Texte 18 : L’épilogue
Introduction :
Il s’agit de l’épilogue de la pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce écrite en 1990. Elle ne sera publiée
qu’en 1999 après la mort de son auteur. On ne peut rattacher Lagarce à un mouvement littéraire car il n’a pas de genre
particulier.
Louis, le personnage principal de la pièce, devait annoncer à sa famille sa mort prochaine mais il ne l’a pas fait car il s’est
trouvé confronté à une situation familiale qui lui échappait complètement. Sa crise personnelle s’est noyée dans la crise
familiale collective.
Cet extrait appartient au parcours : «crise personnelle, crise familiale».
Axe de lecture : Le commentaire cherchera à montrer qu’on a affaire à un texte qui pose beaucoup plus de problème
qu’il en résout.
Analyse linéaire :
Tout d’abord, on peut remarquer que c’est Louis qui présente l’épilogue.
Lignes 1-4 : Les lignes 1 à 4 sont isolées du texte par un blanc.
• Les deux premières lignes semblent dans la continuité de la pièce.
• À la ligne 3, on a une utilisation étrange du présent car les verbes se passent après, il ne raconte pas le même
moment. Cette utilisation du présent est d’autant plus étrange avec l’utilisation du verbe «mourir».
On a pas de clés pour savoir d’où il parle et quand il parle. On suppose que le «après» est ce qui suit la pièce, mais ce n’est
pas sûr. Il y a donc un vrai problème chronologique qui est le plus marqué dans ces 4 premières lignes.
Puis on a une rupture.
Ligne 5-28 : De la ligne 5 jusqu’à la ligne 28, on a le récit d’une anecdote.
Lignes 5-6 : À la ligne 5, on peut supposer qu’il y a un rapport avec ce qui précède. Mais à la ligne 6 on est surpris car il
change de sujet. On peut penser que ces souvenirs concerne la famille. Avec la parenthèse qui suit il valorise les derniers
propos avant le silence.
Lignes 7-9 : Puis à la ligne 7, nous avons une rupture. Il évoque un autre moment que celui qu’il vient de vivre dans la
pièce : «pendant ces années où je suis absent».
À partir de la ligne 7, il nous raconte un événement, une anecdote où il se serait perdu dans les montagnes dans le Sud de la
France. Le lecteur est perplexe, on ne voit pas quel rapport il peut y avoir entre le fait qu’il soit perdu, avec sa famille et sa
maladie.
Introduction :
Il s’agit de l’épilogue de la pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce écrite en 1990. Elle ne sera publiée
qu’en 1999 après la mort de son auteur. On ne peut rattacher Lagarce à un mouvement littéraire car il n’a pas de genre
particulier.
Louis, le personnage principal de la pièce, devait annoncer à sa famille sa mort prochaine mais il ne l’a pas fait car il s’est
trouvé confronté à une situation familiale qui lui échappait complètement. Sa crise personnelle s’est noyée dans la crise
familiale collective.
Cet extrait appartient au parcours : «crise personnelle, crise familiale».
Axe de lecture : Le commentaire cherchera à montrer qu’on a affaire à un texte qui pose beaucoup plus de problème
qu’il en résout.
Analyse linéaire :
Tout d’abord, on peut remarquer que c’est Louis qui présente l’épilogue.
Lignes 1-4 : Les lignes 1 à 4 sont isolées du texte par un blanc.
• Les deux premières lignes semblent dans la continuité de la pièce.
• À la ligne 3, on a une utilisation étrange du présent car les verbes se passent après, il ne raconte pas le même
moment. Cette utilisation du présent est d’autant plus étrange avec l’utilisation du verbe «mourir».
On a pas de clés pour savoir d’où il parle et quand il parle. On suppose que le «après» est ce qui suit la pièce, mais ce n’est
pas sûr. Il y a donc un vrai problème chronologique qui est le plus marqué dans ces 4 premières lignes.
Puis on a une rupture.
Ligne 5-28 : De la ligne 5 jusqu’à la ligne 28, on a le récit d’une anecdote.
Lignes 5-6 : À la ligne 5, on peut supposer qu’il y a un rapport avec ce qui précède. Mais à la ligne 6 on est surpris car il
change de sujet. On peut penser que ces souvenirs concerne la famille. Avec la parenthèse qui suit il valorise les derniers
propos avant le silence.
Lignes 7-9 : Puis à la ligne 7, nous avons une rupture. Il évoque un autre moment que celui qu’il vient de vivre dans la
pièce : «pendant ces années où je suis absent».
À partir de la ligne 7, il nous raconte un événement, une anecdote où il se serait perdu dans les montagnes dans le Sud de la
France. Le lecteur est perplexe, on ne voit pas quel rapport il peut y avoir entre le fait qu’il soit perdu, avec sa famille et sa
maladie.