Questions éco contemporaines CM 04/09/2025 - Comprendre les économistes
Présentation:
Grand titre
Petit titre
Explication perso/google/ia
A savoir
Auteur
Définition
PLAN
I- Soutenabilité faible et soutenabilité forte, deux conceptions économiques alternatives du développement
durable
1.1 Le développement durable, généalogie d’un concept polysémique
1.2 Soutenabilité faible : le progrès technique, comme moyen de sortir de la trappe malthusienne.
1.3 Soutenabilité forte : la nature comme patrimoine.
II- Les politiques climatiques : Quels outils, résultats et difficultés ?
2.1 Les outils économiques au service du climat : intérêts et limites théoriques.
2.2 La gouvernance climatique mondiale: soutenabilité faible ou forte ?
III- Quels choix collectifs pour plus de soutenabilité ?
3.1 Réduire les inégalités pour gouverner les communes.
3.2 Transiter vers la fin des énergies fossiles ?
Notions
Croissance : Augmentation de la production de biens et de services dans une économie sur une longue
période. On la mesure généralement avec le PIB.
Soutenabilité faible : Hypothèse selon laquelle il est possible de substituer le capital naturel par le capital
artificiel. Par exemple, on peut couper des forêts si on développe des technologies qui compensent cette
perte.
Soutenabilité forte : Hypothèse selon laquelle le capital naturel ne peut pas être remplacé par le capital
artificiel. Il est donc essentiel de préserver les ressources naturelles et les écosystèmes.
Incitations : Mesures économiques (taxes, subventions, primes) qui visent à encourager ou à décourager
certains comportements chez les individus et les entreprises.
Externalités : Conséquences positives ou négatives d'une activité économique sur des tiers, sans qu'il y ait
de compensation monétaire.
Patrimoine naturel : Ensemble des richesses et des ressources naturelles d'un territoire (forêts, rivières,
écosystèmes, espèces animales et végétales). C'est un concept qui a une dimension culturelle et historique.
Capital naturel : Terme économique qui désigne les ressources naturelles considérées comme des actifs
pouvant générer un flux de biens et de services pour l'économie (eau, sols fertiles, air pur).
Marché des permis d’émission : Système où les entreprises doivent acheter ou vendre des permis pour
émettre une certaine quantité de polluants.
Fiscalité environnementale : Ensemble des impôts, taxes et redevances qui ont un objectif environnemental,
comme inciter à réduire la pollution (ex: taxe carbone).
,Principe "pollueur-payeur" : Principe selon lequel celui qui cause une pollution doit en assumer le coût, qu'il
s'agisse des coûts de prévention, de réduction ou de réparation des dommages.
PIB (Produit Intérieur Brut) : Indicateur qui mesure la valeur de l'ensemble des biens et services produits
dans un pays au cours d'une période donnée. Il est l'outil principal pour mesurer la croissance.
Production : Activité qui consiste à créer des biens et des services qui répondent aux besoins des
consommateurs.
Bien public mondial : Bien dont les bénéfices sont non exclusifs (tout le monde peux) et non rivaux (ne
réduit pas la quantité disponible), et qui concerne l'ensemble de la planète.
Coopération : Action de travailler ensemble vers un but commun, cela désigne souvent la collaboration
entre pays pour résoudre des problèmes mondiaux comme le changement climatique.
Justice sociale : Principe qui vise à réduire les inégalités et à garantir à tous les membres de la société
l'accès aux droits et aux ressources essentielles pour leur bien-être.
Inégalités : Différences entre individus ou groupes sociaux en termes de revenus, de richesse, d'accès à
l'éducation, à la santé, etc. Elles peuvent être économiques, sociales ou environnementales.
Transition juste : Ensemble des mesures prises pour s'assurer que la transition vers une économie plus
durable et plus écologique se fasse de manière équitable, en protégeant les travailleurs et les communautés
qui dépendent des industries polluantes.
Économie versus environnement: Qu’est ce qu’un développement soutenable ?
INTRO
➢ Novembre 2017 Bioscience ⇒ appel pour le réchauffement climatique écos à 1992 dans
le contexte “sauver la terre de Rio”. 8 sur 9 indicateurs dégradés.
➢ Rapport du GIEC 2022:
○ « Selon les estimations, les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire
d’environ 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une fourchette probable allant
de 0,8 °C à 1,2 °C.
○ Il est probable que le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre 2030 et 2052 s’il
continue d’augmenter au rythme actuel (degré de confiance élevé).
➢ 2025 ⇒ Souhait d’un traité mondial sur la pollution plastique
Développement soutenable:
Beaucoup de définition différente donc objet de débat constant. Mais certaines définitions sont plus utilisées
que d’autres. Comme celle de 1987 Brundtland ⇒ Croissance et environnement sont compatibles:
“Un développement qui permet de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre les
générations futures à répondre aux leurs.”
Contradictions: Gaz à effet de serre, création d’inégalités, différents indicateurs, intérêts divergent (comme
le pétrole), priorité des besoins pour les générations présentes.
L.Abdelmalki et P.Mundler économistes soulignent “ le développement durable est moins une technique
d'une éthique et une gouvernance qui doivent se mettre au service d'un développement économique
efficient socialement équitable et écologiquement efficace.”
En d'autres termes, l'éthique et la gouvernance sont les fondations sur lesquelles doit s'appuyer un
développement qui combine trois dimensions principales :
, ➢ Économiquement efficace : Le développement doit être viable sur le plan économique.
➢ Socialement équitable : Il doit être juste et réduire les inégalités.
➢ Écologiquement efficace : Il doit respecter l'environnement et les écosystèmes.
Passage du livre :
L’économie comme discipline, n’est pas une science de flux physiques. Ce n’est pas à elle que l’on
demandera de faire diminuer l'incertitude concernant le réchauffement climatique. Elle peut en revanche
être utilisée pour : estimer le coût de ce réchauffement, proposer des outils pour modifier les
comportements et mesurer les conséquences économiques et sociales des politiques misent en place.
Etat stationnaire d'après le rapport Meadows (1972) :
Pour éviter cet effondrement, le rapport a suggéré l'adoption d'un état d'équilibre durable, où la croissance
démographique et la production de biens se stabiliseraient. Dans cette vision, l'état stationnaire n'est plus
une fin de la croissance subie, mais un choix de société volontaire et nécessaire pour la survie à long terme
de l'humanité.
La décroissance :
Le processus économique consiste à transformer de la matière en déchets, donc l'état stationnaire est
impossible. Seule une croissance négative/décroissance est envisageable. L’écologie est vue ici comme
une remise en cause fondamentale du capitalisme, car elle touche à l'accroissement continue de capital.
Croissance qualitative :
Alfred Sauvy préconise de se baser sur les piliers de la croissance comme : le progrès technique, les
investissements et une meilleure organisation du travail pour “orienter la croissance dans le bon sens”.
Aujourd’hui, la plupart des auteurs considèrent que c’est moins la croissance économique elle-même qui
doit être condamnée que la manière dont elle est mesuré et réalisé. D'après la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement (CMED), il est durable de favoriser la croissance en modifiant sa
qualité.
Développement durable :
Selon Brundtland le développement durable suppose:
I- Favoriser la croissance en modifier la qualité
II- Satisfaire les besoins essentiels (emplois, alimentation, énergie, eau…)
III- Maîtriser la démographie
IV- Préserver les ressources naturelles
V- Mieux gérer les risque (ex: externalités négative comptabiliser positive)
VI- Décentraliser les décision politiques
Frank-Dominique Vivien ⇒ La notion de développement soutenable fait partie du dictionnaire des
idées reçues contemporaines. Elle constitue désormais un élément omniprésent dans les discours et
actions des acteurs engagés dans les questions d'environnement et de développement.
Explication des termes
● Dictionnaire des idées reçues : Répertorie les clichés et les opinions toutes faites de la bourgeoisie.
En utilisant cette expression, Vivien suggère que le développement durable est devenu un concept
que tout le monde utilise sans forcément en comprendre les nuances ou les contradictions.
● Omniprésent dans les discours : Pour F.D. Vivien, cette omniprésence témoigne de la banalisation
de la notion. Il est devenu un mot à la mode, utilisé pour des actions qui ne sont pas toujours
réellement durables.
Gilles Rotillon ⇒ Pourquoi le développement durable n'existe-il pas ? Paradoxe il est présent partout
dans la société actuelle mais reste une coquille vide.
Présentation:
Grand titre
Petit titre
Explication perso/google/ia
A savoir
Auteur
Définition
PLAN
I- Soutenabilité faible et soutenabilité forte, deux conceptions économiques alternatives du développement
durable
1.1 Le développement durable, généalogie d’un concept polysémique
1.2 Soutenabilité faible : le progrès technique, comme moyen de sortir de la trappe malthusienne.
1.3 Soutenabilité forte : la nature comme patrimoine.
II- Les politiques climatiques : Quels outils, résultats et difficultés ?
2.1 Les outils économiques au service du climat : intérêts et limites théoriques.
2.2 La gouvernance climatique mondiale: soutenabilité faible ou forte ?
III- Quels choix collectifs pour plus de soutenabilité ?
3.1 Réduire les inégalités pour gouverner les communes.
3.2 Transiter vers la fin des énergies fossiles ?
Notions
Croissance : Augmentation de la production de biens et de services dans une économie sur une longue
période. On la mesure généralement avec le PIB.
Soutenabilité faible : Hypothèse selon laquelle il est possible de substituer le capital naturel par le capital
artificiel. Par exemple, on peut couper des forêts si on développe des technologies qui compensent cette
perte.
Soutenabilité forte : Hypothèse selon laquelle le capital naturel ne peut pas être remplacé par le capital
artificiel. Il est donc essentiel de préserver les ressources naturelles et les écosystèmes.
Incitations : Mesures économiques (taxes, subventions, primes) qui visent à encourager ou à décourager
certains comportements chez les individus et les entreprises.
Externalités : Conséquences positives ou négatives d'une activité économique sur des tiers, sans qu'il y ait
de compensation monétaire.
Patrimoine naturel : Ensemble des richesses et des ressources naturelles d'un territoire (forêts, rivières,
écosystèmes, espèces animales et végétales). C'est un concept qui a une dimension culturelle et historique.
Capital naturel : Terme économique qui désigne les ressources naturelles considérées comme des actifs
pouvant générer un flux de biens et de services pour l'économie (eau, sols fertiles, air pur).
Marché des permis d’émission : Système où les entreprises doivent acheter ou vendre des permis pour
émettre une certaine quantité de polluants.
Fiscalité environnementale : Ensemble des impôts, taxes et redevances qui ont un objectif environnemental,
comme inciter à réduire la pollution (ex: taxe carbone).
,Principe "pollueur-payeur" : Principe selon lequel celui qui cause une pollution doit en assumer le coût, qu'il
s'agisse des coûts de prévention, de réduction ou de réparation des dommages.
PIB (Produit Intérieur Brut) : Indicateur qui mesure la valeur de l'ensemble des biens et services produits
dans un pays au cours d'une période donnée. Il est l'outil principal pour mesurer la croissance.
Production : Activité qui consiste à créer des biens et des services qui répondent aux besoins des
consommateurs.
Bien public mondial : Bien dont les bénéfices sont non exclusifs (tout le monde peux) et non rivaux (ne
réduit pas la quantité disponible), et qui concerne l'ensemble de la planète.
Coopération : Action de travailler ensemble vers un but commun, cela désigne souvent la collaboration
entre pays pour résoudre des problèmes mondiaux comme le changement climatique.
Justice sociale : Principe qui vise à réduire les inégalités et à garantir à tous les membres de la société
l'accès aux droits et aux ressources essentielles pour leur bien-être.
Inégalités : Différences entre individus ou groupes sociaux en termes de revenus, de richesse, d'accès à
l'éducation, à la santé, etc. Elles peuvent être économiques, sociales ou environnementales.
Transition juste : Ensemble des mesures prises pour s'assurer que la transition vers une économie plus
durable et plus écologique se fasse de manière équitable, en protégeant les travailleurs et les communautés
qui dépendent des industries polluantes.
Économie versus environnement: Qu’est ce qu’un développement soutenable ?
INTRO
➢ Novembre 2017 Bioscience ⇒ appel pour le réchauffement climatique écos à 1992 dans
le contexte “sauver la terre de Rio”. 8 sur 9 indicateurs dégradés.
➢ Rapport du GIEC 2022:
○ « Selon les estimations, les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire
d’environ 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une fourchette probable allant
de 0,8 °C à 1,2 °C.
○ Il est probable que le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre 2030 et 2052 s’il
continue d’augmenter au rythme actuel (degré de confiance élevé).
➢ 2025 ⇒ Souhait d’un traité mondial sur la pollution plastique
Développement soutenable:
Beaucoup de définition différente donc objet de débat constant. Mais certaines définitions sont plus utilisées
que d’autres. Comme celle de 1987 Brundtland ⇒ Croissance et environnement sont compatibles:
“Un développement qui permet de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre les
générations futures à répondre aux leurs.”
Contradictions: Gaz à effet de serre, création d’inégalités, différents indicateurs, intérêts divergent (comme
le pétrole), priorité des besoins pour les générations présentes.
L.Abdelmalki et P.Mundler économistes soulignent “ le développement durable est moins une technique
d'une éthique et une gouvernance qui doivent se mettre au service d'un développement économique
efficient socialement équitable et écologiquement efficace.”
En d'autres termes, l'éthique et la gouvernance sont les fondations sur lesquelles doit s'appuyer un
développement qui combine trois dimensions principales :
, ➢ Économiquement efficace : Le développement doit être viable sur le plan économique.
➢ Socialement équitable : Il doit être juste et réduire les inégalités.
➢ Écologiquement efficace : Il doit respecter l'environnement et les écosystèmes.
Passage du livre :
L’économie comme discipline, n’est pas une science de flux physiques. Ce n’est pas à elle que l’on
demandera de faire diminuer l'incertitude concernant le réchauffement climatique. Elle peut en revanche
être utilisée pour : estimer le coût de ce réchauffement, proposer des outils pour modifier les
comportements et mesurer les conséquences économiques et sociales des politiques misent en place.
Etat stationnaire d'après le rapport Meadows (1972) :
Pour éviter cet effondrement, le rapport a suggéré l'adoption d'un état d'équilibre durable, où la croissance
démographique et la production de biens se stabiliseraient. Dans cette vision, l'état stationnaire n'est plus
une fin de la croissance subie, mais un choix de société volontaire et nécessaire pour la survie à long terme
de l'humanité.
La décroissance :
Le processus économique consiste à transformer de la matière en déchets, donc l'état stationnaire est
impossible. Seule une croissance négative/décroissance est envisageable. L’écologie est vue ici comme
une remise en cause fondamentale du capitalisme, car elle touche à l'accroissement continue de capital.
Croissance qualitative :
Alfred Sauvy préconise de se baser sur les piliers de la croissance comme : le progrès technique, les
investissements et une meilleure organisation du travail pour “orienter la croissance dans le bon sens”.
Aujourd’hui, la plupart des auteurs considèrent que c’est moins la croissance économique elle-même qui
doit être condamnée que la manière dont elle est mesuré et réalisé. D'après la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement (CMED), il est durable de favoriser la croissance en modifiant sa
qualité.
Développement durable :
Selon Brundtland le développement durable suppose:
I- Favoriser la croissance en modifier la qualité
II- Satisfaire les besoins essentiels (emplois, alimentation, énergie, eau…)
III- Maîtriser la démographie
IV- Préserver les ressources naturelles
V- Mieux gérer les risque (ex: externalités négative comptabiliser positive)
VI- Décentraliser les décision politiques
Frank-Dominique Vivien ⇒ La notion de développement soutenable fait partie du dictionnaire des
idées reçues contemporaines. Elle constitue désormais un élément omniprésent dans les discours et
actions des acteurs engagés dans les questions d'environnement et de développement.
Explication des termes
● Dictionnaire des idées reçues : Répertorie les clichés et les opinions toutes faites de la bourgeoisie.
En utilisant cette expression, Vivien suggère que le développement durable est devenu un concept
que tout le monde utilise sans forcément en comprendre les nuances ou les contradictions.
● Omniprésent dans les discours : Pour F.D. Vivien, cette omniprésence témoigne de la banalisation
de la notion. Il est devenu un mot à la mode, utilisé pour des actions qui ne sont pas toujours
réellement durables.
Gilles Rotillon ⇒ Pourquoi le développement durable n'existe-il pas ? Paradoxe il est présent partout
dans la société actuelle mais reste une coquille vide.
