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Resume

Résumé Thème 1-HGGSP: De nouveaux espace de conquête

Note
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Vendu
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Pages
9
Publié le
31-05-2025
Écrit en
2024/2025

Thème 1-HGGSP De nouveaux espaces de conquête (fiché en intégralité)










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École, étude et sujet

Établissement
Lycée
Cours
Lycée (école secondaire)
Cours
Année scolaire
1

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Publié le
31 mai 2025
Nombre de pages
9
Écrit en
2024/2025
Type
Resume

Sujets

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DE nouveaux espace de conquête

Océans et espace : quelles spécificités ?

Si la surface terrestre est presque totalement appropriée, les océans et l'espace constituent de nouveaux champs
d'exploration et d'exploitation pour l'activité humaine, où presque tout est à construire.

I Une connaissance et une maîtrise en constante évolution
1- La « planète océane » : un espace encore mal connu
La surface de la Terre est couverte à 71 % par les mers et les océans. Si la cartographie de la surface terrestre est
achevée, seuls 10 % de la surface océane le sont, généralement près des côtes.

Chiffres clés
Les océans totalisent 362 millions de km² et près de 1 320 millions de km3 d'eau, soit 97 % de l'eau terrestre.
Paradoxalement, on connaît mieux la topographie de la Lune et de Mars – dépourvues de masses liquides – que celle
des océans. La bathymétrie (science de la mesure des profondeurs et du relief de l'océan) demeure mal connue : les
campagnes de cartographie par sonars multifaisceaux sont longues et coûteuses. La première cartographie complète et
à haute résolution du plancher océanique est annoncée pour 2030… La biodiversité marine est ainsi fort mal connue :
90 % des espèces marines resteraient à découvrir.

2- L'espace : une exploration à peine entamée
L'espace – au-delà de l'atmosphère, soit environ 100 kilomètres d'altitude – est défini comme tous les objets extérieurs
à la Terre. L'espace est infini au sens mathématique du terme.
Sa connaissance et son exploration restent donc largement théoriques. Cela est d'autant plus vrai à mesure que l'on
s'éloigne de notre planète :
– espace circumterrestre, domaine des satellites ;
– Lune, notre satellite, exploré par l'Homme en 1969 ;
– système solaire, exploré par des sondes, surtout Vénus et plus encore Mars ;
– objets transneptuniens, astéroïdes au-delà de l'orbite de Neptune, comètes, abordées par quelques sondes et surtout
par télescopes.
La sonde américaine Voyager 1, lancée en 1977, se trouve aujourd'hui à plus de 23 milliards de kilomètres de la Terre
et vient d'entrer dans l'espace interstellaire.

II Les dernières frontières ?
1- Des espaces à conquérir
La « frontière » envisagée ici n'est pas celle qui sépare des États. Ce terme, d'origine américaine (frontier), désigne la
limite, sans cesse repoussée, entre civilisation et sauvagerie (wilderness).
Océans et espace constituent les « dernières frontières », sorte de front pionnier le long duquel l'Humanité progresse et
conquiert de nouveaux espaces.

2- Des milieux qui représentent de réels défis pour l'Homme
Les défis sont multiples : températures extrêmes (3 °C dans les océans, – 140 °C dans l'hiver martien et – 273 °C
théoriques dans le vide, mais + 465 °C sur Vénus), pressions extrêmes (du vide spatial aux 1 000 atmosphères du fond
océanique), luminosité (à 150 m de profondeur océanique, 99 % de la lumière solaire est
absorbé), radiations cosmiques dont nous protège la magnétosphère terrestre.
Info
La protection d'un équipage contre les radiations cosmiques nécessite 7 tonnes d'eau par mètre carré de coque.

3- Le défi technologique
Les technologies nécessaires existent, tant pour la conquête des océans que pour celle de l'espace péri-terrestre, voire
martien. Mais le coût très élevé constitue le principal obstacle à la prochaine étape de l'histoire de l'Humanité.
Pour la conquête spatiale au-delà de la banlieue terrestre, en revanche, on attend encore des technologies de rupture
capables de repousser la frontière.

, Rivalités et coopérations pour les ressources des mers et des océans
Bien qu'encadrée par la Convention de 1982, l'appropriation des mers et océans est loin d'être achevée et moins
encore consensuelle. La nécessaire coopération internationale est pareillement fragmentaire en raison des rivalités
géopolitiques.

I L'appropriation étatique des mers et océans
Mers et océans connaissent une phase de territorialisation croissante. Ce ne sont pas seulement des espaces de libre
circulation, mais aussi des espaces de ressources variées. Les tensions qui en résultent ont conduit à la définition, en
1982, de la convention des Nations unies sur le droit de la mer, dite convention de Montego Bay.
La territorialisation est le processus de transformation d'un espace (ici maritime) en territoire, c'est-à-dire un espace
approprié et organisé par une société humaine.
La convention compartimente l'espace maritime :
 Jusqu’à 12 milles marins (1 mille marins = 1 852 mètres), l'État riverain exerce une pleine souveraineté (mer
territoriale) ;
 Jusqu’à 24 milles marins, un droit de contrôle (zone contigüe) ;
 Jusqu’à 200 milles marins, l'État jouit des droits d'exploitation exclusifs des ressources naturelles (zone
économique exclusive ou ZEE).
Au-delà se situent les espaces maritimes internationaux, non appropriés. Les détroits internationaux sont réglementés
par des conventions ad hoc, mais le droit de passage pacifique y est libre.
La convention génère des différences considérables entre les États : France, États-Unis et Australie jouissent de ZEE
très étendues, à l'inverse de la Chine.
De nombreux conflits interétatiques se font jour pour l'appropriation des ressources halieutiques, énergétiques
ou minières. C'est notamment le cas dans la zone arctique (Russie, États-Unis, Danemark, Canada) ou en Méditerranée
orientale (Turquie, Chypre, Israël).

II Une nécessaire gestion commune de la biodiversité marine
Au-delà des 200 milles marins des ZEE s'étend la haute mer, soit 43 % de la surface du
globe. Or, en 2019, 66 % des océans enregistrent des impacts humains cumulatifs qui portent
atteinte à la biodiversité.
Depuis 2018, la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine, émanant de
l'ONU et qui rassemble tous les États membres, s'efforce de parvenir à un traité permettant la
création d'aires marines protégées en haute mer, l'accès équitable entre tous les pays aux
ressources marines, notamment génétiques, et rendant obligatoire les études d'impact
environnemental lors d'activités en haute mer ou dans les grands fonds marins.
Les désaccords entre États, notamment entre pays développés et émergents, restent très
vifs. Une 5e session de négociations, suspendue en août 2022, semble proche d'un accord,
malgré les vives tensions internationales.

III Coopération internationale et lutte contre la pollution
Mers et océans constituent le déversoir des activités humaines : 6 millions de tonnes de produits polluants y
sont rejetées chaque année, dont un tiers provient des marées noires et autres nettoyages des cuves de pétroliers en
pleine mer. La pollution au plastique est préoccupante. De faible biodégradabilité, la quasi-totalité des 100 millions de
tonnes déversées dans les océans depuis un siècle s'y trouve encore. Lentement transportés par les courants, ces
déchets s'accumulent dans de gigantesques gyres dont le plus grand est le vortex du Pacifique nord, aussi appelé
« septième continent » ou « continent de plastique ».
Certains États ont adopté des dispositions légales contre la pollution au plastique (en France, fin de tous les
emballages plastiques à usage unique en 2040). Mais aucune coopération internationale ordonnée n'a vu le jour.

L'appropriation juridique des espaces maritimes depuis Montego Bay
La convention de Montego Bay (Jamaïque) définit un cadre juridique précis des espaces maritimes, de
la souveraineté et des utilisations de leurs ressources. Entrée en vigueur en 1994, ratifiée par la France en 1996, elle
rassemble aujourd'hui 168 pays. Mais certains en sont absents, tels les États-Unis ou la Turquie. La Chine, quant à
elle, adopte une attitude révisionniste au profit de ses seuls intérêts.
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