Quelles sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la
mobilité sociale?
MOBILITÉ SOCIALE: représente le fait de changer de catégorie socioprofessionnelle au cours de sa vie/ de sa
carrière en f de ses parents
I. Dé nir et mesurer la mobilité sociale
A) la mobilité: un mot polysémique:
Mobilité intragénérationnelle (pro)
Mobilité intergénérationnelle (sociale)
Mobilité géographique
Mobilité horizontale: changement d emploi ou de métier en conser vant le même statut social (pas de
régression ou de progression ds la hiérarchie sociale)
Mobilité verticale: changement de statut social en changeant de groupe socioprofessionnel: mobilité
ascendante (promotion sociale)/ mobilité descendante (déclassement ou démotion sociale)
-> peuvent être intra et inter
Mobilité individuelle =/ mobilité collective
Mobilité urbaine: une étape possible vers une mobilité sociale espérée:
Bcp d emplois st disponibles en ville, mais aussi une partie des emplois les plus quali é ce qui pousse les I à
quitter les campagnes
B) Mesurer:
Outil de mesure: tables de mobilité: sont élaborées à partir d enquêtes: les Formations et quali cations
professionnelles (FQP) menée par l INSEE depuis 1964. La dernière (70ème) date de 2014-2015): porte sur un
échantillon de 45 000 personnes âgées de 30 à 59 ans.
Table de destinée: Sur 100 ls de (PCS père), (donnés) st devenus (PCS ls): que diviennent les ls?
Table de recrutement: Sur 100 (PCS ls), (donnés) avaient un père (PCS père): verticale: F horizontale: père
Ensemble: la part des agriculteurs représentait (donnée) de la pop active.
Diagonale grisée: immobiles: même PCS que leur père
-> permet de mesurer la reproduction sociale et son importance ds la S, l évolution de la structure
socioprofessionnelle, analyser les traj individuelles
Cas des agriculteurs: très fortes diff bt w tables de destinée et de recrutement:
Pour être agriculteur: socialisation primaire en adéquation w/ le M agricole + exploitations transmises aux
enfants
Pourtant ils sont bcp moins à le devenir car peu d emplois et peu valorisés
AUTORECRUTEMENT: ds la table de recrutement: personnes qui occupent la même position sociale que celle de
leurs parents
HÉRÉDITÉ SOCIALE: ds la table de destinées: personnes qui occupent la même position sociale que celle de leurs
parents
C) Les limites des tables de mobilité:
Les tables de mobilités sont construites sur des principes pertinents (ex: interrogation d I assez âgés pour que
leur position sociale soit à peu près dé nitive) et permettent de mesurer la mobilité sociale, enjeu
démocratique essentiel.
MAIS: Si les tables de mobilités revêtent des intérêts non négligeables pour l étude de la mobilité
intergénérationnelle elles n en restent pas moins des outils imparfaits:
- la mobilité peut être subjective:
Mobilité objective: la mobilité sociale= une construction faites par des sociologues qui ont crée des groupes
apriori en f de leurs caractéristiques communes et qui ont déterminés des trajectoires ascendante et
descendantes.
=/
Mobilité subjective: pourtant les I peuvent percevoir leur trajectoire différemment et jugent eux-mêmes de
leur mobilité.
, -> un peu moins de la moitié des H ont une perception de leur mobilité conforme à celle donné par les
sociologues
Sous-estimation: des personnes dont la trajectoire « objective » est ascendantes et se jugent ds une position
sociale plus basse que leur père (descendante) : ascendante -> descendante
Surestimation: trajectoire « objective » descendante jugée ascendante.
Ex: 29% des cadres qui ont connu une trajectoire intergénérationnelle stable ou ascendante se jugent
néanmoins ds une situ sociale plus basse
-> les I n évaluent pas la mobilité de la même manière que les tables de mobilité:
Dépréciation de sa propre situ:
. Effet d âge: peut être expliquée par les fait que les plus jeunes à profession et à origine paternelle
comparables plus rarement tendance à se juger en mobilité ascendante
. Effet de génération: prenant la forme d un sentiment de déclassement par rapport à leur niveau
d instruction
. Sexe: les femmes portent un jugement moins positif sur leur trajectoire que les H
. Contexte économique: peut engendrer une mauvaise perception de sa situation
-> les tables de mobilités ne sont pas un outil parfait car elles sont trop restrictives et ne prennent pas en
compte la subjectivité des I
Limites:
- La tranche d âge: si l on intègre des personnes trop jeunes on prend le risque que leur position sociale ne soit
pas stabilisée et donc de sous estimer leur mobilité. Les donnés mesurent une moyenne qui regroupe des
générations très différentes ayant vécu à des périodes plus ou moins favorables à l ascension sociale + ne dit
rien sur les générations récentes: ne prend pas compte la mobilité actuelle des jeunes. Si l on compare un père
en n de carrière et un ls en début cela rend la table de
-> l indicateur de la mobilité social = structurel qui ne permet pas de décrire les évolutions de très long terme
- La prise en compte que des ls et des pères: choix lié au taux d activité des femmes très nettement inférieur à
celui des H et lié au statut social du ménage -> indice ne réalisant pas une moyenne des 2 statuts social des
parents MAIS qui dé nit un indice par la position la plus élevée ds l échelle sociale -> inégalité bt w les sexes:
maj celle du père. Le choix de s intéresser aux ls est lié à l élévation du taux d activité féminin qui rend dif cile
la comparaison bt w mères et lles: si on obser vait la mobilité sociale bt w mères et lles: explosion de la
mobilité sociale et on mesurerait surtout l évolution de la place des femmes ds le M du travail -> dif cile de
comparer situ enfants à celle de leur mère parce que féminisation des emplois plus récente pourtant la mère va
avoir bcp d importance sur la trajectoire de l I
Auj w/ le développement des activités professionnelles des F cela devrait conduire les sociologues à prendre en
compte les PCS des 2 parents en considérant la plus élevée sans distinction bt w les sexes
Prise en compte des femmes: études des lles par rapport à leur père car mère svt inactives mais il est
nécessaire de prendre en compte la structure des emplois féminins et masculins qui st très différents: dif cile
car déformation de la structure socioprofessionnelle en f du sexe
Prise en compte des lles fait que lors de l enquête de 2014 (la dernière)
- Se base sur la nomenclature des PCS qui est elle-même contestable car:
Trop d hétérogénéité ds les classes
Ne prend pas en compte la duplication du m du travail
Chômeurs ds leur ancienne catégorie
Grille qui date de 1982 et bcp d évolutions
-> peut ne pas être pertinentes
II. Les caractéristiques de la mobilité sociale:
A) de la mobilité sociale observée à la uidité sociale:
Pour rendre compte de la mobilité sociale les sociologues considèrent 2 POV: ils utilisent la distinction bt w la
mobilité observée et la uidité sociale
MOBILITÉ OBSERVÉE: correspond à l ensemble des ux de mobilité (ascendants, descendants) c-à-d l ensemble
des personnes qui ont changés de catégories sociales par rapport à leur père: mesurée en taux absolus de
mobilité: rapport bt w effectif des personnes mobiles et effectif de la pop étudiée
-> une part de cette mobilité s explique par l évolution de la structure sociale: c ce quon appelle la mobilité
structurelle
mobilité sociale?
MOBILITÉ SOCIALE: représente le fait de changer de catégorie socioprofessionnelle au cours de sa vie/ de sa
carrière en f de ses parents
I. Dé nir et mesurer la mobilité sociale
A) la mobilité: un mot polysémique:
Mobilité intragénérationnelle (pro)
Mobilité intergénérationnelle (sociale)
Mobilité géographique
Mobilité horizontale: changement d emploi ou de métier en conser vant le même statut social (pas de
régression ou de progression ds la hiérarchie sociale)
Mobilité verticale: changement de statut social en changeant de groupe socioprofessionnel: mobilité
ascendante (promotion sociale)/ mobilité descendante (déclassement ou démotion sociale)
-> peuvent être intra et inter
Mobilité individuelle =/ mobilité collective
Mobilité urbaine: une étape possible vers une mobilité sociale espérée:
Bcp d emplois st disponibles en ville, mais aussi une partie des emplois les plus quali é ce qui pousse les I à
quitter les campagnes
B) Mesurer:
Outil de mesure: tables de mobilité: sont élaborées à partir d enquêtes: les Formations et quali cations
professionnelles (FQP) menée par l INSEE depuis 1964. La dernière (70ème) date de 2014-2015): porte sur un
échantillon de 45 000 personnes âgées de 30 à 59 ans.
Table de destinée: Sur 100 ls de (PCS père), (donnés) st devenus (PCS ls): que diviennent les ls?
Table de recrutement: Sur 100 (PCS ls), (donnés) avaient un père (PCS père): verticale: F horizontale: père
Ensemble: la part des agriculteurs représentait (donnée) de la pop active.
Diagonale grisée: immobiles: même PCS que leur père
-> permet de mesurer la reproduction sociale et son importance ds la S, l évolution de la structure
socioprofessionnelle, analyser les traj individuelles
Cas des agriculteurs: très fortes diff bt w tables de destinée et de recrutement:
Pour être agriculteur: socialisation primaire en adéquation w/ le M agricole + exploitations transmises aux
enfants
Pourtant ils sont bcp moins à le devenir car peu d emplois et peu valorisés
AUTORECRUTEMENT: ds la table de recrutement: personnes qui occupent la même position sociale que celle de
leurs parents
HÉRÉDITÉ SOCIALE: ds la table de destinées: personnes qui occupent la même position sociale que celle de leurs
parents
C) Les limites des tables de mobilité:
Les tables de mobilités sont construites sur des principes pertinents (ex: interrogation d I assez âgés pour que
leur position sociale soit à peu près dé nitive) et permettent de mesurer la mobilité sociale, enjeu
démocratique essentiel.
MAIS: Si les tables de mobilités revêtent des intérêts non négligeables pour l étude de la mobilité
intergénérationnelle elles n en restent pas moins des outils imparfaits:
- la mobilité peut être subjective:
Mobilité objective: la mobilité sociale= une construction faites par des sociologues qui ont crée des groupes
apriori en f de leurs caractéristiques communes et qui ont déterminés des trajectoires ascendante et
descendantes.
=/
Mobilité subjective: pourtant les I peuvent percevoir leur trajectoire différemment et jugent eux-mêmes de
leur mobilité.
, -> un peu moins de la moitié des H ont une perception de leur mobilité conforme à celle donné par les
sociologues
Sous-estimation: des personnes dont la trajectoire « objective » est ascendantes et se jugent ds une position
sociale plus basse que leur père (descendante) : ascendante -> descendante
Surestimation: trajectoire « objective » descendante jugée ascendante.
Ex: 29% des cadres qui ont connu une trajectoire intergénérationnelle stable ou ascendante se jugent
néanmoins ds une situ sociale plus basse
-> les I n évaluent pas la mobilité de la même manière que les tables de mobilité:
Dépréciation de sa propre situ:
. Effet d âge: peut être expliquée par les fait que les plus jeunes à profession et à origine paternelle
comparables plus rarement tendance à se juger en mobilité ascendante
. Effet de génération: prenant la forme d un sentiment de déclassement par rapport à leur niveau
d instruction
. Sexe: les femmes portent un jugement moins positif sur leur trajectoire que les H
. Contexte économique: peut engendrer une mauvaise perception de sa situation
-> les tables de mobilités ne sont pas un outil parfait car elles sont trop restrictives et ne prennent pas en
compte la subjectivité des I
Limites:
- La tranche d âge: si l on intègre des personnes trop jeunes on prend le risque que leur position sociale ne soit
pas stabilisée et donc de sous estimer leur mobilité. Les donnés mesurent une moyenne qui regroupe des
générations très différentes ayant vécu à des périodes plus ou moins favorables à l ascension sociale + ne dit
rien sur les générations récentes: ne prend pas compte la mobilité actuelle des jeunes. Si l on compare un père
en n de carrière et un ls en début cela rend la table de
-> l indicateur de la mobilité social = structurel qui ne permet pas de décrire les évolutions de très long terme
- La prise en compte que des ls et des pères: choix lié au taux d activité des femmes très nettement inférieur à
celui des H et lié au statut social du ménage -> indice ne réalisant pas une moyenne des 2 statuts social des
parents MAIS qui dé nit un indice par la position la plus élevée ds l échelle sociale -> inégalité bt w les sexes:
maj celle du père. Le choix de s intéresser aux ls est lié à l élévation du taux d activité féminin qui rend dif cile
la comparaison bt w mères et lles: si on obser vait la mobilité sociale bt w mères et lles: explosion de la
mobilité sociale et on mesurerait surtout l évolution de la place des femmes ds le M du travail -> dif cile de
comparer situ enfants à celle de leur mère parce que féminisation des emplois plus récente pourtant la mère va
avoir bcp d importance sur la trajectoire de l I
Auj w/ le développement des activités professionnelles des F cela devrait conduire les sociologues à prendre en
compte les PCS des 2 parents en considérant la plus élevée sans distinction bt w les sexes
Prise en compte des femmes: études des lles par rapport à leur père car mère svt inactives mais il est
nécessaire de prendre en compte la structure des emplois féminins et masculins qui st très différents: dif cile
car déformation de la structure socioprofessionnelle en f du sexe
Prise en compte des lles fait que lors de l enquête de 2014 (la dernière)
- Se base sur la nomenclature des PCS qui est elle-même contestable car:
Trop d hétérogénéité ds les classes
Ne prend pas en compte la duplication du m du travail
Chômeurs ds leur ancienne catégorie
Grille qui date de 1982 et bcp d évolutions
-> peut ne pas être pertinentes
II. Les caractéristiques de la mobilité sociale:
A) de la mobilité sociale observée à la uidité sociale:
Pour rendre compte de la mobilité sociale les sociologues considèrent 2 POV: ils utilisent la distinction bt w la
mobilité observée et la uidité sociale
MOBILITÉ OBSERVÉE: correspond à l ensemble des ux de mobilité (ascendants, descendants) c-à-d l ensemble
des personnes qui ont changés de catégories sociales par rapport à leur père: mesurée en taux absolus de
mobilité: rapport bt w effectif des personnes mobiles et effectif de la pop étudiée
-> une part de cette mobilité s explique par l évolution de la structure sociale: c ce quon appelle la mobilité
structurelle