Edwige BRELIER
L1 Lettres Modernes
Littérature comparée
Mme Fanny OUDIN
CINNA ACTE II – Scène 2
Cinna est une tragédie de Pierre Corneille, composée en 1641 et publiée en 1643.
Composée en alexandrins à rimes plates, c’est la première pièce de l’auteur à respecter
les règles du théâtre classique.
Elle est composée de cinq actes en vers, et correspond parfaitement au modèle de
l’Antiquité notamment grâce à la dimension politique insérée par l’auteur tout au long
du texte.
D’inspiration historique, Cinna montre la conjuration des républicains contre Auguste ,
ce dernier ayant transformé la République en Empire, pour son propre bonheur, sans
penser aux autres citoyens, et ayant acquis ce pouvoir par la force.
De ce fait, la question primaire est celle de la légitimité du pouvoir, question que Pierre
Corneille voulait poser par rapport à la société de son temps.
La scène 2 de l’acte II qui met en scène un discours entre Maxime et Cinna, chefs de la
conjuration contre Auguste, suite à un entretien avec ce dernier, peut-être interprétée
sous différents angles, notamment à travers les notions d’honnêteté, d’obligation (ou
devoir) de vengeance due à l’amour, de la prudence et du doute, notions par lesquelles
nous allons l’étudier.
Nous verrons également à quel point la tragédie cornélienne insiste sur la complexité
des conduites des personnages plus que tout autre chose, puis nous étudierons le texte à
travers le prisme de la vengeance.
La pièce Cinna s’ouvre sur un élément dramatique essentiel qui bâtira toute la
substance de la pièce : « Impatients désirs d’une illustre vengeance dont la mort de mon
père a formé la naissance » (Acte I, scène 1) qui est celui de la vengeance. Cette
ouverture permet à Corneille de mettre en place une intrigue que le spectateur ou
lecteur n’est pas encore en mesure de comprendre, mais qui le laisse interrogateur.
Cette notion de vengeance va occuper toute l’œuvre, donc, et sera l’essence même de la
scène deux (Acte II) que nous allons étudier.
La violence faite au père d’Emilie est vue comme une fatalité, et Emilie doit le venger, ce
qui entrainera bien d’autres violences étant donné qu’elle veut que Cinna accomplisse
cette action.
Cette vengeance est doublée par une autre fatalité : le souvenir : Cinna excite les
conjurés au crime en leur mettant des images de sang dans les yeux, c’est à dire tous les
crimes qu’Auguste a commis pour accéder au pouvoir.
L1 Lettres Modernes
Littérature comparée
Mme Fanny OUDIN
CINNA ACTE II – Scène 2
Cinna est une tragédie de Pierre Corneille, composée en 1641 et publiée en 1643.
Composée en alexandrins à rimes plates, c’est la première pièce de l’auteur à respecter
les règles du théâtre classique.
Elle est composée de cinq actes en vers, et correspond parfaitement au modèle de
l’Antiquité notamment grâce à la dimension politique insérée par l’auteur tout au long
du texte.
D’inspiration historique, Cinna montre la conjuration des républicains contre Auguste ,
ce dernier ayant transformé la République en Empire, pour son propre bonheur, sans
penser aux autres citoyens, et ayant acquis ce pouvoir par la force.
De ce fait, la question primaire est celle de la légitimité du pouvoir, question que Pierre
Corneille voulait poser par rapport à la société de son temps.
La scène 2 de l’acte II qui met en scène un discours entre Maxime et Cinna, chefs de la
conjuration contre Auguste, suite à un entretien avec ce dernier, peut-être interprétée
sous différents angles, notamment à travers les notions d’honnêteté, d’obligation (ou
devoir) de vengeance due à l’amour, de la prudence et du doute, notions par lesquelles
nous allons l’étudier.
Nous verrons également à quel point la tragédie cornélienne insiste sur la complexité
des conduites des personnages plus que tout autre chose, puis nous étudierons le texte à
travers le prisme de la vengeance.
La pièce Cinna s’ouvre sur un élément dramatique essentiel qui bâtira toute la
substance de la pièce : « Impatients désirs d’une illustre vengeance dont la mort de mon
père a formé la naissance » (Acte I, scène 1) qui est celui de la vengeance. Cette
ouverture permet à Corneille de mettre en place une intrigue que le spectateur ou
lecteur n’est pas encore en mesure de comprendre, mais qui le laisse interrogateur.
Cette notion de vengeance va occuper toute l’œuvre, donc, et sera l’essence même de la
scène deux (Acte II) que nous allons étudier.
La violence faite au père d’Emilie est vue comme une fatalité, et Emilie doit le venger, ce
qui entrainera bien d’autres violences étant donné qu’elle veut que Cinna accomplisse
cette action.
Cette vengeance est doublée par une autre fatalité : le souvenir : Cinna excite les
conjurés au crime en leur mettant des images de sang dans les yeux, c’est à dire tous les
crimes qu’Auguste a commis pour accéder au pouvoir.
