Autrui et sociabilité
Théorie d’une sociabilité innée, propre à l’espèce, des enfants de 34h
peuvent différencier des pleurs réels et des pleurs mécaniques, traduit un
intérêt de ce qui est humain.
Wallon (1946) « L’individu est un être essentiellement social »
Sagi & Hoffman (1976)
Spitz (1945) : syndrome d’hospitalisme, dans des orphelinats où l’on ne
subvenait qu’aux besoins vitaux des nourrissons mais pas aux besoins sociaux
(affectivité, interaction avec autrui), pour conséquence des soucis cognitifs ;
retards intellectuels et santé avec contraction facile de maladies infectieuses
1) La notion de groupe
Groupes d’expérience (utilisation pendant très longtemps du terme
psychologie des groupes car on ne travaillait qu’avec des groupes)
‘’Qui suis-je ?’’ Je suis un individu issu de différents groupes
d’appartenance (âge, sexe, statut, religion…)
Un ensemble d’individus qui ont des interactions entre eux. Ils partagent des
idées, ont des buts communs et s’influencent mutuellement.
a) Typologie des groupes
Lorenzi-Cioldi (1988) collection (hauts-placés, dominants) et agrégat
(dominés, en bas de la hiérarchie sociale, majorité), la société fonctionnerait
donc comme une pyramide
Autre classification ; degré d’affinité formel (peu d’affinités entre membres du
groupes, relations fonctionnelles, groupe à caractère officiel, implique
notamment les groupes professionnels) ou informel (regroupement naturel)
Fréquence des contacts entre les membres primaire (quelques personnes
dont les membres ont des interactions entre eux, relations fortes et intimes
comme les amis proches et la famille, apportent de la sécurité et un sentiment
de bien-être) ou secondaire (groupes plus grands et donc aux contacts moins
fréquents entre membres, sportifs, collègues)
Choix d’appartenance, date des années 80, liée à l’acculturation actuelle dans
la société appartenance ou référence (discours identitaire qui nous apportent
des éléments d’identification, nous servent de référence, idéologiques,
culturelles…par exemple certaines personnes âgées qui s’identifient à des
personnes plus jeunes et adoptent des caractéristiques et comportementales
de plus jeunes)
, b) Modèles d’explication de formation des groupes
Modèle fonctionnaliste, besoin de ce groupe pour combler des besoins sociaux
ou psychologique, ce groupe présente une utilité pour eux : expériences de
Schachter (1959)
Réaction du corps aux chocs électriques, électrodes sur sa main
Procédure : docteur Zilstein et un groupe de 5 à 8 étudiantes
Condition 1 : forte anxiété (chocs seront très douloureux)
Condition 2 : faible anxiété (chocs ne seront pas du tout douloureux, même très
faibles)
Salle occupée par un autre expérimentateur, pour la faire patienter, donne un
questionnaire à multiples questions dont « préférez-vous attendre seules ou en
groupe ? »
Forte anxiété Faible
anxiété
Pas besoin de soutien 37% 67%
Besoin de soutien 63% 33%
Modèle de la cohésion sociale : attraction des uns aux autres, partage de points
communs, fonction et besoin affective
Modèle de l’identification sociale (Turner), remise en cause du modèle de la
cohésion sociale : le groupe a une fonction cognitive ressentie par les
membres, on se perçoit comme étant du même groupe
En se définissant, commence par critères identitaires catégoriels puis affectifs
Ce dernier modèle est celui qui explique le mieux le pourquoi de l’existence des
groupes.
c) Les fonctions du groupe
Survie, permet protection et sentiment de puissance
Réduction de l’anxiété, sentiment de sécurité, rassurer, faire face à qui
fait peur
Comparaison sociale (en nous avantageant ou dés’’) et valorisation de soi
(but)
Apport d’une identité sociale (c’est parce que le groupe existe que nous
pouvons nous définir)
Productivité et facilitation sociale, permet d’être innovant
Soutien social (affectif, empêche solitude même par la seule présence
physique, perceptive ou virtuelle)
Théorie d’une sociabilité innée, propre à l’espèce, des enfants de 34h
peuvent différencier des pleurs réels et des pleurs mécaniques, traduit un
intérêt de ce qui est humain.
Wallon (1946) « L’individu est un être essentiellement social »
Sagi & Hoffman (1976)
Spitz (1945) : syndrome d’hospitalisme, dans des orphelinats où l’on ne
subvenait qu’aux besoins vitaux des nourrissons mais pas aux besoins sociaux
(affectivité, interaction avec autrui), pour conséquence des soucis cognitifs ;
retards intellectuels et santé avec contraction facile de maladies infectieuses
1) La notion de groupe
Groupes d’expérience (utilisation pendant très longtemps du terme
psychologie des groupes car on ne travaillait qu’avec des groupes)
‘’Qui suis-je ?’’ Je suis un individu issu de différents groupes
d’appartenance (âge, sexe, statut, religion…)
Un ensemble d’individus qui ont des interactions entre eux. Ils partagent des
idées, ont des buts communs et s’influencent mutuellement.
a) Typologie des groupes
Lorenzi-Cioldi (1988) collection (hauts-placés, dominants) et agrégat
(dominés, en bas de la hiérarchie sociale, majorité), la société fonctionnerait
donc comme une pyramide
Autre classification ; degré d’affinité formel (peu d’affinités entre membres du
groupes, relations fonctionnelles, groupe à caractère officiel, implique
notamment les groupes professionnels) ou informel (regroupement naturel)
Fréquence des contacts entre les membres primaire (quelques personnes
dont les membres ont des interactions entre eux, relations fortes et intimes
comme les amis proches et la famille, apportent de la sécurité et un sentiment
de bien-être) ou secondaire (groupes plus grands et donc aux contacts moins
fréquents entre membres, sportifs, collègues)
Choix d’appartenance, date des années 80, liée à l’acculturation actuelle dans
la société appartenance ou référence (discours identitaire qui nous apportent
des éléments d’identification, nous servent de référence, idéologiques,
culturelles…par exemple certaines personnes âgées qui s’identifient à des
personnes plus jeunes et adoptent des caractéristiques et comportementales
de plus jeunes)
, b) Modèles d’explication de formation des groupes
Modèle fonctionnaliste, besoin de ce groupe pour combler des besoins sociaux
ou psychologique, ce groupe présente une utilité pour eux : expériences de
Schachter (1959)
Réaction du corps aux chocs électriques, électrodes sur sa main
Procédure : docteur Zilstein et un groupe de 5 à 8 étudiantes
Condition 1 : forte anxiété (chocs seront très douloureux)
Condition 2 : faible anxiété (chocs ne seront pas du tout douloureux, même très
faibles)
Salle occupée par un autre expérimentateur, pour la faire patienter, donne un
questionnaire à multiples questions dont « préférez-vous attendre seules ou en
groupe ? »
Forte anxiété Faible
anxiété
Pas besoin de soutien 37% 67%
Besoin de soutien 63% 33%
Modèle de la cohésion sociale : attraction des uns aux autres, partage de points
communs, fonction et besoin affective
Modèle de l’identification sociale (Turner), remise en cause du modèle de la
cohésion sociale : le groupe a une fonction cognitive ressentie par les
membres, on se perçoit comme étant du même groupe
En se définissant, commence par critères identitaires catégoriels puis affectifs
Ce dernier modèle est celui qui explique le mieux le pourquoi de l’existence des
groupes.
c) Les fonctions du groupe
Survie, permet protection et sentiment de puissance
Réduction de l’anxiété, sentiment de sécurité, rassurer, faire face à qui
fait peur
Comparaison sociale (en nous avantageant ou dés’’) et valorisation de soi
(but)
Apport d’une identité sociale (c’est parce que le groupe existe que nous
pouvons nous définir)
Productivité et facilitation sociale, permet d’être innovant
Soutien social (affectif, empêche solitude même par la seule présence
physique, perceptive ou virtuelle)
