L’exercice de la liberté
La liberté est avant tout le fait d’agir sans contrainte, et de son libre arbitre. Celle-ci
est souvent considérée comme quelque chose d’inné. L’exercice de la liberté serait ainsi le fait
d’exercer ce pouvoir d’agir librement. Cependant nous pouvons nous demander comment
pourrions nous exercer la liberté puisque celle-ci est innée. En nous penchant sur ce paradoxe,
on peut comprendre que tout dépend des libertés, nous nous concentrerons dans cette
dissertation aux libertés politiques et individuelles.
Cependant qu’entendons-nous par l’exercice ? Il n’y a pas que le fait de « faire » un acte. Il
faut voir par exercice, dans quelle cadre peut-elle se développer et être.
Nous verrons la définition de la liberté individuelle et le cadre d’exercice de celle-ci.
Puis dans un second temps nous verrons en quoi la liberté politique et la vie citoyenne
permettent-elles d’encadrer la liberté.
La liberté individuelle est celle qui laisse à l’homme faire dans les plus absolus des cas
ce qu’il souhaite et veut, sans contrainte. Cette définition est le sens courant que l’on
donnerait à la liberté.
Dans l’histoire de la philosophie, les définitions furent plus variées mais surtout beaucoup
plus nuancées. Ainsi Platon énonce que les tyrans sont pour lui des hommes qui ne sont pas
libres. Alors qu’ils sont les hommes les plus puissants, ceux qui dominent et font ce qu’ils
souhaitent. Platon argumente cela en amenant l’idée que satisfaire tout ses désirs et réaliser
tout ce que l’on veut ne fait que soumettre l’Homme à ses sens et à ses désirs. Cela
s’explique par le fait que Platon veut amener la rationalité comme fondement de tout
raisonnement pour pouvoir atteindre la Vérité du ciel des Idées. De plus pour lui chaque chose
empirique est un tort car ce sont des images déformées du ciel intelligible.
Cela amena de grands changements dans la conception philosophique. En effet en pensant la
liberté ainsi permet de réfléchir sur les cadres de celle-ci. Ne pas suivre ses désirs semble
pourtant contre intuitif à la liberté. On pourrait penser et s’arrêter au fait que la liberté est faire
ce que l’on veut, or désirer quelque chose est le vouloir. Ce qui voudrait dire que la liberté est
au fond suivre ses désirs.
Cependant en prenant en compte le raisonnement comme le fait Platon nous amène à
conçevoir la liberté différemment. Si la raison domine la liberté alors c’est que la liberté
deviendrait le fait d’agir en connaissance des choses, le fait d’agir consciemment.
La raison est présente dans chaque Homme, cependant elle s’exerce, se perfectionne et
, s’améliore. Ainsi il faudrait en exerçant sa raison qui permettrait de mieux résister à ses
désirs et agir en pleine conscience de ses actes. Cela nous permettrait d’être plus libre. La
liberté n’aurait toujours pas d’exercice au sens de cadre mais commencerait déjà à dégager un
exercice au sens de l’apprentissage.
Cependant il faut pour cela s’accorder à la question du désir. Si l’on considère que celui-ci est
nuisible ou pas à l’Homme. Car dans la philosophie de Platon l’Homme qui suit ses désirs et
les assouvit comme bon lui semble, est asservit par ceux-ci. Ce qui sous entends que
l’Homme peut se soumettre seul à une autorité qui serait lui-même, puisque c’est lui qui désir
quelque chose d’extérieur. Pour Platon seul le désir de rationalité est acceptable car il désire
quelque chose de personnel. Contrairement aux autres désirs, celui-ci est seulement de
l’Homme à lui-même.
Le déterminisme lui s’accroche à la philosophie de Platon de façon très particulière.
La philosophie du déterminisme considère le monde comme une grande Horloge, où chaque
chose et instant sont déjà prévus. Cependant Schopenhauer laisse une place au libre arbitre et
à la liberté. En effet le fait que chaque chose est déterminée n’implique pas une connaissance
du futur. Ainsi pour l’élément de cette horloge, et même si c’est écrit à l’avance, réalise lui
des actes sans savoir ce qu’il l’attend. Il pense ainsi faire un choix libre et en quelque sorte
celui-ci l’est. Il choisit selon ses choix personnels sans contrainte, même si le « destin »
déterministe connaissait déjà le choix que l’être ferait.
Tant que l’on considère l’être humain comme seul, définir la liberté et son cadre n’est
que dans l’idée de la Soumission de l’être par lui-même. Cependant il faut considère le fait
que l’homme est un animal social. En prenant en compte le fait que les êtres humains vivent
en société, la liberté devient un sujet plus compliqué. En effet sa définition ne change pas
mais son application se voit plus difficile. L’on doit à présent réfléchir à nos libertés et la
liberté des autres. Ce qui est très intéressant philosophiquement. Ainsi la liberté qui semble
n’être que personnel se voit prit dans une dimension plus globale.
La liberté, pose problème quand apparaît les interférences entre les êtres. Par exemple si je
décidais librement d’empêcher mon voisin de sortir chez lui, alors ma liberté elle est toujours
intacte mais se voit face à une liberté bafouée : celle de mon voisin. Ainsi la société doit réagir
à ce problème, dont elle trouva une solution simple mais claire « la liberté des uns s’arrête là
ou commence celle des autres. » Cette phrase implique quelque conséquence, qui est une
baisse de la liberté au profit de la sécurité. Ainsi le cadre d’exercice de la liberté serait dans
La liberté est avant tout le fait d’agir sans contrainte, et de son libre arbitre. Celle-ci
est souvent considérée comme quelque chose d’inné. L’exercice de la liberté serait ainsi le fait
d’exercer ce pouvoir d’agir librement. Cependant nous pouvons nous demander comment
pourrions nous exercer la liberté puisque celle-ci est innée. En nous penchant sur ce paradoxe,
on peut comprendre que tout dépend des libertés, nous nous concentrerons dans cette
dissertation aux libertés politiques et individuelles.
Cependant qu’entendons-nous par l’exercice ? Il n’y a pas que le fait de « faire » un acte. Il
faut voir par exercice, dans quelle cadre peut-elle se développer et être.
Nous verrons la définition de la liberté individuelle et le cadre d’exercice de celle-ci.
Puis dans un second temps nous verrons en quoi la liberté politique et la vie citoyenne
permettent-elles d’encadrer la liberté.
La liberté individuelle est celle qui laisse à l’homme faire dans les plus absolus des cas
ce qu’il souhaite et veut, sans contrainte. Cette définition est le sens courant que l’on
donnerait à la liberté.
Dans l’histoire de la philosophie, les définitions furent plus variées mais surtout beaucoup
plus nuancées. Ainsi Platon énonce que les tyrans sont pour lui des hommes qui ne sont pas
libres. Alors qu’ils sont les hommes les plus puissants, ceux qui dominent et font ce qu’ils
souhaitent. Platon argumente cela en amenant l’idée que satisfaire tout ses désirs et réaliser
tout ce que l’on veut ne fait que soumettre l’Homme à ses sens et à ses désirs. Cela
s’explique par le fait que Platon veut amener la rationalité comme fondement de tout
raisonnement pour pouvoir atteindre la Vérité du ciel des Idées. De plus pour lui chaque chose
empirique est un tort car ce sont des images déformées du ciel intelligible.
Cela amena de grands changements dans la conception philosophique. En effet en pensant la
liberté ainsi permet de réfléchir sur les cadres de celle-ci. Ne pas suivre ses désirs semble
pourtant contre intuitif à la liberté. On pourrait penser et s’arrêter au fait que la liberté est faire
ce que l’on veut, or désirer quelque chose est le vouloir. Ce qui voudrait dire que la liberté est
au fond suivre ses désirs.
Cependant en prenant en compte le raisonnement comme le fait Platon nous amène à
conçevoir la liberté différemment. Si la raison domine la liberté alors c’est que la liberté
deviendrait le fait d’agir en connaissance des choses, le fait d’agir consciemment.
La raison est présente dans chaque Homme, cependant elle s’exerce, se perfectionne et
, s’améliore. Ainsi il faudrait en exerçant sa raison qui permettrait de mieux résister à ses
désirs et agir en pleine conscience de ses actes. Cela nous permettrait d’être plus libre. La
liberté n’aurait toujours pas d’exercice au sens de cadre mais commencerait déjà à dégager un
exercice au sens de l’apprentissage.
Cependant il faut pour cela s’accorder à la question du désir. Si l’on considère que celui-ci est
nuisible ou pas à l’Homme. Car dans la philosophie de Platon l’Homme qui suit ses désirs et
les assouvit comme bon lui semble, est asservit par ceux-ci. Ce qui sous entends que
l’Homme peut se soumettre seul à une autorité qui serait lui-même, puisque c’est lui qui désir
quelque chose d’extérieur. Pour Platon seul le désir de rationalité est acceptable car il désire
quelque chose de personnel. Contrairement aux autres désirs, celui-ci est seulement de
l’Homme à lui-même.
Le déterminisme lui s’accroche à la philosophie de Platon de façon très particulière.
La philosophie du déterminisme considère le monde comme une grande Horloge, où chaque
chose et instant sont déjà prévus. Cependant Schopenhauer laisse une place au libre arbitre et
à la liberté. En effet le fait que chaque chose est déterminée n’implique pas une connaissance
du futur. Ainsi pour l’élément de cette horloge, et même si c’est écrit à l’avance, réalise lui
des actes sans savoir ce qu’il l’attend. Il pense ainsi faire un choix libre et en quelque sorte
celui-ci l’est. Il choisit selon ses choix personnels sans contrainte, même si le « destin »
déterministe connaissait déjà le choix que l’être ferait.
Tant que l’on considère l’être humain comme seul, définir la liberté et son cadre n’est
que dans l’idée de la Soumission de l’être par lui-même. Cependant il faut considère le fait
que l’homme est un animal social. En prenant en compte le fait que les êtres humains vivent
en société, la liberté devient un sujet plus compliqué. En effet sa définition ne change pas
mais son application se voit plus difficile. L’on doit à présent réfléchir à nos libertés et la
liberté des autres. Ce qui est très intéressant philosophiquement. Ainsi la liberté qui semble
n’être que personnel se voit prit dans une dimension plus globale.
La liberté, pose problème quand apparaît les interférences entre les êtres. Par exemple si je
décidais librement d’empêcher mon voisin de sortir chez lui, alors ma liberté elle est toujours
intacte mais se voit face à une liberté bafouée : celle de mon voisin. Ainsi la société doit réagir
à ce problème, dont elle trouva une solution simple mais claire « la liberté des uns s’arrête là
ou commence celle des autres. » Cette phrase implique quelque conséquence, qui est une
baisse de la liberté au profit de la sécurité. Ainsi le cadre d’exercice de la liberté serait dans
