MODELES ET DYNAMIQUES DES ORGANISATIONS
Chapitre 1 : Les organisations
Définition : C’est un système d’activité humaine, c’est quelque chose qui est socialement
construit et qui est délimité par des frontières avec un objectif
Il existe différents types d’organisation en fonction de la variété de son objectif
(économique, social…), de son statut juridique (entreprise, association…) ou encore de sa forme
juridique (EI, Société…)
Les individus qui composent la société vivent dans un principe de primauté des
organisations (La société est régit par une multitude d’organisations)
Il est intéressant d’étudier la dynamique des organisations pour plusieurs raisons :
Le renouvellement La transformation des survivantes : Savoir comment agir – Anticiper
Les entreprises familiales représentent 60% des entreprises en France
Pourquoi les entreprises évoluent ? (Influences et dynamiques de consensus (Moscovici et Doise, 1994) :
Influence des majorités : l’acteur se rallie à l’opinion ou attitude de la majorité
du groupe auquel il appartient. Il se conforme aux autres en les suivant.
o Intérêts : Rapidité d’action – Continuité du groupe
o Limites : N’empêche pas les erreurs – Pas/peu d’analyse
Influence des minorités (Nemeth, 1986) : Par un jeu de persuasion basé sur
l’argumentation, L’acteur fini par se rallier à l’opinion ou attitude de la minorité
du groupe auquel il appartient.
o Intérêts : stimule analyse et créativité – Source de changement et innovation
o Limite : la double-minorité conduit à l’échec (les différences entre les
individus sont retenues ce qui bloque le raisonnement)
Pour une meilleure réflexion des équipes au sein des organisations, des équipes
diversifiées sont constituées pour l’innovation, le changement ou encore résolution de
problème complexe. Des équipes homogènes sont constituées pour les opérations
courantes.
Un modèle est un assemblage de concepts représentant un phénomène en vue de le
comprendre et d’en prédire le comportement. L’objectif est de comprendre les processus
d’évolution au sein des organisations
, MODELES ET DYNAMIQUES DES ORGANISATIONS
Une structure est un schéma culturel qui guide les comportements des agents. Elle existe
en dehors des agents, notamment par les manifestations des actions sociales.
L’organisation est un ensemble de structures qui conditionnent les comportements des
individus à travers laquelle, des acteurs produisent et reproduisent consciemment des
structures d’ordre temporaire et changeantes
Débat structure/action (agence) : 3 cadres généraux d’analyse
Perspective structuraliste ou fonctionnaliste : les forces sociétales
surpassent la volonté des acteurs. L’environnement sélectionne les
organisations performantes
Perspective interactionniste ou sociologie de l’action : Les acteurs
choisissent consciemment leurs actions et leurs interactions créent les
structures (approche volontariste)
Perspective structurationniste : L’action et la structure occupent une
importance similaire. Les structures actuelles sont les résultats des actions passées
des individus qui les produisent et les reproduisent. La multiplicité des actions
intentionnelles qui ont des objectifs différents conduit à des conséquences
indéterminées. Les agents peuvent puiser dans différents schémas culturels et
cognitifs pour guider leur action. Le changement vient de l’intersection de différentes
structures/schémas
La perspective structurationniste (influence réciproque entre agence et structure) est utilisée
comme cadre général pour expliquer les dynamiques
, MODELES ET DYNAMIQUES DES ORGANISATIONS
Chapitre 2 : La prise de décision dans les organisations
Comment les organisations prennent des décisions avec la coexistence des modèles : Allison
(1969,1972)
La décision rationnelle (Simon, 1947) :
o Déterminer l’objectif initial
o Les alternatives sont données et sont liées à un ensemble de conséquences :
certitude, risque et incertitude
o Evaluation des choix possibles
o Effectuer un choix satisfaisant entre l’objectif et les alternatives envisageables
o En cas de manque d’élément, on parlera de rationalité limitée en prenant la décision qui
parait la plus satisfaisante pour les acteurs
La décision politique (Lindblom, 1959) :
o Les individus cherchent à satisfaire leurs intérêts ou opinions en fixant les
objectifs
o Les processus consistent en tactiques variées pour attirer la décision en sa
faveur
o Le choix résulte de la répartition des pouvoirs et de l’efficacité des tactiques
utilisées par les participants (Autorité, Flatterie, Coalition, Charisme…)
o L’organisation est un système d’agents avec des intérêts divergents entrainant des
conflits. La décision est le résultat de luttes de pouvoir
La décision procédurale :
o Compréhension de la situation
o Utilisation de règles socialement appropriées et approuvées (existantes ou non)
o Prise de décision
o L’organisation est régie par des règles écrites. Les agents n’obéissent qu’au devoir de
leur fonction qui correspond à des compétences bien établies (La bureaucratie - Webern
1921)
Une pathologie classique de la décision de groupe : (Groupthink, Janis, 1972)
On observe une forte cohésion dans un groupe avec une illusion d’invulnérabilité mais qui
rencontre un problème dans la décision. Le groupe rejette de ce qui ne va pas dans le sens
de l’avis du groupe. Si le groupe est isolé, la cohésion apparait avec le temps
Chapitre 1 : Les organisations
Définition : C’est un système d’activité humaine, c’est quelque chose qui est socialement
construit et qui est délimité par des frontières avec un objectif
Il existe différents types d’organisation en fonction de la variété de son objectif
(économique, social…), de son statut juridique (entreprise, association…) ou encore de sa forme
juridique (EI, Société…)
Les individus qui composent la société vivent dans un principe de primauté des
organisations (La société est régit par une multitude d’organisations)
Il est intéressant d’étudier la dynamique des organisations pour plusieurs raisons :
Le renouvellement La transformation des survivantes : Savoir comment agir – Anticiper
Les entreprises familiales représentent 60% des entreprises en France
Pourquoi les entreprises évoluent ? (Influences et dynamiques de consensus (Moscovici et Doise, 1994) :
Influence des majorités : l’acteur se rallie à l’opinion ou attitude de la majorité
du groupe auquel il appartient. Il se conforme aux autres en les suivant.
o Intérêts : Rapidité d’action – Continuité du groupe
o Limites : N’empêche pas les erreurs – Pas/peu d’analyse
Influence des minorités (Nemeth, 1986) : Par un jeu de persuasion basé sur
l’argumentation, L’acteur fini par se rallier à l’opinion ou attitude de la minorité
du groupe auquel il appartient.
o Intérêts : stimule analyse et créativité – Source de changement et innovation
o Limite : la double-minorité conduit à l’échec (les différences entre les
individus sont retenues ce qui bloque le raisonnement)
Pour une meilleure réflexion des équipes au sein des organisations, des équipes
diversifiées sont constituées pour l’innovation, le changement ou encore résolution de
problème complexe. Des équipes homogènes sont constituées pour les opérations
courantes.
Un modèle est un assemblage de concepts représentant un phénomène en vue de le
comprendre et d’en prédire le comportement. L’objectif est de comprendre les processus
d’évolution au sein des organisations
, MODELES ET DYNAMIQUES DES ORGANISATIONS
Une structure est un schéma culturel qui guide les comportements des agents. Elle existe
en dehors des agents, notamment par les manifestations des actions sociales.
L’organisation est un ensemble de structures qui conditionnent les comportements des
individus à travers laquelle, des acteurs produisent et reproduisent consciemment des
structures d’ordre temporaire et changeantes
Débat structure/action (agence) : 3 cadres généraux d’analyse
Perspective structuraliste ou fonctionnaliste : les forces sociétales
surpassent la volonté des acteurs. L’environnement sélectionne les
organisations performantes
Perspective interactionniste ou sociologie de l’action : Les acteurs
choisissent consciemment leurs actions et leurs interactions créent les
structures (approche volontariste)
Perspective structurationniste : L’action et la structure occupent une
importance similaire. Les structures actuelles sont les résultats des actions passées
des individus qui les produisent et les reproduisent. La multiplicité des actions
intentionnelles qui ont des objectifs différents conduit à des conséquences
indéterminées. Les agents peuvent puiser dans différents schémas culturels et
cognitifs pour guider leur action. Le changement vient de l’intersection de différentes
structures/schémas
La perspective structurationniste (influence réciproque entre agence et structure) est utilisée
comme cadre général pour expliquer les dynamiques
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Chapitre 2 : La prise de décision dans les organisations
Comment les organisations prennent des décisions avec la coexistence des modèles : Allison
(1969,1972)
La décision rationnelle (Simon, 1947) :
o Déterminer l’objectif initial
o Les alternatives sont données et sont liées à un ensemble de conséquences :
certitude, risque et incertitude
o Evaluation des choix possibles
o Effectuer un choix satisfaisant entre l’objectif et les alternatives envisageables
o En cas de manque d’élément, on parlera de rationalité limitée en prenant la décision qui
parait la plus satisfaisante pour les acteurs
La décision politique (Lindblom, 1959) :
o Les individus cherchent à satisfaire leurs intérêts ou opinions en fixant les
objectifs
o Les processus consistent en tactiques variées pour attirer la décision en sa
faveur
o Le choix résulte de la répartition des pouvoirs et de l’efficacité des tactiques
utilisées par les participants (Autorité, Flatterie, Coalition, Charisme…)
o L’organisation est un système d’agents avec des intérêts divergents entrainant des
conflits. La décision est le résultat de luttes de pouvoir
La décision procédurale :
o Compréhension de la situation
o Utilisation de règles socialement appropriées et approuvées (existantes ou non)
o Prise de décision
o L’organisation est régie par des règles écrites. Les agents n’obéissent qu’au devoir de
leur fonction qui correspond à des compétences bien établies (La bureaucratie - Webern
1921)
Une pathologie classique de la décision de groupe : (Groupthink, Janis, 1972)
On observe une forte cohésion dans un groupe avec une illusion d’invulnérabilité mais qui
rencontre un problème dans la décision. Le groupe rejette de ce qui ne va pas dans le sens
de l’avis du groupe. Si le groupe est isolé, la cohésion apparait avec le temps
