Texte 15 : Cinquième Promenade
Introduction :
Il s’agit d’un extrait de la Cinquième Promenade issu des Rêveries du promeneur solitaire que Rousseau a commencé à
écrire en 1776. L’oeuvre sera publié de manière posthume en 1782 car Rousseau meurt en 1778. Il a fait parti du
mouvement des Lumières et il a eu une influence considérable sur la pensée politique européenne. C’est aussi un des plus
grands écrivains car on peut le considérer comme un des ancêtres du Romantisme.
Les rêveries du promeneur solitaire est un livre qui se présente comme un recueil d’essais, de réflexions
autobiographiques, d’idées qui lui viennent au cours de ses promenades. Dans ce passage, Rousseau est en Suisse, il a été
chassé assez brutalement pour des raisons d’intolérance politiques et religieuses. Il s’est réfugié sur l’île Saint Pierre sur
le lac de Biennes en Suisse. Cet extrait appartient au parcours : «la célébration du monde».
Axe de lecture : Le commentaire montrera comment Jean Jacques Rousseau, à sa manière, célèbre la vie ?
Analyse linéaire :
Le texte est constitué de 4 longues phrases amples qui témoignent d’une expérience riche et harmonieuse. Une expérience
de bonheur.
Le commentaire suivra l’ordre de ces phrases.
Phrase n°1 : Lignes 1-6 : Je commence donc par la première phrase qui concerne l’après midi. On a une longue phrase
qui reproduit le mouvement de la vue du personnage. La nature n’est pas ici décrite comme un décor. La nature est un
élément absolument essentielle de l’expérience qui est décrite et donc du texte. Car la nature est ce que perçoit le
personnage et ce que cette perception a comme effet sur son état d’esprit voire son rapport au monde. La nature, telle
qu’elle est, est pour Rousseau est l’occasion de vivre une expérience singulière.
C’est une expérience personnelle. On peut noter l’omniprésence des pronoms de la première personne ( “je”, “me”, …)
tout au long du texte.
C’est une expérience qui est répétée puisque le texte est écrit à l’imparfait, temps de la répétition. Cela veut dire que le
lien que le “je” entretient avec la nature est un lien profond qui ne s’use pas avec le temps.
On peut noter la présence du verbe “parcourir” (l.1) complété par le complément de lieu “à droite et à gauche”(l.2). Cela
signifie qu’il ne suit aucun chemin précis, déterminé. C’est pour cela que l’expérience peut se répétée en restant entière.
C’est un chemin qui n’a pas de but car ce qui compte est le chemin en lui même. Donc ce qui nous est dit ici
fondamentalement c’est qu’il s’agit d’un expérience de liberté.
Ensuite on a le verbe “herboriser”. Rousseau utilise le verbe “herboriser” pour désigner son activité principale au cours
de ses promenades qui consiste à découvrir au hasard des rencontres les richesses de la flore. C’est ce que l’expression “à
droite et à gauche” (l.1) montre là encore qu’il ne suit pas un chemin particulier, il se laisse guider par le hasard des
rencontres. Finalement c’est la nature qui le guide.
On peut noter à la ligne 2 et 3 la mise en corrélation des deux adverbes “tantôt”. Ces deux adverbes disent la diversité des
activité possibles. Il choisira “tantôt ceci” ou “tantôt cela” selon le but qu’il s’est donné. On a ici 2 infinitifs de but : “pour
y rêver à mon aise” et “pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’œil du lac”. Cela veut dire qu’il se laisse
guider par ses humeurs : soit il veut rêver soit il veut contempler. Ce qui est une autre image de la liberté.
Introduction :
Il s’agit d’un extrait de la Cinquième Promenade issu des Rêveries du promeneur solitaire que Rousseau a commencé à
écrire en 1776. L’oeuvre sera publié de manière posthume en 1782 car Rousseau meurt en 1778. Il a fait parti du
mouvement des Lumières et il a eu une influence considérable sur la pensée politique européenne. C’est aussi un des plus
grands écrivains car on peut le considérer comme un des ancêtres du Romantisme.
Les rêveries du promeneur solitaire est un livre qui se présente comme un recueil d’essais, de réflexions
autobiographiques, d’idées qui lui viennent au cours de ses promenades. Dans ce passage, Rousseau est en Suisse, il a été
chassé assez brutalement pour des raisons d’intolérance politiques et religieuses. Il s’est réfugié sur l’île Saint Pierre sur
le lac de Biennes en Suisse. Cet extrait appartient au parcours : «la célébration du monde».
Axe de lecture : Le commentaire montrera comment Jean Jacques Rousseau, à sa manière, célèbre la vie ?
Analyse linéaire :
Le texte est constitué de 4 longues phrases amples qui témoignent d’une expérience riche et harmonieuse. Une expérience
de bonheur.
Le commentaire suivra l’ordre de ces phrases.
Phrase n°1 : Lignes 1-6 : Je commence donc par la première phrase qui concerne l’après midi. On a une longue phrase
qui reproduit le mouvement de la vue du personnage. La nature n’est pas ici décrite comme un décor. La nature est un
élément absolument essentielle de l’expérience qui est décrite et donc du texte. Car la nature est ce que perçoit le
personnage et ce que cette perception a comme effet sur son état d’esprit voire son rapport au monde. La nature, telle
qu’elle est, est pour Rousseau est l’occasion de vivre une expérience singulière.
C’est une expérience personnelle. On peut noter l’omniprésence des pronoms de la première personne ( “je”, “me”, …)
tout au long du texte.
C’est une expérience qui est répétée puisque le texte est écrit à l’imparfait, temps de la répétition. Cela veut dire que le
lien que le “je” entretient avec la nature est un lien profond qui ne s’use pas avec le temps.
On peut noter la présence du verbe “parcourir” (l.1) complété par le complément de lieu “à droite et à gauche”(l.2). Cela
signifie qu’il ne suit aucun chemin précis, déterminé. C’est pour cela que l’expérience peut se répétée en restant entière.
C’est un chemin qui n’a pas de but car ce qui compte est le chemin en lui même. Donc ce qui nous est dit ici
fondamentalement c’est qu’il s’agit d’un expérience de liberté.
Ensuite on a le verbe “herboriser”. Rousseau utilise le verbe “herboriser” pour désigner son activité principale au cours
de ses promenades qui consiste à découvrir au hasard des rencontres les richesses de la flore. C’est ce que l’expression “à
droite et à gauche” (l.1) montre là encore qu’il ne suit pas un chemin particulier, il se laisse guider par le hasard des
rencontres. Finalement c’est la nature qui le guide.
On peut noter à la ligne 2 et 3 la mise en corrélation des deux adverbes “tantôt”. Ces deux adverbes disent la diversité des
activité possibles. Il choisira “tantôt ceci” ou “tantôt cela” selon le but qu’il s’est donné. On a ici 2 infinitifs de but : “pour
y rêver à mon aise” et “pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’œil du lac”. Cela veut dire qu’il se laisse
guider par ses humeurs : soit il veut rêver soit il veut contempler. Ce qui est une autre image de la liberté.