2.5 Processus inflammatoire et infectieux
Les infections urinaires
date 25/09/2024
I. Les infections urinaires = épidémiologie
• 2nd site d’infection bactérienne, après les infections respiratoire.
• Incidence plus élevée chez la femme :
– au début de l’activité sexuelle
– après la ménopause
• Chez l’homme ?
– + svt après 50 ans (pathologie prostatique).
! Augmentation constante des résistances aux antibiotiques, (fluoroquinolones++)
= Quelles pathogènes sont responsables ? Virus, Parasites, Champignons ?
Les bactéries en cause .. Du tube digestif le plus souvent
• Escherichia coli : 60‐80 %
• Staphylococcus saprophytiques : 5‐ 10 % (ne donne que des cystites)
• Proteus : 5‐10 %
• Plus rarement, autres entérobactéries, entérocoques
II. Les mécanismes de l’infection
• L’arbre urinaire = stérile
• sauf la partie distale de l’urètre colonisée par la flore digestive.
• infection se fait par voie ascendante ++
– invasion de la vessie,
– puis éventuellement d’un ou des rein(s) et/ou
de la prostate
III. Les facteurs favorisants
A. Locaux
• Activité sexuelle
• Distance urètre‐anus (chez la femme)
• Modifications de la flore vaginale (antibiothérapie, spermicides, diaphragmes, ménopause)
• Sondages
B. Systémiques
• Anomalies éventuelles de l’arbre urinaire
• Diabète
• Grossesse
IV. Les examens complémentaires
A. Les bandelettes urinaires
• Indispensable : examen de première intention.
• Détecte les leucocytes : toujours présents si infection.
• Et les nitrites : présents uniquement pour les entérobactéries (enzymes qui dégradent les
nitrates en nitrites).
, 2.5 Processus inflammatoire et infectieux
Mais … Bandelette urinaire positive :
• Si suspicion clinique + : grande valeur prédictive, quasiment pas de faux négatifs.
• Si examen systématique, peu de valeur : très nombreux faux‐positifs
Bien réalisé la BU
• Deuxième jet urinaire. • Toilette périnéale non nécessaire.
• Urines fraîchement émises. • Récipient propre et sec, non stérile.
• Lecture en 1‐2 minutes, selon les tests
B. L’ECBU
• Examen cytobactériologique des urines =
– permet l’identification bactérienne et ATBgramme
• Avant antibiothérapie
• Lavage des mains
• Toilette : au savon ou à la liqueur de Dakin + Rinçage
• Eliminer le premier jet urinaire (contaminé par la flore urétrale
• Récupérer deuxième jet dans un flacon stérile.
• En cas d’impossibilité d’acheminement immédiat au laboratoire, stockage 4‐6 h à 4°C.
Formes topographiques
1. La cystite
Les signes cliniques :
• Brûlures mictionnelles
• Pollakiurie
• Mictions impérieuses.
• Les deux premiers signes
– en l’absence de prurit
– En absence de pertes vaginales, = probabilité de cystite de 90 %
• Hématurie (30 %) : n’est pas un signe de gravité !!
• Pas de fièvre, ni de douleur lombaire
Les infections urinaires
date 25/09/2024
I. Les infections urinaires = épidémiologie
• 2nd site d’infection bactérienne, après les infections respiratoire.
• Incidence plus élevée chez la femme :
– au début de l’activité sexuelle
– après la ménopause
• Chez l’homme ?
– + svt après 50 ans (pathologie prostatique).
! Augmentation constante des résistances aux antibiotiques, (fluoroquinolones++)
= Quelles pathogènes sont responsables ? Virus, Parasites, Champignons ?
Les bactéries en cause .. Du tube digestif le plus souvent
• Escherichia coli : 60‐80 %
• Staphylococcus saprophytiques : 5‐ 10 % (ne donne que des cystites)
• Proteus : 5‐10 %
• Plus rarement, autres entérobactéries, entérocoques
II. Les mécanismes de l’infection
• L’arbre urinaire = stérile
• sauf la partie distale de l’urètre colonisée par la flore digestive.
• infection se fait par voie ascendante ++
– invasion de la vessie,
– puis éventuellement d’un ou des rein(s) et/ou
de la prostate
III. Les facteurs favorisants
A. Locaux
• Activité sexuelle
• Distance urètre‐anus (chez la femme)
• Modifications de la flore vaginale (antibiothérapie, spermicides, diaphragmes, ménopause)
• Sondages
B. Systémiques
• Anomalies éventuelles de l’arbre urinaire
• Diabète
• Grossesse
IV. Les examens complémentaires
A. Les bandelettes urinaires
• Indispensable : examen de première intention.
• Détecte les leucocytes : toujours présents si infection.
• Et les nitrites : présents uniquement pour les entérobactéries (enzymes qui dégradent les
nitrates en nitrites).
, 2.5 Processus inflammatoire et infectieux
Mais … Bandelette urinaire positive :
• Si suspicion clinique + : grande valeur prédictive, quasiment pas de faux négatifs.
• Si examen systématique, peu de valeur : très nombreux faux‐positifs
Bien réalisé la BU
• Deuxième jet urinaire. • Toilette périnéale non nécessaire.
• Urines fraîchement émises. • Récipient propre et sec, non stérile.
• Lecture en 1‐2 minutes, selon les tests
B. L’ECBU
• Examen cytobactériologique des urines =
– permet l’identification bactérienne et ATBgramme
• Avant antibiothérapie
• Lavage des mains
• Toilette : au savon ou à la liqueur de Dakin + Rinçage
• Eliminer le premier jet urinaire (contaminé par la flore urétrale
• Récupérer deuxième jet dans un flacon stérile.
• En cas d’impossibilité d’acheminement immédiat au laboratoire, stockage 4‐6 h à 4°C.
Formes topographiques
1. La cystite
Les signes cliniques :
• Brûlures mictionnelles
• Pollakiurie
• Mictions impérieuses.
• Les deux premiers signes
– en l’absence de prurit
– En absence de pertes vaginales, = probabilité de cystite de 90 %
• Hématurie (30 %) : n’est pas un signe de gravité !!
• Pas de fièvre, ni de douleur lombaire