FICHE RÉVISION ANTHROPOLOGIE CHAPITRE 3
Notion clé: raison, intelligence et language
Question clé: Qu’est ce que l’intelligence construit pour aller vers la connaissance des objets du monde.
La distinction entre l’homme et l’animal retrouvée dans les oeuvres logiques d’Aristote, Les Analytiques:
L’homme est un animal rationnel
• Différence essentielle entre l’homme et l’animal: l’usage de la raison, le discours
• Conséquence de cette différence: conséquence pratique: grâce à la raison et le discours, l’homme tisse des rapports politiques =>
il construit la cité, construction culturelle variant d’une communauté à une autre.
Le bien n’est pas forcément ce qui est agréable
Le mal n’est pas toujours ce qui fait mal
Raison: au sens logique, faculté de raisonnement.
Discours: enchaînement construit d’idées.
Les dimensions auxquelles le language ouvre:
• Dimension théorique: les hommes, au travers des mots, désignent et classent des objets qu’ils soient percevables ou non. Permet
à la connaissance théorique de se développer=> l’intelligence est au service de la recherche de la connaissance vraie
• Dimension pratique: grâce au langage, les hommes développent l’éthique et le politique => l’intelligence est au service de la
recherche du bien vivre.
L’ENTENDEMENT OU LA CONNAISSANCE INTELLECTIVE
Le et la logique
Le logique: le formel, manière dont le raisonnement est construit.
La logique: il s’agit de la discipline qui énonce les règle du logique. C’est aussi la norme de tout propos valide. C’est « l’art de bien
conduire la raison ». Science qui étudie les opérations de la pensée et s’interroge sur les conditions d’une raisonnement valide.
Entendement: faculté de voir l’intelligible, ce qui ne peut pas être perçu par les sens. Il est intimement lié au language: le language
« est l’indice visible de la pensée » selon Descartes.
Raisonnement: procédé employé pour justifier une proposition, il s’agit de la déduire d’autres propositions déjà admises.
Intuition: connaissance directe « sans règles » (Pascal)
Le concept
Concept: il s’agit de l’unité de base de la pensée. Il s’agit de notions, d’idées abstraites qui ne représentent pas un individu
singulier mais une catégorie d’individus reconnaissables à certains traits partagés. Basé sur le fait que l’esprit est capable d’isoler
des ensembles et leur associer un nom. Tous les mots ne sont pas des concepts: noms propres, mots outils (prépositions etc) et
onomatopées.
Intelligence: faculté qui consiste à omettre le particulier, nos intuitions sensibles, et ce nous éloignant des réalités sensibles.
Témoigne de la puissance d’abstraction de la conscience humaine. « C’est dans les mots que nous pensons » -Hegel
Langage selon Nietzche (1844-1900): très long processus qui nous écarte du monde sensible.
Théorie du langage et de la vérité à valeur polémique (Nietzche et Bergson): pour redécouvrir l’essence des choses, il faudrait
cesser d’employer les catégories de l’intelligence.
L’opinion romantique (XIXème siècle): le non dit serait plus riche que ce qui s’exprime dans les mots. Valeur défendue plus tard par
Nietzche et Bergson.
Rationalisme extrême de Hegel (1817-1831):
-Constatation: nous pensons dans les mots=> le mot est solidaire de la pensée et non seulement son instrument
-Double conséquence: il est absurde de vouloir penser sans les mots + il est absurde de les considérer comme génant la pensée
-Thèse: la vraie pensée ne se réalise que par et au sein des mots. La pensée ne précède pas le langage. Il reprend la thèse de
Descartes.
Thèse classique de Descartes: c’est dans le langage que la pensée prend forme et réalité et que le jugement peut être construit.
Le jugement ou proposition
Jugement:
• Sens commun: énoncé verbal qui énonce une opinion, grammaticalement « proposition prédicative ».
• Sens philosophique: désigne la faculté de juger.
Structure du jugement:
• 2 termes: sujet (terme qui recoit un attribut) et prédicat (terme de la proposition qu’on attribue au sujet)
• Propositions: phrases déclaratives de type S est P
Notion clé: raison, intelligence et language
Question clé: Qu’est ce que l’intelligence construit pour aller vers la connaissance des objets du monde.
La distinction entre l’homme et l’animal retrouvée dans les oeuvres logiques d’Aristote, Les Analytiques:
L’homme est un animal rationnel
• Différence essentielle entre l’homme et l’animal: l’usage de la raison, le discours
• Conséquence de cette différence: conséquence pratique: grâce à la raison et le discours, l’homme tisse des rapports politiques =>
il construit la cité, construction culturelle variant d’une communauté à une autre.
Le bien n’est pas forcément ce qui est agréable
Le mal n’est pas toujours ce qui fait mal
Raison: au sens logique, faculté de raisonnement.
Discours: enchaînement construit d’idées.
Les dimensions auxquelles le language ouvre:
• Dimension théorique: les hommes, au travers des mots, désignent et classent des objets qu’ils soient percevables ou non. Permet
à la connaissance théorique de se développer=> l’intelligence est au service de la recherche de la connaissance vraie
• Dimension pratique: grâce au langage, les hommes développent l’éthique et le politique => l’intelligence est au service de la
recherche du bien vivre.
L’ENTENDEMENT OU LA CONNAISSANCE INTELLECTIVE
Le et la logique
Le logique: le formel, manière dont le raisonnement est construit.
La logique: il s’agit de la discipline qui énonce les règle du logique. C’est aussi la norme de tout propos valide. C’est « l’art de bien
conduire la raison ». Science qui étudie les opérations de la pensée et s’interroge sur les conditions d’une raisonnement valide.
Entendement: faculté de voir l’intelligible, ce qui ne peut pas être perçu par les sens. Il est intimement lié au language: le language
« est l’indice visible de la pensée » selon Descartes.
Raisonnement: procédé employé pour justifier une proposition, il s’agit de la déduire d’autres propositions déjà admises.
Intuition: connaissance directe « sans règles » (Pascal)
Le concept
Concept: il s’agit de l’unité de base de la pensée. Il s’agit de notions, d’idées abstraites qui ne représentent pas un individu
singulier mais une catégorie d’individus reconnaissables à certains traits partagés. Basé sur le fait que l’esprit est capable d’isoler
des ensembles et leur associer un nom. Tous les mots ne sont pas des concepts: noms propres, mots outils (prépositions etc) et
onomatopées.
Intelligence: faculté qui consiste à omettre le particulier, nos intuitions sensibles, et ce nous éloignant des réalités sensibles.
Témoigne de la puissance d’abstraction de la conscience humaine. « C’est dans les mots que nous pensons » -Hegel
Langage selon Nietzche (1844-1900): très long processus qui nous écarte du monde sensible.
Théorie du langage et de la vérité à valeur polémique (Nietzche et Bergson): pour redécouvrir l’essence des choses, il faudrait
cesser d’employer les catégories de l’intelligence.
L’opinion romantique (XIXème siècle): le non dit serait plus riche que ce qui s’exprime dans les mots. Valeur défendue plus tard par
Nietzche et Bergson.
Rationalisme extrême de Hegel (1817-1831):
-Constatation: nous pensons dans les mots=> le mot est solidaire de la pensée et non seulement son instrument
-Double conséquence: il est absurde de vouloir penser sans les mots + il est absurde de les considérer comme génant la pensée
-Thèse: la vraie pensée ne se réalise que par et au sein des mots. La pensée ne précède pas le langage. Il reprend la thèse de
Descartes.
Thèse classique de Descartes: c’est dans le langage que la pensée prend forme et réalité et que le jugement peut être construit.
Le jugement ou proposition
Jugement:
• Sens commun: énoncé verbal qui énonce une opinion, grammaticalement « proposition prédicative ».
• Sens philosophique: désigne la faculté de juger.
Structure du jugement:
• 2 termes: sujet (terme qui recoit un attribut) et prédicat (terme de la proposition qu’on attribue au sujet)
• Propositions: phrases déclaratives de type S est P
