CHAPITRE 4 : Théories
1) Théorie= ?
Rendre compte de la réalité observée. C’est un système explicatif qui tente de
rendre compte d’un grand nombre de faits à l’aide d’un petit nombre de
principes, et qui permet de prédire et d’interpréter des comportements. Les
théories font lieu d’une certaine incertitude mais cela est différent du
dogmatisme, qui s’appuye sur des croyances et établit un savoir. La théorie
varie en fonction du temps et du contexte de la société.
On est confronté à un éclectisme théorique : absence de convergence car les
théoriciens s’intéressent à des domaines différents (modèles généraux ou
locaux), et l’origine postulée n’est pas la même selon les auteurs, qui
s’intéressent à des facteurs différents.
Claude Bernard : « La théorie est l’hypothèse vérifiée après qu’elle ait été
soumise au contrôle du raisonnement et de la critique expérimentale. La
meilleure théorie est celle qui a été vérifiée par le plus grand nombre de faits.
Mais une théorie, pour rester bonne, doit toujours se modifier avec les progrès
de la science et demeurer constamment soumise à la vérification et à la critique
des faits nouveaux qui apparaissent. Si on considérait une théorie comme
parfaite et si l'on cessait de la vérifier par l'expérience scientifique journalière,
elle deviendrait une doctrine. Une doctrine est donc une théorie que l'on
regarde comme immuable et que l'on prend pour point de départ de déductions
ultérieures, que l'on se croit dispensé de soumettre désormais à la vérification
expérimentale. »
2) Le béhaviorisme
John B. Watson (1878/1958) : observer le comportement de façon objective et
établir les relations entre Stimulus et Réponse.
a) Principe général
Enfant à la naissance = tabula rasa, se remplit grâce aux expériences avec
l’environnement et grâce à des apprentissages (fruits de S-R). Rôle primordial de
l’environnement = facteur exogène. Il existe 2 grandes formes d’apprentissage.
b) Le conditionnement
Procédure qui amène un organisme à :
Adopter un comportement dans une situation où il ne le faisait pas avant
Ne plus émettre un comportement dans une situation où il le faisait auparavant.
Conditionnement classique = répondant = de type 1 = pavlovien
, Les stimuli : S Inconditionnel ; S Neutre ; S conditionnel
Les réponses : R Inconditionnelle ; R Conditionnelle
Conditions : Contiguïté temporelle entre SC et SI ; SC précède SI
Propriétés : - Temporaire : Il peut s’arrêter, extinction si pendant plusieurs
essais on présente le SC sans l’associer au SI (on peut le reconditionner
grâce à la récupération spontanée).
- Dynamique : Association généralisée à un Stimulus de même
nature ou voisin OU association restreinte à un stimulus particulier.
Exp de Watson : Bébé Albert
Watson s’intéresse à l’émotion de la peur :
Présente différents objets et animaux à l’enfant
Association d’un bruit violent à la présentation du rat pour faire ressentir
de la peur au bébé.
Présentation du rat seul Manifestation de peur chez l’enfant. De plus
l’enfant manifeste aussi de la peur quand on lui présente un lapin ou un
manteau en fourrure Généralisation de l’objet.
Cette expérience explique aussi les différences interindividuelles. Selon
Watson l’éducation est toute puissante. « Donnez-moi une douzaine
d’enfants en bonne santé et de bonne constitution et un monde bien à
moi pour les élever, et je vous garantis que si j’en prends un au hasard et
que je le forme, j’en ferai un expert en n’importe quel domaine de mon
choix — médecin, avocat, marchand, patron et même mendiant ou voleur,
indépendamment de ses talents, de ses penchants, tendances, aptitudes,
vocation ou origines raciales »
Conditionnement opérant = instrumental= de type 2= skinnérien
Skinner (1904/1990) travaille au départ avec des rats et des pigeons et met au
point un dispositif (boîte de Skinner) qui permet de supprimer l’effet éventuel
de l’expérimentateur. Dans cette boîte il y a un bouton poussoir et un
distributeur de nourriture. Nourriture= Renforcement (lien entre l’action et la
modification de l’environnement) Récompense pour l’action effectuée. La
relation entre l’organisme et le résultat est arbitraire et l’organisme est actif
(contrairement au conditionnement pavlovien). Ici, le comportement est
contrôlé par ses conséquences La réponse est la condition du renforcement.
Renforcement positif : C’est l’augmentation de la fréquence d’un
comportement suite à l’addition subséquente d’un stimulus (apparition
d’une boulette de viande).
Renforcement négatif : C’est l’augmentation de la fréquence d’un
comportement suite au retrait subséquent d’un stimulus (disparition des
chocs électriques).
1) Théorie= ?
Rendre compte de la réalité observée. C’est un système explicatif qui tente de
rendre compte d’un grand nombre de faits à l’aide d’un petit nombre de
principes, et qui permet de prédire et d’interpréter des comportements. Les
théories font lieu d’une certaine incertitude mais cela est différent du
dogmatisme, qui s’appuye sur des croyances et établit un savoir. La théorie
varie en fonction du temps et du contexte de la société.
On est confronté à un éclectisme théorique : absence de convergence car les
théoriciens s’intéressent à des domaines différents (modèles généraux ou
locaux), et l’origine postulée n’est pas la même selon les auteurs, qui
s’intéressent à des facteurs différents.
Claude Bernard : « La théorie est l’hypothèse vérifiée après qu’elle ait été
soumise au contrôle du raisonnement et de la critique expérimentale. La
meilleure théorie est celle qui a été vérifiée par le plus grand nombre de faits.
Mais une théorie, pour rester bonne, doit toujours se modifier avec les progrès
de la science et demeurer constamment soumise à la vérification et à la critique
des faits nouveaux qui apparaissent. Si on considérait une théorie comme
parfaite et si l'on cessait de la vérifier par l'expérience scientifique journalière,
elle deviendrait une doctrine. Une doctrine est donc une théorie que l'on
regarde comme immuable et que l'on prend pour point de départ de déductions
ultérieures, que l'on se croit dispensé de soumettre désormais à la vérification
expérimentale. »
2) Le béhaviorisme
John B. Watson (1878/1958) : observer le comportement de façon objective et
établir les relations entre Stimulus et Réponse.
a) Principe général
Enfant à la naissance = tabula rasa, se remplit grâce aux expériences avec
l’environnement et grâce à des apprentissages (fruits de S-R). Rôle primordial de
l’environnement = facteur exogène. Il existe 2 grandes formes d’apprentissage.
b) Le conditionnement
Procédure qui amène un organisme à :
Adopter un comportement dans une situation où il ne le faisait pas avant
Ne plus émettre un comportement dans une situation où il le faisait auparavant.
Conditionnement classique = répondant = de type 1 = pavlovien
, Les stimuli : S Inconditionnel ; S Neutre ; S conditionnel
Les réponses : R Inconditionnelle ; R Conditionnelle
Conditions : Contiguïté temporelle entre SC et SI ; SC précède SI
Propriétés : - Temporaire : Il peut s’arrêter, extinction si pendant plusieurs
essais on présente le SC sans l’associer au SI (on peut le reconditionner
grâce à la récupération spontanée).
- Dynamique : Association généralisée à un Stimulus de même
nature ou voisin OU association restreinte à un stimulus particulier.
Exp de Watson : Bébé Albert
Watson s’intéresse à l’émotion de la peur :
Présente différents objets et animaux à l’enfant
Association d’un bruit violent à la présentation du rat pour faire ressentir
de la peur au bébé.
Présentation du rat seul Manifestation de peur chez l’enfant. De plus
l’enfant manifeste aussi de la peur quand on lui présente un lapin ou un
manteau en fourrure Généralisation de l’objet.
Cette expérience explique aussi les différences interindividuelles. Selon
Watson l’éducation est toute puissante. « Donnez-moi une douzaine
d’enfants en bonne santé et de bonne constitution et un monde bien à
moi pour les élever, et je vous garantis que si j’en prends un au hasard et
que je le forme, j’en ferai un expert en n’importe quel domaine de mon
choix — médecin, avocat, marchand, patron et même mendiant ou voleur,
indépendamment de ses talents, de ses penchants, tendances, aptitudes,
vocation ou origines raciales »
Conditionnement opérant = instrumental= de type 2= skinnérien
Skinner (1904/1990) travaille au départ avec des rats et des pigeons et met au
point un dispositif (boîte de Skinner) qui permet de supprimer l’effet éventuel
de l’expérimentateur. Dans cette boîte il y a un bouton poussoir et un
distributeur de nourriture. Nourriture= Renforcement (lien entre l’action et la
modification de l’environnement) Récompense pour l’action effectuée. La
relation entre l’organisme et le résultat est arbitraire et l’organisme est actif
(contrairement au conditionnement pavlovien). Ici, le comportement est
contrôlé par ses conséquences La réponse est la condition du renforcement.
Renforcement positif : C’est l’augmentation de la fréquence d’un
comportement suite à l’addition subséquente d’un stimulus (apparition
d’une boulette de viande).
Renforcement négatif : C’est l’augmentation de la fréquence d’un
comportement suite au retrait subséquent d’un stimulus (disparition des
chocs électriques).
