UE 1.1 S1 Psychologie, sociologie, anthropologie_Mr FLORSCH
La fonction maternelle
La mère apporte les soins, l’amour et la parole ; on l’appelle aussi le grand Autre, le grand A.
C’est celui que l’enfant rencontre à la naissance. L’enfant est tout pour la mère, la mère est tout
pour l’enfant. L’amour d’une mère est un amour totalitaire pendant un temps puis la mère
s’ouvre à autre chose sans quoi l’enfant reste enclavé, un objet partiel du psychisme maternel.
Cette mère elle parle en son nom de mère et au nom de sa citoyenneté. Pour grandir, il faut
passer par la loi de l’interdit de l’inceste. Cette délimitation par la loi qui permet le désir, permet
que l’humain devienne de plus en plus autonome par rapport au premier autre, les parents.
C’est dans une seconde naissance dans le symbolique, naissance à l’ordre du langage et de la
culture que le petit humain, c’est-à-dire l’enfant passera par les défilés de la loi, et sera marqué
par la castration. Cette castration est fondamentalement symbolique. F. DOLTO disait que la
castration rend compte du processus qui s’accomplie quand un être humain signifie un autre
être humain, que l’accomplissement de son désir sous la forme qu’il voudrait lui donner et
interdite par la loi. La castration est une marque de non toute puissance. La castration c’est « je
ne suis pas tout », « je n’ai pas tout ». La castration est une limite de la puissance.
Le fait de nourrir un enfant, les différents soins ne garantissent pas à l’enfant de devenir adulte.
Un enfant qui élevé comme un animal, ça ne suffit pas, ça n’existe pas, ça ne se construit pas.
Les soins ne suffissent pas à élever un enfant. Il faut une présence qualifiée de maternelle qui a
une fonction supplémentaire outre celle de permettre à l’enfant de survivre, c’est permettre à
l’enfant de se reconnaitre lui. C’est ne pas se reconnaitre dans la mère mais comme différent de
la mère. Se reconnaitre lui comme un sujet ayant une existence particulière, séparé de sa mère
et relié à elle. C’est un sujet désirant et désiré, le désir de l’enfant ne peut naitre que parce qu’il
est désiré. La mère laisse une emprunte à elle. C’est un être parlant et entendant. Cette fonction
maternelle, c’est pouvoir s’identifie à tout moment à l’enfant. La mère projette dans l’enfant ce
qu’elle ressent de ce que l’enfant demande. Dans les besoins de la faim, de ce qu’il demande ; la
mère doit être en homéostasie avec l’enfant. La mère doit parler de ces besoins, de ces affectes,
de ces désirs à l’enfant. C’est l’enfant qui fabrique la mère, durant le 1er mois de la vie de
l’enfant ; la relation mère enfant est nécessaire. Les besoins, et les désirs sont réciproques. La
mère doit avoir à tout moment un projet pour l’étape qui va suivre. Et le devenir adulte de son
enfant, tout ça s’est inscrit dans tous les mouvements et les gestes de la mère. L’idéal c’est
d’avoir un projet distinct de la mère et de l’enfant mais toujours en relation avec elle.
Exemple : Ce n’est pas parce que la mère est infirmière que la fille devra avoir le même projet de
vie.
Il est important que cette mère soit en relation avec d’autre, il ne faut pas que le binôme soit
toujours ensemble. Il faut qu’un autre capte l’énergie libidinal de la mère, pas que l’enfant.
Durant les premiers mois, le père se ressent abandonné c’est normal car la libido de la mère est
concentrée vers autre chose, le bébé. La fonction maternelle ne peut jamais être isolée. La
fonction maternelle ne peut être remplie que si cette femme est dans un rapport spécifique avec
un autre, celui qui est investi dans la fonction paternelle. Ceci créé un binôme qui est l’unité
dont l’enfant ne sortira pas. Lors d’un divorce, la femme demande à avoir un père à la maison,
l’enfant prend la place du père.
La fonction maternelle est la fonction de soin du côté du réel. C’est une fonction d’amour du côté
de l’imaginaire. Et une fonction dans l’ouverture au tiers paternelle, c’est la fonction symbolique.
Celle qui fait entrer la loi, que la mère n’appartient pas à l’enfant.
N’importe quel homme peut faire fonction dans la triade
La fonction maternelle
La mère apporte les soins, l’amour et la parole ; on l’appelle aussi le grand Autre, le grand A.
C’est celui que l’enfant rencontre à la naissance. L’enfant est tout pour la mère, la mère est tout
pour l’enfant. L’amour d’une mère est un amour totalitaire pendant un temps puis la mère
s’ouvre à autre chose sans quoi l’enfant reste enclavé, un objet partiel du psychisme maternel.
Cette mère elle parle en son nom de mère et au nom de sa citoyenneté. Pour grandir, il faut
passer par la loi de l’interdit de l’inceste. Cette délimitation par la loi qui permet le désir, permet
que l’humain devienne de plus en plus autonome par rapport au premier autre, les parents.
C’est dans une seconde naissance dans le symbolique, naissance à l’ordre du langage et de la
culture que le petit humain, c’est-à-dire l’enfant passera par les défilés de la loi, et sera marqué
par la castration. Cette castration est fondamentalement symbolique. F. DOLTO disait que la
castration rend compte du processus qui s’accomplie quand un être humain signifie un autre
être humain, que l’accomplissement de son désir sous la forme qu’il voudrait lui donner et
interdite par la loi. La castration est une marque de non toute puissance. La castration c’est « je
ne suis pas tout », « je n’ai pas tout ». La castration est une limite de la puissance.
Le fait de nourrir un enfant, les différents soins ne garantissent pas à l’enfant de devenir adulte.
Un enfant qui élevé comme un animal, ça ne suffit pas, ça n’existe pas, ça ne se construit pas.
Les soins ne suffissent pas à élever un enfant. Il faut une présence qualifiée de maternelle qui a
une fonction supplémentaire outre celle de permettre à l’enfant de survivre, c’est permettre à
l’enfant de se reconnaitre lui. C’est ne pas se reconnaitre dans la mère mais comme différent de
la mère. Se reconnaitre lui comme un sujet ayant une existence particulière, séparé de sa mère
et relié à elle. C’est un sujet désirant et désiré, le désir de l’enfant ne peut naitre que parce qu’il
est désiré. La mère laisse une emprunte à elle. C’est un être parlant et entendant. Cette fonction
maternelle, c’est pouvoir s’identifie à tout moment à l’enfant. La mère projette dans l’enfant ce
qu’elle ressent de ce que l’enfant demande. Dans les besoins de la faim, de ce qu’il demande ; la
mère doit être en homéostasie avec l’enfant. La mère doit parler de ces besoins, de ces affectes,
de ces désirs à l’enfant. C’est l’enfant qui fabrique la mère, durant le 1er mois de la vie de
l’enfant ; la relation mère enfant est nécessaire. Les besoins, et les désirs sont réciproques. La
mère doit avoir à tout moment un projet pour l’étape qui va suivre. Et le devenir adulte de son
enfant, tout ça s’est inscrit dans tous les mouvements et les gestes de la mère. L’idéal c’est
d’avoir un projet distinct de la mère et de l’enfant mais toujours en relation avec elle.
Exemple : Ce n’est pas parce que la mère est infirmière que la fille devra avoir le même projet de
vie.
Il est important que cette mère soit en relation avec d’autre, il ne faut pas que le binôme soit
toujours ensemble. Il faut qu’un autre capte l’énergie libidinal de la mère, pas que l’enfant.
Durant les premiers mois, le père se ressent abandonné c’est normal car la libido de la mère est
concentrée vers autre chose, le bébé. La fonction maternelle ne peut jamais être isolée. La
fonction maternelle ne peut être remplie que si cette femme est dans un rapport spécifique avec
un autre, celui qui est investi dans la fonction paternelle. Ceci créé un binôme qui est l’unité
dont l’enfant ne sortira pas. Lors d’un divorce, la femme demande à avoir un père à la maison,
l’enfant prend la place du père.
La fonction maternelle est la fonction de soin du côté du réel. C’est une fonction d’amour du côté
de l’imaginaire. Et une fonction dans l’ouverture au tiers paternelle, c’est la fonction symbolique.
Celle qui fait entrer la loi, que la mère n’appartient pas à l’enfant.
N’importe quel homme peut faire fonction dans la triade
