chap 2: Quelle action publique pour l’environnement ?
A. Comment la société et l’État protègent l’environnement ?
Pour protéger l’environnement, un problème doit d’abord devenir un enjeu public. Cela se
fait quand des personnes ou des groupes (comme les ONG, les journalistes ou les
scientifiques) dénoncent une situation grave, comme la pollution par les sacs plastiques. Ils
alertent l’opinion et les autorités pour pousser à l’action. Ensuite, différents acteurs
(citoyens, entreprises, État, associations) peuvent soit coopérer, soit entrer en conflit. Par
exemple, certains s’opposent à des projets jugés dangereux pour la nature, en manifestant
ou en lançant des pétitions. Malgré les conflits, la coopération est indispensable pour réussir
une politique écologique juste et efficace. Mais cette coopération a ses limites : certains
groupes puissants (comme les lobbys) défendent leurs intérêts privés, ce qui peut influencer
les décisions ou fausser les expertises. Ces conflits d’intérêts peuvent freiner ou bloquer des
actions en faveur de l’environnement.
B. Les différentes échelles de l’action publique pour l’environnement
L’action publique environnementale ne se joue pas à un seul niveau : elle est multi-niveaux,
du local au mondial. Cette articulation est à la fois indispensable et complexe, car chaque
échelle a ses propres moyens, enjeux et contraintes.
1. À quelles échelles s’organisent les politiques environnementales ?
Les politiques environnementales sont menées à plusieurs échelles, car les enjeux
écologiques sont globaux mais nécessitent des actions locales. À l’échelle internationale,
les accords comme la COP21 ou l’Accord de Paris servent à fixer des objectifs communs
pour limiter le réchauffement climatique. Mais souvent, les mesures prises sont insuffisantes,
et certains pays ne respectent pas leurs engagements. À l’échelle européenne, l’Union
européenne adopte des normes environnementales, des quotas carbone ou des plans
comme le Pacte vert, mais son action reste limitée par l’absence de fiscalité écologique
commune et un budget restreint. Au niveau national, les États traduisent ces engagements
en lois, taxes ou subventions. Par exemple, la France a tenté d’instaurer une taxe carbone,
mais elle a échoué à cause de sa faible acceptation sociale. Enfin, à l’échelle locale, les
collectivités territoriales jouent un rôle crucial pour adapter les politiques aux problèmes
concrets du territoire, en matière de transports, de déchets ou d’urbanisme.
A. Comment la société et l’État protègent l’environnement ?
Pour protéger l’environnement, un problème doit d’abord devenir un enjeu public. Cela se
fait quand des personnes ou des groupes (comme les ONG, les journalistes ou les
scientifiques) dénoncent une situation grave, comme la pollution par les sacs plastiques. Ils
alertent l’opinion et les autorités pour pousser à l’action. Ensuite, différents acteurs
(citoyens, entreprises, État, associations) peuvent soit coopérer, soit entrer en conflit. Par
exemple, certains s’opposent à des projets jugés dangereux pour la nature, en manifestant
ou en lançant des pétitions. Malgré les conflits, la coopération est indispensable pour réussir
une politique écologique juste et efficace. Mais cette coopération a ses limites : certains
groupes puissants (comme les lobbys) défendent leurs intérêts privés, ce qui peut influencer
les décisions ou fausser les expertises. Ces conflits d’intérêts peuvent freiner ou bloquer des
actions en faveur de l’environnement.
B. Les différentes échelles de l’action publique pour l’environnement
L’action publique environnementale ne se joue pas à un seul niveau : elle est multi-niveaux,
du local au mondial. Cette articulation est à la fois indispensable et complexe, car chaque
échelle a ses propres moyens, enjeux et contraintes.
1. À quelles échelles s’organisent les politiques environnementales ?
Les politiques environnementales sont menées à plusieurs échelles, car les enjeux
écologiques sont globaux mais nécessitent des actions locales. À l’échelle internationale,
les accords comme la COP21 ou l’Accord de Paris servent à fixer des objectifs communs
pour limiter le réchauffement climatique. Mais souvent, les mesures prises sont insuffisantes,
et certains pays ne respectent pas leurs engagements. À l’échelle européenne, l’Union
européenne adopte des normes environnementales, des quotas carbone ou des plans
comme le Pacte vert, mais son action reste limitée par l’absence de fiscalité écologique
commune et un budget restreint. Au niveau national, les États traduisent ces engagements
en lois, taxes ou subventions. Par exemple, la France a tenté d’instaurer une taxe carbone,
mais elle a échoué à cause de sa faible acceptation sociale. Enfin, à l’échelle locale, les
collectivités territoriales jouent un rôle crucial pour adapter les politiques aux problèmes
concrets du territoire, en matière de transports, de déchets ou d’urbanisme.