Chapitre I : « Les pratiques sportives des français »
Public visé :
Ce résumé du chapitre 1 de Sociologie du sport de Pascal Duret s’adresse
principalement à deux publics :
• Les étudiant(es) en STAPS souhaitant une première approche de la sociologie du
sport
• Les préparant(es) au CAPEPS, notamment pour l’épreuve écrite 1 (dissertation
socio-historique) et l’épreuve écrite 2 (dissertation didactico-pédagogique)
Il vise à proposer une synthèse claire et structurée, fidèle à la pensée de l’auteur, en
mettant en évidence les concepts sociologiques fondamentaux, les évolutions des
pratiques sportives en France, ainsi que les références utiles pour l’analyse des
inégalités dans l’accès au sport.
Objectifs du résumé :
• Faciliter l’appropriation des concepts clés de la sociologie du sport
• Proposer une lecture synthétique et essentielle du texte original
• Offrir des repères et références exploitables dans les épreuves du concours
Sommaire :
Introduction 2
I. Le sport, une définition pas si simple 2
II. Le sport, une différenciation sexuée 3
III. Le sport « hors club », un poids déterminant 5
IV. Le sport, une différenciation sociale 5
V. Le sport, au fil de la vie 6
VI. Le sport, et le handicap 7
Conclusion 8
, Introduction
Dans ce chapitre, Pascal Duret, sociologue du sport, observe l'évolution de la
pratique du sport en France depuis 1967 en s’appuyant sur plusieurs enquêtes
nationales : INSEE, INSEP, CREDOC, MJS. Il questionne l’augmentation du nombre de
pratiquants, la pratique sportive féminine, la pratique hors club, la différenciation
sociale des pratiques, le sport dans le cycle de vie et enfin le sport et le handicap.
I. Le sport, une définition pas si simple
Deux enquêtes montrent une hausse de la pratique sportive : 39 % des adultes en
1967 (INSEE) contre 73 % en 1987 (INSEP). Cette progression s’expliquerait notamment
par la hausse de la pratique féminine, son extension à tous les âges et milieux sociaux,
mais aussi par une définition plus large du mot « sport ».
L’INSEE (1967) considérait le sport comme une pratique en club. En revanche, l’INSEP
adoptait une définition plus large : « le sport, c’est ce que font les gens quand ils
pensent qu’ils font du sport » (Irlinger, Louveau, Métoudi, 1987). Le nombre de sportifs
chute fortement si l’on limite la définition aux licenciés compétiteurs. Mais, est-on
sportif uniquement si l’on possède une licence officielle ? Faut-il inclure les pratiquants
hors club dans la définition du sport ?
La perception sociale que les individus ont du sport influence également les analyses.
L'enquête MJS (2002) montre que 61 % des Français déclarent spontanément avoir fait
une activité physique dans l’année, mais ce chiffre grimpe à 83 % lorsqu’on relance les
non-pratiquants pour vérifier s’ils ont réellement été inactifs. A titre d’exemple, bien que
la marche attire 21 millions de personnes, allant du simple promeneur au trekkeur en
montagne, certains marcheurs ne se considèrent pas comme sportifs la jugeant trop peu
intense (Croutte et al., 2019).
Pour mieux comprendre les pratiques sportives, l’enquête MJS (2002) s’appuie sur trois
critères : la fréquence, l’appartenance à une structure et l’intensité. Avoir une licence ne
garantit pas une pratique régulière, tandis qu’un pratiquant hors club peut s’investir
2 sur 8
Résumé chapitre 1 : Sociologie du sport – P. Duret – 2024