Jeux olympiques modernes
Introduction :
La compétition des JO a des enjeux qui ont dépassé le domaine sportif. JO = indicateur de la transformation.
Les JO :
vont faire changer les esprits => un esprit peu sacré et moral.
sont construit sur un cycle éternel (tous les 4 ans) indépendant de l’histoire. En réalité le fait qu’ils soient crées =
témoin de la période, reflète quelque chose dans l’histoire.
Sport dans l’Antiquité = entre la pratique corporelle et le jeu car «un esprit sain dans un corps sain» = un équilibre entre le corps
et l’esprit.
Sparte = endroit où il y avait le plus de sport.
Les jeux = fondement religieux. Dans l’Antiquité, on parle davantage de jeux panhelléniques qui regroupent les jeux pythiques,
isthmiques, néméens, olympiques. Les jeux panhelléniques représentent en quelques sortes le symbole de la lutte entre les cités
sur un plan pacifique.
On parle de jeux «olympiques» en référence à la ville d’Olympe où se tenait certains jeux.
Il est difficile d’établir une comparaison entre le sport moderne et le sport antique or on sait que :
- Le sport avant = religieux + compétitif (victoire, performances, records, ...) => célébration d’un culte.
- Maintenant = accès sur le rendement du corps. On est + sur la logique de battre des records qu’importe qui c’est.
I- Une histoire institutionnelle
A) L’impulsion coubertinienne
Aristocrate = lien du sang
--> Pierre de Coubertin = fan du sport anglais et veut le faire en France + influence de l’antiquité qui renvoie à la Grèce classique.
Promu «l’éducation athlétique»
1888 : il se lance dans la campagne de promotion de ces activités avec ses amis du CPEPE (= Comité pour la Propagation des
Exercices Physiques dans l’Education)
Ex de sa promo : une science dont l’objet est de faire des hommes = il met des dimensions morales dans le sport.
Il y avait par exemple la culture musculaire du corps et du caractères et la victoire de la volonté.
P de C fait la distinction entre les exercices anodins, ceux qui reposent (tir de pigeon, promenade à cheval...) des épreuves
d’effort (comme la course à pied) qui favorisent « la culture musculaire du corps et du caractère » et, au final, « la victoire de la
volonté ».
Selon lui ainsi que les amateuristes de l’USFSA : l’éternel ennemi = l’argent => des sportifs professionnels, l'argent des
entrepreneurs de spectacles sportifs, ...
Afin de défendre le sport amateur + y rajouter une morale il tente d'inventer une catégorie sociologique d'un nouveau genre qui
transcenderait les hiérarchies sociales propres à la société bourgeoise de l'ère industrielle : c’est la «chevalerie sportive».
Chevalerie sportive = homme qui fait preuve « de loyauté, de distinction et de politesse ».
Toutes qualités qui ne sont pas innées, qui requièrent un apprentissage, une éducation. Tout cela sans aucune considération de
naissance et de revenus.
Tout cela = influencé dans un même temps par l’antiquité grecque.
Pierre de C réinvente les JO => air du temps olympique. Il existait déjà des courses à Paris mais de nouvelles initiatives ont vu le
jour en France, Grande Bretagne et en Grèce. Ex : Promenade olympique 1832-1906 à Grenoble ; Jeux olympiques dans le nord
de l'Angleterre à partir de 1850 ; Rassemblement nationaliste des sportifs de la diaspora hellène à Athènes entre 1859 et 1893.