pour trouver une décision commune. Stoner constate alors une extrémisation
des positions, les sujets se montraient plus audacieux en groupe. C’est ce qu’il
appelle le « risky shift » = polarisation, ou déplacement vers le risque.
c) Kogan et Wallach, 1967 : exp à 3 conditions :
- 1ère condition : la même que Stoner
- 2ème condition : décision individuelle, discussion en groupe puis avis
personnel
- 3ème condition : décision individuelle, visionnage d’une vidéo avec les avis des
autres SANS INTERACTION, puis avis personnel.
VI (à 3 modalités) type d’interaction
VD prise de risque
Les résultats montrent qu’il y a une augmentation de la prise de risque pour les
2 premières conditions et il en conclut que les groupes sont plus enclins à prendre des
risques, comparé aux individus seuls.