Fiche texte 14
Acte I, scène 5
Oeuvre : Le malade imaginaire
Introduction :
Au XVIIe siècle, la Commedia Dell'arte a une grande influence. Pour la première fois dans
ce genre, on fait face à des comédiens professionnels. Comme il s’agit de théâtre itinérant,
on réduit au maximum le nombre des éléments de décors. Molière a commencé sa carrière
dans un tel théâtre, avant de gagner en popularité et de faire jouer ses pièces devant le roi,
à la cour. Il cherchera alors à allier ce qu’il a appris dans sa troupe itinérante et les envies de
grandiose de la cour dans ses pièces. C’est le cas dans Le malade imaginaire, comédie
ballet impressionnante par l'enchaînement entre scènes et intermèdes musicaux. Mais le but
premier de cette pièce est de faire rire, notamment grâce à ses personnages ridicules. Cette
scène présente Thomas Diafoirus. Comment, à travers un éloge paradoxal, Molière fait-il de
Thomas Diafoirus un personnage ridicule ?
- 5 mouvements : 1) Eloge d’Argan (l. 1-2)
2) Présentation de Diafoirus (l.4-8)
3) Parcours scolaire de Thomas Diafoirus (l.8-22)
4) Le refus du progrès (l.22-25)
5) L’humour de Toinette (l.26-32)
Lecture du texte
1er mouvement : Eloge d’Argan (l. 1-2)
Ce mouvement nous fait entrer dans une scène de présentation d’un nouveau personnage.
La déférence d’Argan :
● S’observe avec le vouvoiement et l’appellation “monsieur”, autant pour le père que
pour le fils.
L’éloge d’Argan :
● Hyperbole “tout le monde admire Monsieur votre fils” alors que c’est juste Argan qui
l’admire. + modalisateur “bien” qui renforce l’éloge.
Ce court mouvement nous rappelle donc l’admiration d’Argan pour la médecine, et introduit
la présentation de Diafoirus.
2e mouvement : Présentation de Diafoirus (l.4-8)
Dans ce deuxième mouvement, Diafoirus présente son fils d’une manière qui se veut
élogieuse.
Vanité de M. Diafoirus :
● Précaution oratoire “ce n’est pas parce que je suis son père”.
● Hyperbole “notre art” pour parler de la médecine, se faisant ainsi passer pour un
artiste.
L'absence de qualités de Thomas :
Acte I, scène 5
Oeuvre : Le malade imaginaire
Introduction :
Au XVIIe siècle, la Commedia Dell'arte a une grande influence. Pour la première fois dans
ce genre, on fait face à des comédiens professionnels. Comme il s’agit de théâtre itinérant,
on réduit au maximum le nombre des éléments de décors. Molière a commencé sa carrière
dans un tel théâtre, avant de gagner en popularité et de faire jouer ses pièces devant le roi,
à la cour. Il cherchera alors à allier ce qu’il a appris dans sa troupe itinérante et les envies de
grandiose de la cour dans ses pièces. C’est le cas dans Le malade imaginaire, comédie
ballet impressionnante par l'enchaînement entre scènes et intermèdes musicaux. Mais le but
premier de cette pièce est de faire rire, notamment grâce à ses personnages ridicules. Cette
scène présente Thomas Diafoirus. Comment, à travers un éloge paradoxal, Molière fait-il de
Thomas Diafoirus un personnage ridicule ?
- 5 mouvements : 1) Eloge d’Argan (l. 1-2)
2) Présentation de Diafoirus (l.4-8)
3) Parcours scolaire de Thomas Diafoirus (l.8-22)
4) Le refus du progrès (l.22-25)
5) L’humour de Toinette (l.26-32)
Lecture du texte
1er mouvement : Eloge d’Argan (l. 1-2)
Ce mouvement nous fait entrer dans une scène de présentation d’un nouveau personnage.
La déférence d’Argan :
● S’observe avec le vouvoiement et l’appellation “monsieur”, autant pour le père que
pour le fils.
L’éloge d’Argan :
● Hyperbole “tout le monde admire Monsieur votre fils” alors que c’est juste Argan qui
l’admire. + modalisateur “bien” qui renforce l’éloge.
Ce court mouvement nous rappelle donc l’admiration d’Argan pour la médecine, et introduit
la présentation de Diafoirus.
2e mouvement : Présentation de Diafoirus (l.4-8)
Dans ce deuxième mouvement, Diafoirus présente son fils d’une manière qui se veut
élogieuse.
Vanité de M. Diafoirus :
● Précaution oratoire “ce n’est pas parce que je suis son père”.
● Hyperbole “notre art” pour parler de la médecine, se faisant ainsi passer pour un
artiste.
L'absence de qualités de Thomas :