La religion peut être dé nie comme un ensemble de croyances et de pratiques rituelles
tournées vers une réalité transcendante ou sacrée, souvent associée à l’existence d’un
ou plusieurs dieux. Elle structure le rapport des individus à cette transcendance et
in uence les normes morales, sociales et existentielles.
Il ne faut pas confondre religion et foi en Dieu, puisqu il existe des religions sans Dieu (comme le
bouddhisme, l animisme ou le culte des ancêtres).
Il faut également distinguer religion et fanatisme, ainsi que superstition et fondamentalisme.
La distinction entre religion et foi en Dieu repose sur le fait que toutes les religions ne sont pas
nécessairement théistes. La foi en Dieu suppose la croyance en une divinité unique ou multiple, alors
que certaines religions, comme le bouddhisme, l animisme ou le culte des ancêtres, ne reposent pas
forcément sur l adoration d un dieu personnel. Le bouddhisme, par exemple, met davantage l accent
sur la sagesse, la méditation et le cheminement spirituel que sur la croyance en une entité divine toute-
puissante. L animisme, quant à lui, repose sur la croyance que les éléments de la nature (arbres,
rivières, animaux) possèdent une âme ou une force spirituelle, sans qu un dieu central ne soit
nécessaire.
D autre part, il est essentiel de différencier religion et fanatisme. La religion est un système de
croyances, de rites et de valeurs qui permet aux individus de donner un sens à leur existence et
d entretenir une relation avec le sacré. Le fanatisme, en revanche, est une forme extrême et
radicalisée de la religion, où l adhésion aux croyances devient intolérante et souvent violente, rejetant
toute opposition ou diversité d opinions.
En n, la superstition et le fondamentalisme doivent aussi être distingués. La superstition repose sur des
croyances irrationnelles et des pratiques associées au surnaturel, souvent basées sur la peur ou la
tradition (comme le fait de croire que casser un miroir porte malheur). Le fondamentalisme, en
revanche, est une interprétation rigide et littérale d un texte religieux, refusant toute évolution ou
remise en question des dogmes établis. Contrairement à la superstition, qui est souvent individuelle et
isolée, le fondamentalisme s organise en mouvements et peut in uencer des sociétés entières en
imposant une vision rigoriste de la religion.
Ainsi, si la religion peut être une source de spiritualité et d apaisement, elle ne doit pas être
confondue avec ses formes dévoyées, qu il s agisse du fanatisme ou du fondamentalisme.
Le mot « religio » viendrait de :
Religare : « Relier »,fonction de la religion de relier les hommes entre eux et de les rattacher au divin.
Relegere : « Recueillir » ou « Respecter », qui met en avant la notion de méditation et de recueillement.
Ainsi, la religion est à la fois un lien social et une expérience personnelle du sacré. Elle peut être un
retour sur soi propice au respect, non seulement d un Dieu, mais aussi de l humanité.
Dans ce cadre, il est crucial de comprendre la distinction entre :
• Le sacré : Ce qui est interdit d accès sauf par des rites spéci ques, associé au divin.
• Le profane : Ce qui se trouve hors du domaine spirituel et religieux
’’fl
fi ’ ’’ ’fi
’ ’’ ’’ ’ ’ ’’ ’ ’ fl fi’ ’ ’
, Émile Durkheim (1858-1917)
Selon lui,la religion est avant tout une expérience collective. Elle ne peut être séparée de l Église, qui joue
un rôle de vecteur d unité et de rassemblement.
La religion et société sont interdépendantes. La religion renforce la cohésion sociale et a contribué à
civiliser les hommes en dé nissant des limites morales communes. La religion est un fait social, un
ensemble de croyances et de rites qui unissent une communauté autour du sacré
Œuvre principale : Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912)
• La religion renforce la cohésion sociale : elle exprime les valeurs collectives et renforce le sentiment
d appartenance.
• Ce que l on adore à travers les dieux, c est en réalité la société elle-même.
« La religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées. »
Pour Sigmund Freud (1856-1939)
la religion est une illusion née d un besoin fondamental de sens. Elle est une illusion collective, une
projection des désirs et angoisses de l humanité . Il identi e trois raisons expliquant la place centrale de
la religion dans la civilisation :
Le besoin de protection → La religion répond au besoin affectif et lial de l homme, qui cherche une
gure paternelle bienveillante (Dieu).
Le besoin de compréhension du monde → La religion donne des explications aux mystères de l existence
et de l univers.
Le besoin d une justice morale → Elle établit des règles éthiques où les actions ont des conséquences
dans l au-delà.
Selon Freud, la religion est donc une construction psychologique permettant d échapper à une réalité
angoissante et dépourvue de sens.
Œuvre principale : L avenir d une illusion (1927)
La religion naît du besoin de réconfort, face à la peur, la souffrance, la mort.
Dieu est une gure paternelle idéale, un refuge psychique.
Elle est utile dans l enfance de l humanité, mais elle freine le progrès intellectuel.
« La religion est une névrose obsessionnelle universelle. »
fi ’
’’ ’’ fi ’ ’’ fi ’ ’ ’ ’ fi fi ’ ’ ’ ’
tournées vers une réalité transcendante ou sacrée, souvent associée à l’existence d’un
ou plusieurs dieux. Elle structure le rapport des individus à cette transcendance et
in uence les normes morales, sociales et existentielles.
Il ne faut pas confondre religion et foi en Dieu, puisqu il existe des religions sans Dieu (comme le
bouddhisme, l animisme ou le culte des ancêtres).
Il faut également distinguer religion et fanatisme, ainsi que superstition et fondamentalisme.
La distinction entre religion et foi en Dieu repose sur le fait que toutes les religions ne sont pas
nécessairement théistes. La foi en Dieu suppose la croyance en une divinité unique ou multiple, alors
que certaines religions, comme le bouddhisme, l animisme ou le culte des ancêtres, ne reposent pas
forcément sur l adoration d un dieu personnel. Le bouddhisme, par exemple, met davantage l accent
sur la sagesse, la méditation et le cheminement spirituel que sur la croyance en une entité divine toute-
puissante. L animisme, quant à lui, repose sur la croyance que les éléments de la nature (arbres,
rivières, animaux) possèdent une âme ou une force spirituelle, sans qu un dieu central ne soit
nécessaire.
D autre part, il est essentiel de différencier religion et fanatisme. La religion est un système de
croyances, de rites et de valeurs qui permet aux individus de donner un sens à leur existence et
d entretenir une relation avec le sacré. Le fanatisme, en revanche, est une forme extrême et
radicalisée de la religion, où l adhésion aux croyances devient intolérante et souvent violente, rejetant
toute opposition ou diversité d opinions.
En n, la superstition et le fondamentalisme doivent aussi être distingués. La superstition repose sur des
croyances irrationnelles et des pratiques associées au surnaturel, souvent basées sur la peur ou la
tradition (comme le fait de croire que casser un miroir porte malheur). Le fondamentalisme, en
revanche, est une interprétation rigide et littérale d un texte religieux, refusant toute évolution ou
remise en question des dogmes établis. Contrairement à la superstition, qui est souvent individuelle et
isolée, le fondamentalisme s organise en mouvements et peut in uencer des sociétés entières en
imposant une vision rigoriste de la religion.
Ainsi, si la religion peut être une source de spiritualité et d apaisement, elle ne doit pas être
confondue avec ses formes dévoyées, qu il s agisse du fanatisme ou du fondamentalisme.
Le mot « religio » viendrait de :
Religare : « Relier »,fonction de la religion de relier les hommes entre eux et de les rattacher au divin.
Relegere : « Recueillir » ou « Respecter », qui met en avant la notion de méditation et de recueillement.
Ainsi, la religion est à la fois un lien social et une expérience personnelle du sacré. Elle peut être un
retour sur soi propice au respect, non seulement d un Dieu, mais aussi de l humanité.
Dans ce cadre, il est crucial de comprendre la distinction entre :
• Le sacré : Ce qui est interdit d accès sauf par des rites spéci ques, associé au divin.
• Le profane : Ce qui se trouve hors du domaine spirituel et religieux
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, Émile Durkheim (1858-1917)
Selon lui,la religion est avant tout une expérience collective. Elle ne peut être séparée de l Église, qui joue
un rôle de vecteur d unité et de rassemblement.
La religion et société sont interdépendantes. La religion renforce la cohésion sociale et a contribué à
civiliser les hommes en dé nissant des limites morales communes. La religion est un fait social, un
ensemble de croyances et de rites qui unissent une communauté autour du sacré
Œuvre principale : Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912)
• La religion renforce la cohésion sociale : elle exprime les valeurs collectives et renforce le sentiment
d appartenance.
• Ce que l on adore à travers les dieux, c est en réalité la société elle-même.
« La religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées. »
Pour Sigmund Freud (1856-1939)
la religion est une illusion née d un besoin fondamental de sens. Elle est une illusion collective, une
projection des désirs et angoisses de l humanité . Il identi e trois raisons expliquant la place centrale de
la religion dans la civilisation :
Le besoin de protection → La religion répond au besoin affectif et lial de l homme, qui cherche une
gure paternelle bienveillante (Dieu).
Le besoin de compréhension du monde → La religion donne des explications aux mystères de l existence
et de l univers.
Le besoin d une justice morale → Elle établit des règles éthiques où les actions ont des conséquences
dans l au-delà.
Selon Freud, la religion est donc une construction psychologique permettant d échapper à une réalité
angoissante et dépourvue de sens.
Œuvre principale : L avenir d une illusion (1927)
La religion naît du besoin de réconfort, face à la peur, la souffrance, la mort.
Dieu est une gure paternelle idéale, un refuge psychique.
Elle est utile dans l enfance de l humanité, mais elle freine le progrès intellectuel.
« La religion est une névrose obsessionnelle universelle. »
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