Jo et Maurice ont un lien fraternel et ils s'aiment beaucoup. On voit comment leur relation progresse
tout au long du livre, car Maurice est le personnage avec lequel Jo est le plus proche. Au début du
livre, Maurice est le protecteur et soutien sur son petit frère, mais à la fin du livre, on voit que Jo est
devenu plus indépendant et n'a pas besoin de dépendre autant sur Maurice, ils sont plus égaux. Par
exemple, pendant leur première nuit de leur fuite, quand Jo dort dans la grange, Maurice travaille
comme passeur pour gagner un peu plus d'argent et ne le dit pas à Jo pour ne pas l'inquiéter.
Maurice agit comme un père attentionné et Joseph prend le rôle de l'enfant innocent gardé innocent
et à l'écart du monde du travail et des situations dangereuses. Cependant, à la fin du livre, Joseph
travaille à la librairie et a un petit boulot illégal (il change les numéros sur les tickets de
rationnement). Il fait son voyage de retour à Paris seul. En fin de compte, les garçons deviennent plus
comme des égaux, ni l'un ni l'autre dépendant de l'autre.
Jo a beaucoup de respect et d'amour pour son père. Au début du livre, quand ils habitent à
Clignancourt, Jo décrit comment il aime les histoires de son père à propos de sa fuite de Russie. Il
semble que les histoires rapprochent les deux frères et Mr Joffo et qu'ils passent un bon moment en
famille. Tout au long du livre, on sent que Jo voit son père comme un grand homme et son héros.
Monsieur Joffo est le chef de famille et il garde toute la famille ensemble et pleine d'espoir avec son
optimisme.
Joseph a une relation compliquée avec M. Mancelier. Mancelier est assez accueillant et jovial. Il
invite Joseph à dîner avec sa famille et à aller à l'église avec eux, l'acceptant comme faisant partie de
la famille, mais en même temps il est farouchement raciste envers les juifs (et Joseph est
secrètement juif). Jo est toujours assez distancé et poli avec Mancelier. Il est reconnaissant envers lui,
mais il ne veut pas être trop impliqué avec lui, car il est très violent et cruel. Mancelier idolâtre les
politiciens de droite, et Jo ne soutient pas ses vues, mais fait semblant de voir Mancelier comme un
maître érudit, pour flatter son ego. Les deux mettent de l'importance sur la famille. Les Mancelier
vont à l'église en famille et Ambroise invite Joseph a les joindre en disant "Mon garçon, tu dors sous
mon toit, tu manges, tu travailles dans ma maison, tu fais donc un peu partie de ma famille".
Similairement, les Joffo s'aiment beaucoup et malgré qu'ils soient éparpillés dans toute la France
sous la traque des Allemands, ils ont toujours l'espoir de se revoir. Joseph sauve la vie de Mancelier à
la fin du roman, en expliquant qu’il cachait un Juif, donc en vrai il ne pouvait pas être anti-sémite - il
faisait semblant d'être pétainiste pour ne pas éveiller les soupçons des Allemands, et que bien sûr