Garantie de satisfaction à 100% Disponible immédiatement après paiement En ligne et en PDF Tu n'es attaché à rien 4.2 TrustPilot
logo-home
Notes de cours

Le bonheur philo

Note
-
Vendu
-
Pages
5
Publié le
30-04-2025
Écrit en
2024/2025

analyse de la notion du bonheur, une des 17 a savoir pour le bac philosophie terminale

Établissement
Lycée









Oups ! Impossible de charger votre document. Réessayez ou contactez le support.

École, étude et sujet

Établissement
Lycée
Cours
Lycée
Année scolaire
1

Infos sur le Document

Publié le
30 avril 2025
Nombre de pages
5
Écrit en
2024/2025
Type
Notes de cours
Professeur(s)
Yy
Contenu
Toutes les classes

Aperçu du contenu

La première thèse af rme que le bonheur est le « Souverain Bien », qui représente le but
ultime de la vie et surpasse tous les autres biens. Cette conception, connue sous le nom
d’eudémonisme, était largement répandue dans l’Antiquité et a été particulièrement
développée par Aristote. Ce dernier distinguait deux types d’activités : la poiesis et la
praxis.

- En grec, le terme poiesis peut être traduit par « production », et désigne une activité qui
vise un but externe à elle-même. Par exemple, l’activité d’un cordonnier se termine en
dehors de sa propre production, car il fabrique une chaussure qui est distincte de
l’activité de production elle-même.

- La praxis désigne une activité qui est une n en soi, c’est-à-dire que l’activité elle-même
est la nalité. Il s’agit d’une activité qui ne produit pas un objet extérieur. Par exemple,
jouer de la musique, faire du sport ou parler devant une assemblée. Selon Aristote, si le
bonheur est considéré comme le Souverain Bien, il doit être une n en soi et non un
moyen pour autre chose. Par conséquent, le bonheur appartient au domaine de la
praxis.

La question qui se pose alors est de savoir de quelle praxis il s’agit pour parvenir au
bonheur. Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre le nalisme
d’Aristote, selon lequel chaque être a une n, une essence à accomplir. Dans le cas de
l’homme, il est important de considérer sa spéci cité, à savoir la pensée. Ainsi, pour
atteindre le bonheur, qui consiste à accomplir sa nalité, l’homme doit exercer sa
pensée, son logos. Cela peut se faire à travers deux types d’activités, selon Aristote :
l’activité politique et morale, qui est une n en soi, et l’activité de connaissance, appelée
la théorétique, la contemplation ou la philosophie.

En somme, d’après Aristote, le bonheur représente le Souverain Bien et peut être atteint
par l’homme à travers une activité de la pensée, qui est considérée comme une n en soi
et qui peut prendre la forme d’une activité politique ou morale, ou bien d’une activité
théorétique axée sur la connaissance.



La vision eudémoniste du bonheur a été critiquée par Kant à l’époque moderne. Selon
cette perspective, le bonheur serait considéré comme un idéal de l’imagination.
Toutefois, il est important de contextualiser cette idée. La société de Kant et sa
conception du bonheur étaient plus libérales, dans le sens où l’individu avait le choix de
dé nir sa propre conception du bonheur. Kant explique que personne ne peut
déterminer exactement ce qu’il veut en termes de bonheur. Pour étayer son propos, il
donne plusieurs exemples. Par exemple, si quelqu’un considère que la richesse est la clé
du bonheur, Kant rétorque que cette richesse ne garantit pas un bonheur absolu, et que
certains nouveaux riches sont plus malheureux avec une grosse somme d’argent que
sans. Supposons que quelqu’un af rme que la connaissance est ce qui lui apporte le
bonheur. Kant partage un raisonnement similaire en considérant que cette personne n’a
aucune garantie que la connaissance qu’elle recherche ne la conduira pas à une lucidité
accrue et un regard plus pénétrant sur le cours des événements, ce qui pourrait
éventuellement la rendre malheureuse. Ainsi, pour Kant, le bonheur est un idéal de
l’imagination, car il ne peut pas être déterminé précisément ou rationnellement.




fi fi fi fi fi fifi fifi fi fi fi

, Kant critique la conception eudémoniste du bonheur, qui considère le bonheur comme
le but ultime de la vie humaine et comme un état atteignable en suivant certaines
règles de conduite. Selon lui, cette vision est problématique, car elle repose sur l’idée
que l’on peut dé nir de manière claire et universelle ce qui rend heureux. Or, pour Kant,
le bonheur est un idéal de l’imagination : une construction subjective qui varie d’une
personne à l’autre et qui ne peut jamais être dé nie de manière absolue.

Il soutient que personne ne peut savoir exactement ce qui le rendra heureux à long
terme. Les désirs et aspirations changent avec le temps, et ce qui semble être une source
de bonheur peut nalement se révéler décevant ou même source de malheur.

Kant illustre cette idée avec plusieurs exemples :
• L’argent et la richesse : Une personne peut croire que devenir riche la rendra
heureuse. Pourtant, une fois cette richesse acquise, elle pourrait découvrir que
l’abondance matérielle ne lui apporte pas le bonheur espéré, voire qu’elle lui cause de
nouveaux problèmes (stress, solitude, mé ance envers les autres, etc.).
• La connaissance : Une autre personne pourrait penser que le savoir est la clé du
bonheur. Cependant, une compréhension plus profonde du monde peut aussi révéler des
vérités dif ciles ou angoissantes, et donc engendrer plus de souffrance que de
satisfaction.

Ainsi, pour Kant, le bonheur est insaisissable et ne peut pas être un objectif rationnel et
universel. Ce qui nous rend heureux est souvent incertain et uctuant, car il repose sur
des attentes et des désirs changeants. C’est pourquoi il pense que la morale ne doit pas
être fondée sur la recherche du bonheur, mais plutôt sur le devoir et la raison, qui
permettent d’agir de manière juste indépendamment des conséquences sur notre
bonheur personnel.

1. « Le concept de bonheur est un concept si indéterminé que, bien qu’il soit
universellement désiré, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce
que, en réalité, il désire et il veut. »
(Fondation de la métaphysique des mœurs, 1785)

→ Kant explique ici que chacun a une idée différente du bonheur, et que cette idée évolue sans cesse, ce
qui le rend impossible à dé nir de façon stable et universelle.

2. « Le bonheur est un idéal non de la raison, mais de l’imagination. »
(Critique de la raison pratique, 1788)

→ Contrairement à la loi morale, qui repose sur la raison, le bonheur est une construction subjective et
changeante, qui ne peut donc pas servir de fondement à la morale.

3. « La nature nous a-t-elle véritablement destinés au bonheur ? Ou bien nous a-t-elle
plutôt destinés à une autre n ? »
(Fondation de la métaphysique des mœurs, 1785)

→ Kant suggère ici que notre but ultime n est pas le bonheur, mais le devoir moral dicté par la raison.





fi fifi fi fi ’ fi fi fl
7,46 €
Accéder à l'intégralité du document:

Garantie de satisfaction à 100%
Disponible immédiatement après paiement
En ligne et en PDF
Tu n'es attaché à rien

Faites connaissance avec le vendeur
Seller avatar
lolagozola

Document également disponible en groupe

Thumbnail
Package deal
Le bonheur/la raison/ la religion/la vérité/ la science/
-
7 2025
€ 50,42 Plus d'infos

Faites connaissance avec le vendeur

Seller avatar
lolagozola Lycee Savary Mauleon
Voir profil
S'abonner Vous devez être connecté afin de pouvoir suivre les étudiants ou les formations
Vendu
0
Membre depuis
7 mois
Nombre de followers
0
Documents
9
Dernière vente
-
Cours à votre disposition d’arts plastiques et de philosophie !

Je fournie ici des cours assez complet et je suis disponible sur instagram si vous voulez avoir un aperçu des fiches ! lola_.gzl

0,0

0 revues

5
0
4
0
3
0
2
0
1
0

Récemment consulté par vous

Pourquoi les étudiants choisissent Stuvia

Créé par d'autres étudiants, vérifié par les avis

Une qualité sur laquelle compter : rédigé par des étudiants qui ont réussi et évalué par d'autres qui ont utilisé ce document.

Le document ne convient pas ? Choisis un autre document

Aucun souci ! Tu peux sélectionner directement un autre document qui correspond mieux à ce que tu cherches.

Paye comme tu veux, apprends aussitôt

Aucun abonnement, aucun engagement. Paye selon tes habitudes par carte de crédit et télécharge ton document PDF instantanément.

Student with book image

“Acheté, téléchargé et réussi. C'est aussi simple que ça.”

Alisha Student

Foire aux questions