Lecture linéaire 3 : Homme, es-tu capable d’être
juste ?, Olympe de Gouges
Marie Gouze (1748-1793), est l’auteur de nombreuses pièces
de théâtre sur des questions de société, publiées à la mort de
son mari, ainsi que des textes, brochures, pétitions, affiches
politiques…C’est une femme qui mène plusieurs combats
politiques et sociaux. Le 3 novembre 1793, elle est guillotinée
pour avoir remis en cause le principe républicain après s’être
attaquée directement à Marat et Robespierre.
En 1791, OdG écrit la DDFC pour tenter d’influer sur la
rédaction de la Constitution, destinée à limiter les pouvoirs du
Roi. En effet, les femmes qui ont pourtant participé au
mouvement Révolutionnaire se trouvent discriminées dans la
conquête de leurs droits. Son texte n’obtiendra pas l’écho
qu’elle espère et ses positions lui vaudront l’échafaud, et non
la tribune. Elle sortira de l’ombre qu’en 1986 grâce à Benoîte
Groult, qui la publie et la fait connaître. C’est aussi le 1 er buste
de femme à prendre place dans la salle des Quatre colonnes
de l’Assemblée nationale. C’est un pastiche (texte qui imite le
style ou la manière d’un artiste) de la DDHC.
L’autrice s’adresse aux hommes dans un style polémique et
provocateur. Olympe de Gouges, en femme des Lumières,
revient sur un préjugé tenace : l’idée d’une domination
naturelle de l’homme. Avant de déployer ses articles, elle
commence par prouver qu’il n’y a pas de hiérarchie des sexes
dans la nature.
Comment utilise-t-elle le modèle de la nature pour
combattre l’inégalité entre hommes et femmes ?
juste ?, Olympe de Gouges
Marie Gouze (1748-1793), est l’auteur de nombreuses pièces
de théâtre sur des questions de société, publiées à la mort de
son mari, ainsi que des textes, brochures, pétitions, affiches
politiques…C’est une femme qui mène plusieurs combats
politiques et sociaux. Le 3 novembre 1793, elle est guillotinée
pour avoir remis en cause le principe républicain après s’être
attaquée directement à Marat et Robespierre.
En 1791, OdG écrit la DDFC pour tenter d’influer sur la
rédaction de la Constitution, destinée à limiter les pouvoirs du
Roi. En effet, les femmes qui ont pourtant participé au
mouvement Révolutionnaire se trouvent discriminées dans la
conquête de leurs droits. Son texte n’obtiendra pas l’écho
qu’elle espère et ses positions lui vaudront l’échafaud, et non
la tribune. Elle sortira de l’ombre qu’en 1986 grâce à Benoîte
Groult, qui la publie et la fait connaître. C’est aussi le 1 er buste
de femme à prendre place dans la salle des Quatre colonnes
de l’Assemblée nationale. C’est un pastiche (texte qui imite le
style ou la manière d’un artiste) de la DDHC.
L’autrice s’adresse aux hommes dans un style polémique et
provocateur. Olympe de Gouges, en femme des Lumières,
revient sur un préjugé tenace : l’idée d’une domination
naturelle de l’homme. Avant de déployer ses articles, elle
commence par prouver qu’il n’y a pas de hiérarchie des sexes
dans la nature.
Comment utilise-t-elle le modèle de la nature pour
combattre l’inégalité entre hommes et femmes ?