Texte 13 : Extrait 2
Introduction :
Il s’agit d’un extrait du roman «Sido» de Colette publié, sous sa version définitive, en 1930. «Sido» est un est un récit
d'inspiration autobiographique où Colette fait le portrait des membres de sa famille et raconte son enfance heureuse. Nous
sommes dans la première partie de ce roman qui est consacré à l’évocation principale de sa mère, Sido, et nous assistons
ici à une scène emblématique de l’enfance que l’auteure a passé. Cet extrait appartient au parcours : «célébration du
monde».
Axe de lecture : Le commentaire montrera que ce texte peut-être lu comme un apologue dont on peut tirer la
conclusion que Sido est toujours du côté de la vie.
Analyse linéaire :
Le texte est composé de 2 mouvements. D’abord, des lignes 1 à 9, nous avons l’anecdote des funérailles, puis des lignes
10 à 20, l’anecdote du nourrisson. Une opposition essentielle qui structure le texte et qui nous invite à réfléchir et à trouver
l’essentiel du sens.
Lignes 1 à 3 : Le texte commence par une présentation générale du caractère de Sido (imparfait de description).
On commence par le verbe «répugnait» qui est l’imparfait et qui donne une dimension physique car c’est un dégoût au
sens physiologique du terme. Cela veut dire que c’est un trait de sa nature profonde.
Nous avons ensuite l’emploi du mot «hécatombe» qui est bien-sur une métaphore. Ce terme signifie un massacre au sens
premier du terme. Pour Sido, cueillir des fleurs est aussi grave qu’un massacre. Elle avait instinctivement un dégoût pour
“l’hécatombe de fleurs”. C’est une métaphore propre à Sido, le texte nous montre ici que la fille (donc Colette) prend le
point de vue de sa mère .
On a affaire à une hyperbole, marquée par la négation restrictive : «ne (…) que». C’est une manière de montrer le caractère
contre-nature de sa réaction. Elle ne sait que donner, pourtant, elle refuse de donner des fleurs pour un enterrement. Cela
va à l’encontre de sa nature profonde.
Pour rendre crédible ce trait de caractère, Colette se porte à témoin : «je l’ai pourtant vue» et rapporte le fait dans une
anecdote afin d’en montrer le caractère exceptionnel du refus.
À la l.3, le groupe ternaire : «se faisait dure, fronçait les sourcils et répondait «non» d’un air vindicatif», donne une idée
de la force des réactions de Sido face à la demande qui lui était faite. Surtout que le dernier adjectif de la phrase
«vindicatif» dit l’agressivité.
Des lignes 4 à 9, nous avons un dialogue pour rendre plus vivante l’anecdote. Le dialogue est à l’imparfait, ce qui laisse
entendre que ce qui est arrivé aux Enfert est arrivé à d’autre.
La personne venant demander des fleurs essaie d’apitoyer Sido, on a : «le pauvre», «fait peine», «sa consolation». Elle
utilise ensuite la flatterie avec l’expression : «Vous qui avez de si belles roses-mousses».
Sido interrompt son interlocuteur dès que les roses-mousses sont mentionnées. Les points de suspension montre la
brutalité de la réponse. Nous avons une triple exclamation qui est l’expression d’une triple indignation. La ligne 8 présente
ces exclamations comme un cri, donc quelque chose d’incontrôlé et d’impulsif.
Introduction :
Il s’agit d’un extrait du roman «Sido» de Colette publié, sous sa version définitive, en 1930. «Sido» est un est un récit
d'inspiration autobiographique où Colette fait le portrait des membres de sa famille et raconte son enfance heureuse. Nous
sommes dans la première partie de ce roman qui est consacré à l’évocation principale de sa mère, Sido, et nous assistons
ici à une scène emblématique de l’enfance que l’auteure a passé. Cet extrait appartient au parcours : «célébration du
monde».
Axe de lecture : Le commentaire montrera que ce texte peut-être lu comme un apologue dont on peut tirer la
conclusion que Sido est toujours du côté de la vie.
Analyse linéaire :
Le texte est composé de 2 mouvements. D’abord, des lignes 1 à 9, nous avons l’anecdote des funérailles, puis des lignes
10 à 20, l’anecdote du nourrisson. Une opposition essentielle qui structure le texte et qui nous invite à réfléchir et à trouver
l’essentiel du sens.
Lignes 1 à 3 : Le texte commence par une présentation générale du caractère de Sido (imparfait de description).
On commence par le verbe «répugnait» qui est l’imparfait et qui donne une dimension physique car c’est un dégoût au
sens physiologique du terme. Cela veut dire que c’est un trait de sa nature profonde.
Nous avons ensuite l’emploi du mot «hécatombe» qui est bien-sur une métaphore. Ce terme signifie un massacre au sens
premier du terme. Pour Sido, cueillir des fleurs est aussi grave qu’un massacre. Elle avait instinctivement un dégoût pour
“l’hécatombe de fleurs”. C’est une métaphore propre à Sido, le texte nous montre ici que la fille (donc Colette) prend le
point de vue de sa mère .
On a affaire à une hyperbole, marquée par la négation restrictive : «ne (…) que». C’est une manière de montrer le caractère
contre-nature de sa réaction. Elle ne sait que donner, pourtant, elle refuse de donner des fleurs pour un enterrement. Cela
va à l’encontre de sa nature profonde.
Pour rendre crédible ce trait de caractère, Colette se porte à témoin : «je l’ai pourtant vue» et rapporte le fait dans une
anecdote afin d’en montrer le caractère exceptionnel du refus.
À la l.3, le groupe ternaire : «se faisait dure, fronçait les sourcils et répondait «non» d’un air vindicatif», donne une idée
de la force des réactions de Sido face à la demande qui lui était faite. Surtout que le dernier adjectif de la phrase
«vindicatif» dit l’agressivité.
Des lignes 4 à 9, nous avons un dialogue pour rendre plus vivante l’anecdote. Le dialogue est à l’imparfait, ce qui laisse
entendre que ce qui est arrivé aux Enfert est arrivé à d’autre.
La personne venant demander des fleurs essaie d’apitoyer Sido, on a : «le pauvre», «fait peine», «sa consolation». Elle
utilise ensuite la flatterie avec l’expression : «Vous qui avez de si belles roses-mousses».
Sido interrompt son interlocuteur dès que les roses-mousses sont mentionnées. Les points de suspension montre la
brutalité de la réponse. Nous avons une triple exclamation qui est l’expression d’une triple indignation. La ligne 8 présente
ces exclamations comme un cri, donc quelque chose d’incontrôlé et d’impulsif.