Guerre et paix
Panorama des conflits actuels
A l’échelle mondiale : une forte concentration
Un « arc de crise » ?
La majeur partie des conflits armés sont concentrés dans un espace allant de la bande sahélo-saharienne jusqu’à l’Asie
centrale : Il s’agit de l’« arc de crise » défini par le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008. Avec
l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le continent Européen est à nouveau touché par la guerre.
Des foyers de conflits de forte intensité
Le Proche et Moyen-Orient apparaissent comme un épicentre des conflits armés dans le monde : les guerres en Syrie
(400 000 personnes sur 12 millions d’habitants), au Yémen, en Irak, en Afghanistan ou encore au Pakistan sont de loin
les plus meurtrières. L’Afriques Saharienne, de la Mauritanie au Soudan, est le second foyer d’instabilité majeur,
surtout depuis le déclenchement de la Révolution arabe en 2011.
Aux échelles continentale et régionale : l’exemple des conflits africains
Un continent déstabilisé par les conflits
La majeure partie du continent africain est le théâtre de conflits armés de plus ou moins grande intensité. Depuis les
années 1960, marquées par l’accès au indépendances, els guerres ont causé la mort de près de 10millions de
personnes.
Les trois Grandes régions de conflit sont : le Sahara et sa frange sahélienne foyer du terrorisme international ; la corne
de l’Afrique et le golf de Guinée haut lieu de piraterie ; l’Afrique équatoriale.
Une région conflictuelle : le Sahara
Depuis le début du XXIe siècle, le Sahara est devenu un théâtre d’action du terrorisme international avec
l’implantation d’AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique) puis de groupes liés à Daech.
La chute du régime du colonel Kadhafi en Libye en 2011 puis la guerre civile entrainent des flux d’armes et de
combattants qui alimentent ce foyer régional
A l’échelle nationale et locale : l’exemple de l’Afghanistan
Un conflit de quarante ans
Depuis l’invasion militaire soviétique de 1979, l’Afghanistan est en guerre de façon quasi permanente. De 1979 à
1988, l’Armée rouge est aux prises avec la résistance afghane aidée par les Etats-Unis. Le pays est ensuite déchiré par
les luttes entre les seigneurs de la guerre. En 1996, les talibans s’emparent du pouvoir et accordent refuge à Al-Qaida.
Après les attentas du 11 septembre 2001, l’OTAN intervient militairement contre le régime des talibans. Mais cette
intervention s’enlise. De 2011 à 2014, l’OTAN transfère à une armée nationale la responsabilité de la sécurité du Pays.
En 2021, les talibans reprennent le pouvoir.
OTAN= Organisation du Traité de l’Atlantique Nord est crée en 1949 à l’initiative des US pour assurer la protection
militaire aux pays occidentaux.
Un épicentre : Kaboul
La capitale est un théâtre d’affrontement privilégié : espace densément peuplé, siège du pouvoir politique, présence de
bases militaire étrangères. Kaboul est ainsi le lieu d’attentats-suicide menés par les talibans au nom de la lutte contre
le pouvoir en place et la présence de soldats de l’OTAN, puis par l’Etat islamique contre les talibans. Les civils en
sont la cible privilégiée.
, Nature, acteurs et modes de résolution des conflits
Des conflits de natures diverses
Des conflits inter et intraétatique
La grande majorité des conflits armés actuels sont des conflits intra étatiques. Ils opposent des gouvernements et des
groupes armés rebelles (Pakistan).
Les conflits interétatiques sont peu nombreux mais plus médiatisés (invasion de l’Ukraine par la Russie en 2021).
Cependant l’intervention de puissances étrangères brouille la différence entre conflit inter et intraétatique (intervention
américaines et russes en Syrie).
De multiples enjeux :
- Politiques : rivalité entre puissance (Arabie saoudite et Iran au Moyen-Orient) ; contentieux territorial (Inde et
Pakistan au Cachemire) ; séparatisme à base identitaire (Tchétchène en Russie)
- Economique : maîtrise des routes commerciales ; accès aux ressources naturelles (Pétrole au Soudan)
- Idéologique : « guerre sainte » anti occidentale (Boko Haram au Nigéria, Cameroun, Tchad et Niger). Ils
masquent souvent des problèmes de mal-développement dans des Etats fragiles.
Boko Haram est une organisation terroriste islamiste fondée en 2002 et responsable de nombreux attentats dans les
pays cités précédemment)
Des conflits d’inégale intensité
On distingue des conflits de forte intensité (affrontement armés fréquent), d’intensité moyenne (affrontement
sporadique : Mali) ; des conflit latents (affrontements occasionnels ; Egypte). On fait également la distinction entre
des conflits majeurs (plus de 1 000 morts par an) et des conflits mineurs (25 à 1000 morts par an).
Des acteurs multiples
Les Etats sont des acteurs majeurs des conflits grâce à leur puissance militaire. Les Etats-Unis, présents dans le monde
entier (flotte et base militaires) restent des leaders. Ils sont toutefois concurrencés par la Chine et la Russie.
L’organisation des Nations Unies (ONU) intervienne dans les zones de conflit en envoyant ses casques bleus avec
pour mission de maintenir la paix. Des organisations régionales (OTAN, Union Africaine) mènent des opérations
militaires ayant le même objectif.
Des sociétés militaires privées agissant pour le compte des Etats interviennent sur les théâtres d’opération (Irak, Mali).
Des combattants irréguliers (milices) affrontent des armées régulières (mission de l’OTAN en Irak en 2018)
Des conflits inégalement résolus
Les traités de paix signés entre les belligérants permettent de mettre fin à un conflit (en 2016, accord entre les FARC
(force armée révolutionnaire de Colombie, guérilla marxiste agissant depuis 1964) et le gouvernement colombien).
Les cessez-le-feu fixent l’arrêt des combats en attendant un éventuel accord de paix (cessez le feu de Cachemire
depuis 1949 entre l’Inde et le Pakistan).
Certains conflits sont en attente de résolution. Bien qu’ils soient suspendus par une opération de maintien de la paix
(mission de l’OTAN en Afghanistan depuis 2015), ils perdurent sous d’autres formes : attentats, assassinats, etc…
Panorama des conflits actuels
A l’échelle mondiale : une forte concentration
Un « arc de crise » ?
La majeur partie des conflits armés sont concentrés dans un espace allant de la bande sahélo-saharienne jusqu’à l’Asie
centrale : Il s’agit de l’« arc de crise » défini par le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008. Avec
l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le continent Européen est à nouveau touché par la guerre.
Des foyers de conflits de forte intensité
Le Proche et Moyen-Orient apparaissent comme un épicentre des conflits armés dans le monde : les guerres en Syrie
(400 000 personnes sur 12 millions d’habitants), au Yémen, en Irak, en Afghanistan ou encore au Pakistan sont de loin
les plus meurtrières. L’Afriques Saharienne, de la Mauritanie au Soudan, est le second foyer d’instabilité majeur,
surtout depuis le déclenchement de la Révolution arabe en 2011.
Aux échelles continentale et régionale : l’exemple des conflits africains
Un continent déstabilisé par les conflits
La majeure partie du continent africain est le théâtre de conflits armés de plus ou moins grande intensité. Depuis les
années 1960, marquées par l’accès au indépendances, els guerres ont causé la mort de près de 10millions de
personnes.
Les trois Grandes régions de conflit sont : le Sahara et sa frange sahélienne foyer du terrorisme international ; la corne
de l’Afrique et le golf de Guinée haut lieu de piraterie ; l’Afrique équatoriale.
Une région conflictuelle : le Sahara
Depuis le début du XXIe siècle, le Sahara est devenu un théâtre d’action du terrorisme international avec
l’implantation d’AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique) puis de groupes liés à Daech.
La chute du régime du colonel Kadhafi en Libye en 2011 puis la guerre civile entrainent des flux d’armes et de
combattants qui alimentent ce foyer régional
A l’échelle nationale et locale : l’exemple de l’Afghanistan
Un conflit de quarante ans
Depuis l’invasion militaire soviétique de 1979, l’Afghanistan est en guerre de façon quasi permanente. De 1979 à
1988, l’Armée rouge est aux prises avec la résistance afghane aidée par les Etats-Unis. Le pays est ensuite déchiré par
les luttes entre les seigneurs de la guerre. En 1996, les talibans s’emparent du pouvoir et accordent refuge à Al-Qaida.
Après les attentas du 11 septembre 2001, l’OTAN intervient militairement contre le régime des talibans. Mais cette
intervention s’enlise. De 2011 à 2014, l’OTAN transfère à une armée nationale la responsabilité de la sécurité du Pays.
En 2021, les talibans reprennent le pouvoir.
OTAN= Organisation du Traité de l’Atlantique Nord est crée en 1949 à l’initiative des US pour assurer la protection
militaire aux pays occidentaux.
Un épicentre : Kaboul
La capitale est un théâtre d’affrontement privilégié : espace densément peuplé, siège du pouvoir politique, présence de
bases militaire étrangères. Kaboul est ainsi le lieu d’attentats-suicide menés par les talibans au nom de la lutte contre
le pouvoir en place et la présence de soldats de l’OTAN, puis par l’Etat islamique contre les talibans. Les civils en
sont la cible privilégiée.
, Nature, acteurs et modes de résolution des conflits
Des conflits de natures diverses
Des conflits inter et intraétatique
La grande majorité des conflits armés actuels sont des conflits intra étatiques. Ils opposent des gouvernements et des
groupes armés rebelles (Pakistan).
Les conflits interétatiques sont peu nombreux mais plus médiatisés (invasion de l’Ukraine par la Russie en 2021).
Cependant l’intervention de puissances étrangères brouille la différence entre conflit inter et intraétatique (intervention
américaines et russes en Syrie).
De multiples enjeux :
- Politiques : rivalité entre puissance (Arabie saoudite et Iran au Moyen-Orient) ; contentieux territorial (Inde et
Pakistan au Cachemire) ; séparatisme à base identitaire (Tchétchène en Russie)
- Economique : maîtrise des routes commerciales ; accès aux ressources naturelles (Pétrole au Soudan)
- Idéologique : « guerre sainte » anti occidentale (Boko Haram au Nigéria, Cameroun, Tchad et Niger). Ils
masquent souvent des problèmes de mal-développement dans des Etats fragiles.
Boko Haram est une organisation terroriste islamiste fondée en 2002 et responsable de nombreux attentats dans les
pays cités précédemment)
Des conflits d’inégale intensité
On distingue des conflits de forte intensité (affrontement armés fréquent), d’intensité moyenne (affrontement
sporadique : Mali) ; des conflit latents (affrontements occasionnels ; Egypte). On fait également la distinction entre
des conflits majeurs (plus de 1 000 morts par an) et des conflits mineurs (25 à 1000 morts par an).
Des acteurs multiples
Les Etats sont des acteurs majeurs des conflits grâce à leur puissance militaire. Les Etats-Unis, présents dans le monde
entier (flotte et base militaires) restent des leaders. Ils sont toutefois concurrencés par la Chine et la Russie.
L’organisation des Nations Unies (ONU) intervienne dans les zones de conflit en envoyant ses casques bleus avec
pour mission de maintenir la paix. Des organisations régionales (OTAN, Union Africaine) mènent des opérations
militaires ayant le même objectif.
Des sociétés militaires privées agissant pour le compte des Etats interviennent sur les théâtres d’opération (Irak, Mali).
Des combattants irréguliers (milices) affrontent des armées régulières (mission de l’OTAN en Irak en 2018)
Des conflits inégalement résolus
Les traités de paix signés entre les belligérants permettent de mettre fin à un conflit (en 2016, accord entre les FARC
(force armée révolutionnaire de Colombie, guérilla marxiste agissant depuis 1964) et le gouvernement colombien).
Les cessez-le-feu fixent l’arrêt des combats en attendant un éventuel accord de paix (cessez le feu de Cachemire
depuis 1949 entre l’Inde et le Pakistan).
Certains conflits sont en attente de résolution. Bien qu’ils soient suspendus par une opération de maintien de la paix
(mission de l’OTAN en Afghanistan depuis 2015), ils perdurent sous d’autres formes : attentats, assassinats, etc…
