CHAPITRE 1 – LE MONDE ANIMAL
G. ROUX
A – DIVERSITE DU VIVANT : COMBIEN ?
Diversité du vivant : nombre d’espèce sur terre. Mais elle est a tout les niveaux (organismes,
molécules, atomes…). On classe les organismes dans des groupes taxonomiques : regroupement
d’organisme qui partagent des caractères communs
On les compare en population, communauté ou même écosystème
Ecosystème : Biotope + Biocénose
Biocénose : ensemble des organismes vivants
Biotope : ensemble des conditions environnementales (milieu)
On ne sait pas vraiment combien il y a d’espèces sur Terre. Il y a entre 1,2 millions et 1,8 millions
d’espèces qui ont été répertoriés (décrite) mais on n’est pas sure. Les prédictions sont de 8,7 millions
d’espèces. Au fur et à mesure des années, le nombre d’espèces décritent augmente.
86% d’espèces sur Terre et 91% dans les océans sont encore à décrire.
La diversité a beaucoup fluctué. Aujourd’hui on est dans une phase d’extinction qui est due en partie
par l’homme et ses activités. S’il y a une diversité d’espèces c’est qu’il y a une diversité de milieux et
des conditions environnementales qui changent ce qui obligent les espèces à s’adapter et à changer
aussi.
B - COMMENT RECONSTITUER L’ARBRE DU VIVANT ?
1) Un héritage historique pesant !
On sait que toutes les espèces ont une origine commune.
Dans l’Antiquité, on parle de fixisme et d’anthropocentrisme. Le fixisme
est le fait que les espèces soient fixes, immuables et n’ont pas de relations
entre elles. Les espèces étaient créées par Dieu. Dans cette vison du
monde, les espèces permanentes et parfaites n’évoluent pas : c‘est
l’échelle de la Nature. Aujourd’hui on retrouve les créationnistes qui
reprennent les mêmes idées et sont contre l’évolution.
L’anthropocentrisme est le fait de tout ramener et comparer à l’Homme.
C’est Aristote, philosophe grec, le premier à créer l’Echelle des Êtres (voir
image). Cette dimension est encore un peu présente aujourd’hui chez
certains chercheurs. C’est Aristote qui a décrit des unités élémentaires
qu’il a appelé Eidos devenu espèce aujourd’hui. Le concept d’espèce est au
départ basé sur des similitudes.
Au 18ème siècle, Carl Von Linné pense que Dieu avait créé les espèces et que lui était là pour décrire et
identifier ces espèces. Il les a classées dans ce qu’il appelait un ordre souverain de la nature
(classification naturelle hiérarchique). Linné était fixiste et naturaliste. Il est à l’origine de la
classification binomiale : un nom de genre et un nom d’espèce (ex : Canis lupus) et des unités
systématiques emboitées.
La classification d’Aristote a donc changé au cours du temps et change encore en fonction des idées
des scientifiques.
G. ROUX
A – DIVERSITE DU VIVANT : COMBIEN ?
Diversité du vivant : nombre d’espèce sur terre. Mais elle est a tout les niveaux (organismes,
molécules, atomes…). On classe les organismes dans des groupes taxonomiques : regroupement
d’organisme qui partagent des caractères communs
On les compare en population, communauté ou même écosystème
Ecosystème : Biotope + Biocénose
Biocénose : ensemble des organismes vivants
Biotope : ensemble des conditions environnementales (milieu)
On ne sait pas vraiment combien il y a d’espèces sur Terre. Il y a entre 1,2 millions et 1,8 millions
d’espèces qui ont été répertoriés (décrite) mais on n’est pas sure. Les prédictions sont de 8,7 millions
d’espèces. Au fur et à mesure des années, le nombre d’espèces décritent augmente.
86% d’espèces sur Terre et 91% dans les océans sont encore à décrire.
La diversité a beaucoup fluctué. Aujourd’hui on est dans une phase d’extinction qui est due en partie
par l’homme et ses activités. S’il y a une diversité d’espèces c’est qu’il y a une diversité de milieux et
des conditions environnementales qui changent ce qui obligent les espèces à s’adapter et à changer
aussi.
B - COMMENT RECONSTITUER L’ARBRE DU VIVANT ?
1) Un héritage historique pesant !
On sait que toutes les espèces ont une origine commune.
Dans l’Antiquité, on parle de fixisme et d’anthropocentrisme. Le fixisme
est le fait que les espèces soient fixes, immuables et n’ont pas de relations
entre elles. Les espèces étaient créées par Dieu. Dans cette vison du
monde, les espèces permanentes et parfaites n’évoluent pas : c‘est
l’échelle de la Nature. Aujourd’hui on retrouve les créationnistes qui
reprennent les mêmes idées et sont contre l’évolution.
L’anthropocentrisme est le fait de tout ramener et comparer à l’Homme.
C’est Aristote, philosophe grec, le premier à créer l’Echelle des Êtres (voir
image). Cette dimension est encore un peu présente aujourd’hui chez
certains chercheurs. C’est Aristote qui a décrit des unités élémentaires
qu’il a appelé Eidos devenu espèce aujourd’hui. Le concept d’espèce est au
départ basé sur des similitudes.
Au 18ème siècle, Carl Von Linné pense que Dieu avait créé les espèces et que lui était là pour décrire et
identifier ces espèces. Il les a classées dans ce qu’il appelait un ordre souverain de la nature
(classification naturelle hiérarchique). Linné était fixiste et naturaliste. Il est à l’origine de la
classification binomiale : un nom de genre et un nom d’espèce (ex : Canis lupus) et des unités
systématiques emboitées.
La classification d’Aristote a donc changé au cours du temps et change encore en fonction des idées
des scientifiques.