Histoire Littéraire du Moyen-Age
Roman de la Rosen 13ème siècle, il a été commencé par Guillaume de Lorris, il est mort avant de
publier l'oeuvre, elle est donc reprise par Jean de Meun, c'est un texte qui représente le sommet de
la littérature allégorique au Moyen-Age + exemplaire de la littérature courtoise
Par la rose il faut voir une femme, l'histoire est un rêve dans lequel le protagoniste découvre un
bouton de rose, il part à sa conquête --> représentation : LA damequi peut provoquer l'amour
Les personnages sont soit des alliés du narrateur soit ses ennemis, ils portent tous un nom qui a une
signification allégorique : Jalousie (les personnages portent le nom de la valeur qu'ils incarnent, un
autre s'appelle Malebouche (médisance), un autre courtoisie) Les personnages sont aussi porteur
d'attributs à propos de leur valeur.
La haine est représentée par un personnage en colère + attribut physique (il est laid) qui sont
corrélés à un défaut psychique.
Guillaume de Lorris utilise l'allégorie pour défendre une idéologie courtoise, représentation de
l'amour qui correspond à l'amour courtois.
Jean de Meun fait pareil mais avec une autre idéologie, il achève le roman sur la cueillette de la rose
(représentation de l'amour charnel). Jean de Meun a modifié l'idéologie, nouvelle conception de
l'amour avec le besoin vital de la procréation, la pensée symbolique demeure mais l'idéologie
change.
Autre pensée symbolique dans la littérature --> correspondance entre le son des mots et leur sens --
> début de la pratique éthymologique : à partir de la sonorité d'un nom on lui donne une définition :
Tristan ( --> sa naissance s'est faite dans la tristesse : sa mère est morte en accouchant
Blancheflore (=fleur blanche) elle est blanche comme un lys.
Cette qualification des noms est explicité dans le conte de Perceval, sa mère le conseille et lui dit :
quand tu rencontres quelqu'un, demande lui son nom, car de nom fait l'homme, même procédé pour
les noms communs
Ex avec un mot latin : cadaver ca vient de carnem (chair) da vient de datam (donnée) et ver de
vernibus (aux vers)
Au 13ème siècle (?) on redécouvre Aristote --> pensée matérialiste --> les objets ont une valeur
Son impact se remarque au 13ème siècle Avec Thomas D'Aquin (théologien) essai de concilier foi /
raison --> consigner la doctrine chrétienne et Aristoté
Lisme : oeuvre : la somme théologique de 1265. La philosophie influence la littérature
Hausse de l'influence du monde sensible
Au 14ème siècle : hausse du nominalisme (nouveau courant philosophique) il est important car il
pose la question de la vérité que les Hommes peuvent atteindre par les mots
Nominalisme (défend la philosophie du Moyen-Age) ≠ réalisme ( renvoie à des réalités religieuse à
cette époque)
Les mots pour les nominalistes ne permettent pas de rendre compte de la religion
Guillaume d'occam --> fait les formalités de cette pensée au 13ème siècle
ex : Livre du voir-dit (c'est du Moyen-Français) par Guillaume de Machaut
(voir = vrai et dit = poème)
Dans ce texte il trouve l'inspiration grâce à une jeune fan nommé Toutebelle, l'admiration se mue en
amour réciproque (la disciple devient amie du poète, la 2ème moitié du récit : rencontre de plus en
plus rare, progressivement le poète se demande si Toutebelle n'a pas d'autres amours (des rumeurs
Roman de la Rosen 13ème siècle, il a été commencé par Guillaume de Lorris, il est mort avant de
publier l'oeuvre, elle est donc reprise par Jean de Meun, c'est un texte qui représente le sommet de
la littérature allégorique au Moyen-Age + exemplaire de la littérature courtoise
Par la rose il faut voir une femme, l'histoire est un rêve dans lequel le protagoniste découvre un
bouton de rose, il part à sa conquête --> représentation : LA damequi peut provoquer l'amour
Les personnages sont soit des alliés du narrateur soit ses ennemis, ils portent tous un nom qui a une
signification allégorique : Jalousie (les personnages portent le nom de la valeur qu'ils incarnent, un
autre s'appelle Malebouche (médisance), un autre courtoisie) Les personnages sont aussi porteur
d'attributs à propos de leur valeur.
La haine est représentée par un personnage en colère + attribut physique (il est laid) qui sont
corrélés à un défaut psychique.
Guillaume de Lorris utilise l'allégorie pour défendre une idéologie courtoise, représentation de
l'amour qui correspond à l'amour courtois.
Jean de Meun fait pareil mais avec une autre idéologie, il achève le roman sur la cueillette de la rose
(représentation de l'amour charnel). Jean de Meun a modifié l'idéologie, nouvelle conception de
l'amour avec le besoin vital de la procréation, la pensée symbolique demeure mais l'idéologie
change.
Autre pensée symbolique dans la littérature --> correspondance entre le son des mots et leur sens --
> début de la pratique éthymologique : à partir de la sonorité d'un nom on lui donne une définition :
Tristan ( --> sa naissance s'est faite dans la tristesse : sa mère est morte en accouchant
Blancheflore (=fleur blanche) elle est blanche comme un lys.
Cette qualification des noms est explicité dans le conte de Perceval, sa mère le conseille et lui dit :
quand tu rencontres quelqu'un, demande lui son nom, car de nom fait l'homme, même procédé pour
les noms communs
Ex avec un mot latin : cadaver ca vient de carnem (chair) da vient de datam (donnée) et ver de
vernibus (aux vers)
Au 13ème siècle (?) on redécouvre Aristote --> pensée matérialiste --> les objets ont une valeur
Son impact se remarque au 13ème siècle Avec Thomas D'Aquin (théologien) essai de concilier foi /
raison --> consigner la doctrine chrétienne et Aristoté
Lisme : oeuvre : la somme théologique de 1265. La philosophie influence la littérature
Hausse de l'influence du monde sensible
Au 14ème siècle : hausse du nominalisme (nouveau courant philosophique) il est important car il
pose la question de la vérité que les Hommes peuvent atteindre par les mots
Nominalisme (défend la philosophie du Moyen-Age) ≠ réalisme ( renvoie à des réalités religieuse à
cette époque)
Les mots pour les nominalistes ne permettent pas de rendre compte de la religion
Guillaume d'occam --> fait les formalités de cette pensée au 13ème siècle
ex : Livre du voir-dit (c'est du Moyen-Français) par Guillaume de Machaut
(voir = vrai et dit = poème)
Dans ce texte il trouve l'inspiration grâce à une jeune fan nommé Toutebelle, l'admiration se mue en
amour réciproque (la disciple devient amie du poète, la 2ème moitié du récit : rencontre de plus en
plus rare, progressivement le poète se demande si Toutebelle n'a pas d'autres amours (des rumeurs
