QUESTIONS
1. Le Manuel d’Épictète – Trouvez un exemple d’un événement qui pourrait être considéré
comme un grand malheur pour l’être humain et expliquez de façon concrète comment il
est possible, d’après le stoïcisme, de demeurer heureux malgré ces circonstances.
Par exemple, si un proche, un être aimé, est emporté par la maladie ou par un accident. Il
est malgré tout possible de demeurer heureux. Il suffit de se demander : « s’agit-il de
quelque chose qui dépend de nous ou quelque chose qui ne dépend pas de nous? »
(Épictète, Manuel, I. 5.) Dans le cas de la mort d’un proche, on peut considérer que cela
ne dépend pas de nous. Puisque cela ne dépend pas de nous, aucune des actions que nous
aurions (ou n’aurions pas) pu porter n’aurait pu faire la moindre différence. C’est donc
pour cette raison qu’il est inutile de se laisser tourmenter. Si quelqu’un ressent de la peine
face à un évènement il faut considérer que la personne n’est pas chagrinée par
l’évènement lui-même, mais bien par l’opinion qu’elle se fait de cet évènement. C’est
donc pour cette raison qu’il est tout à fait possible de rester heureux malgré les
circonstances en apparence malheureuses.
2. Les Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle – Dites en quoi le stoïcisme diffère de la
philosophie d’Épicure en référence à deux (2) des « quatre remèdes » que proposait ce
dernier.
Épicure affirme que la mort n’est pas à craindre, car là où nous sommes la mort n’y est
pas et là où la mort est, nous n’y sommes pas. C’est donc pour cette raison que nous ne
pouvons qu’accepter la mort. Contrairement à lui, les stoïciens croient qu’il faut accepter
la mort, mais seulement, car la vie et la mort sont un cycle naturel sur lequel nous n’avons
aucun contrôle et que nous devons simplement accepter. « Il est donc d’un homme
réfléchi de ne pas, en face de la mort, se comporter avec hostilité, véhémence et dédain,
mais de l’attendre comme une action naturelle » (Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même,
Livre IX, 3.). Alors que Épicure ne craint pas les dieux puisque ceux-ci sont indifférents
vis-à-vis de l’homme, puisque tous leurs désirs sont comblés (ce qui n’est pas le cas des
désirs des humains). Les stoïciens quant à eux croient que nous n’avons rien à craindre
des dieux puisque nous sommes nous-même indifférents, étant donné que nous n’avons
aucun contrôle sur leurs actions, il est inutile de les craindre. C’est pour cette raison
qu’Épicure et les stoïciens sont d’accord sur les mêmes points, mais pour des raisons
différentes.
3. Lélius ou l’Amitié de Cicéron – Expliquez ce qui distingue l’« amitié parfaite » chez
Cicéron (ou les stoïciens en général) et chez Aristote.
Tout comme chez Aristote, les stoïciens divisent l’amitié en catégorie. Chez les stoïciens,
l’amitié peut être entre gens ordinaires et entre sages. L’amitié entre sages est une amitié
dite parfaite puisqu’elle implique des personnes vertueuses (elle est également
supérieure), ce qui n’est pas le cas entre gens ordinaires. Tandis qu’Aristote divise
l’amitié en amitié utile, agréable ou vertueuse. L’amitié vertueuse est dite amitié parfaite
alors que l’amitié utile et agréable ne l’est pas. Par contre, ils croient tous deux que
l’amitié est très importante dans la vie de tous et qu’elle implique la vertu. « Quant à ceux
1. Le Manuel d’Épictète – Trouvez un exemple d’un événement qui pourrait être considéré
comme un grand malheur pour l’être humain et expliquez de façon concrète comment il
est possible, d’après le stoïcisme, de demeurer heureux malgré ces circonstances.
Par exemple, si un proche, un être aimé, est emporté par la maladie ou par un accident. Il
est malgré tout possible de demeurer heureux. Il suffit de se demander : « s’agit-il de
quelque chose qui dépend de nous ou quelque chose qui ne dépend pas de nous? »
(Épictète, Manuel, I. 5.) Dans le cas de la mort d’un proche, on peut considérer que cela
ne dépend pas de nous. Puisque cela ne dépend pas de nous, aucune des actions que nous
aurions (ou n’aurions pas) pu porter n’aurait pu faire la moindre différence. C’est donc
pour cette raison qu’il est inutile de se laisser tourmenter. Si quelqu’un ressent de la peine
face à un évènement il faut considérer que la personne n’est pas chagrinée par
l’évènement lui-même, mais bien par l’opinion qu’elle se fait de cet évènement. C’est
donc pour cette raison qu’il est tout à fait possible de rester heureux malgré les
circonstances en apparence malheureuses.
2. Les Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle – Dites en quoi le stoïcisme diffère de la
philosophie d’Épicure en référence à deux (2) des « quatre remèdes » que proposait ce
dernier.
Épicure affirme que la mort n’est pas à craindre, car là où nous sommes la mort n’y est
pas et là où la mort est, nous n’y sommes pas. C’est donc pour cette raison que nous ne
pouvons qu’accepter la mort. Contrairement à lui, les stoïciens croient qu’il faut accepter
la mort, mais seulement, car la vie et la mort sont un cycle naturel sur lequel nous n’avons
aucun contrôle et que nous devons simplement accepter. « Il est donc d’un homme
réfléchi de ne pas, en face de la mort, se comporter avec hostilité, véhémence et dédain,
mais de l’attendre comme une action naturelle » (Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même,
Livre IX, 3.). Alors que Épicure ne craint pas les dieux puisque ceux-ci sont indifférents
vis-à-vis de l’homme, puisque tous leurs désirs sont comblés (ce qui n’est pas le cas des
désirs des humains). Les stoïciens quant à eux croient que nous n’avons rien à craindre
des dieux puisque nous sommes nous-même indifférents, étant donné que nous n’avons
aucun contrôle sur leurs actions, il est inutile de les craindre. C’est pour cette raison
qu’Épicure et les stoïciens sont d’accord sur les mêmes points, mais pour des raisons
différentes.
3. Lélius ou l’Amitié de Cicéron – Expliquez ce qui distingue l’« amitié parfaite » chez
Cicéron (ou les stoïciens en général) et chez Aristote.
Tout comme chez Aristote, les stoïciens divisent l’amitié en catégorie. Chez les stoïciens,
l’amitié peut être entre gens ordinaires et entre sages. L’amitié entre sages est une amitié
dite parfaite puisqu’elle implique des personnes vertueuses (elle est également
supérieure), ce qui n’est pas le cas entre gens ordinaires. Tandis qu’Aristote divise
l’amitié en amitié utile, agréable ou vertueuse. L’amitié vertueuse est dite amitié parfaite
alors que l’amitié utile et agréable ne l’est pas. Par contre, ils croient tous deux que
l’amitié est très importante dans la vie de tous et qu’elle implique la vertu. « Quant à ceux
